Par James Howard Kunstler − Le 3 août 2020 − Source kunstler.com
En ces jours de canicule estivale, une immobilité anxieuse pèse sur les États-Unis : la pandémie traverse le pays en nouvelles vagues redoutables ; les revenus s’évanouissent ; les entreprises font des tonneaux ; les salaires impayés attendent au purgatoire la faillite ou l’inactivité ; les heures sans travail, sans argent, sans entreprises, et peut-être sans avenir pèsent cruellement sur les 99% de citoyens qui n’ont pas la bouée des portefeuilles d’actions des FAANG, les chouchous high-tech de la Bourse ; un effondrement de presque tout « en même temps » – économie, politique, culture, social – et des élections qui se profilent de manière encore plus inquiétante que la Covid-19.

Hieronymus Bosch : Le déchirement de l’enfer (ou l’élection américaine 2020)
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L’ancien maire de South Bend, Pete Buttigieg, a peut-être remporté la victoire lors du caucus bâclé de l’Iowa de cette semaine, mais le vrai gagnant, selon les statisticiens, a été Bernie Sanders. Le sénateur du Vermont est maintenant de loin le candidat préféré selon les bookmakers. Oddschecker, une application qui compare les sites de paris en ligne, a étudié dix-huit sites et a trouvé que chacun d’entre eux déclarait le Démocrate socialiste comme étant clairement en tête. Real Clear Politics a également Sanders comme favori depuis plus d’une semaine, Bernie ayant dépassé l’ancien vice-président Joe Biden, qui a réalisé une piètre performance lors du premier caucus de l’année. Celle qui était considérée comme la favorite en octobre, Elizabeth Warren, du Massachusetts, s’est effondrée, sa probabilité de victoire passant de 53 % à l’automne à seulement 7,5 % aujourd’hui.