Alors que le premier partenaire commercial de l’Iran est la Chine, et que Téhéran et Moscou tissent des liens plus proches, tout indique un renforcement de la relation trilatérale.
Par Pepe Escobar − Le 1er mai 2018 – Source Asia Times
L’Ayatollah Ali Khamenei rencontre Vladimir Poutine à Téhéran le 1er novembre 2017. Photo : AFP/Site internet du dirigeant iranien
Deux sommets récents, la poignée de mains transfrontalière des présidents Kim et Moon, qui a surpris le monde entier, et la promenade de santé amicale sur les berges du lac à Wuhan entre les présidents Xi et Modi, ont pu donner l’impression que le processus d’intégration eurasiatique est entré dans une phase plus calme. Or, cela n’est pas vraiment le cas. Ce serait plutôt un retour à la confrontation : comme on pouvait s’y attendre, la mise en pratique de l’accord sur le nucléaire iranien, connu sous l’acronyme disgracieux de JCPOA (en français l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien), est au cœur du problème. Fidèles au processus lent de leur projet d’intégration eurasiatique, la Russie et la Chine sont les plus fidèles soutiens de l’Iran. Continuer la lecture →