Comment l’agression américaine en Arctique pourrait amener la Russie à se « rééquilibrer » via l’AAGC


Par Andrew Korybko − le 16 avril 2018 − source orientalreview.org

US military drill in the Arctic

Les USA exigent que la Russie leur ouvre l’accès à la route maritime arctique, ce qui peut laisser présager d’une agression de type guerre hybride à venir en Arctique, qui pourrait en retour faire augmenter la dépendance stratégique de la Russie envers la Chine. Il s’agit d’un scénario non désiré, qui pourrait être évité si la Russie offre « des contreparties » à des alliés et adversaires, dans le cadre de l’expansion vers l’Europe du « couloir de croissance Asie-Afrique » (AAGC [Asia-Africa Growth Corridor, NdT]) indo-japonais, par son territoire de transit maritime.

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Le Parti du Congrès indien peine à mettre au point sa politique étrangère


Par M. K. Bhadrakumar – Le 19 mars 2018 – Source Indian Punchline

La résolution concernant la politique étrangère indienne, adoptée lors de la 84e session plénière du Parti du Congrès le 18 mars à New Delhi, est un document révélateur. Ce parti a une longue tradition, qui remonte à l’époque pré-indépendance, de s’élever régulièrement de ses racines régionalistes et à courte vue en adoptant une perspective internationaliste. L’objectif du présent document est une fois de plus de différencier le Parti du Congrès de son rival existentiel, le Parti Bharatiya Janata (BPJ).

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Diriger dans l’ombre : comment l’unipolarité s’adapte à la multipolarité


Par Andrew Korybko – Le 29 janvier 2015 – Source Sputnik News

Legion

© Flickr/ Prince of the Blue Moon

Les États-Unis sont en train de construire un système mondial d’alliances bilatérales et multilatérales pour les aider à projeter plus efficacement leur pouvoir tout au long de ce XXIe siècle. Alors que le monde se dirige vers la multipolarité, les États-Unis sont prêts à exploiter cette tendance à leur avantage géopolitique.

Au lieu de « faire cavalier seul » comme Bush était enclin à le faire, les États-Unis trouvent maintenant des moyens d’amener les autres à faire leur sale boulot en convainquant leurs « partenaires » qu’ils ont un intérêt commun à le faire. Au cours de la guerre de Libye de 2011, la France et le Royaume-Uni ont pris l’initiative tandis que les États-Unis, comme il a été décrit, « dirigeait dans l’ombre ». Un éditorial du New York Times de l’époque définissait cela comme « une assistance militaire américaine discrète avec [les autres] sonnant du clairon ». Quatre ans plus tard, ce concept s’est développé à partir du tube à essai libyen et il est devenu mondial, les États-Unis mettant en place des systèmes d’alliance similaires dans le monde entier afin de projeter indirectement leur volonté de puissance dans des régions clés. Comme le dit le dicton cynique, « Pourquoi faire par vous-même ce que les autres peuvent faire pour vous ? ».

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