Qui a perdu la Turquie ?


Le projet américano-kurde en Syrie menace l’OTAN


 

Moon of Alabama

Moon of Alabama

Par Moon of Alabama – Le 25 janvier 2018

Dans les années 1950, la sphère politique américaine a été empoisonnée par une campagne de dénigrement sans fondement contre des experts du département d’État accusés d’avoir perdu la Chine. Si l’administration de Trump poursuit sa trajectoire actuelle, elle sera peut-être bientôt accusée de quelque chose de similaire. Ceux qui seront accusés d’avoir « perdu la Turquie » seront une fois de plus les personnes qui ont averti du danger et non les véritables coupables. Continuer la lecture

Trump s’en prend au Pakistan


Par Eric Margolis – Le 13 janvier 2018 – Source Unz Review

Henry Kissinger faisait remarquer, à juste titre, qu’il est souvent plus dangereux d’être un allié des États-Unis que son ennemi. La dernière victime de ce triste truisme est le Pakistan, un allié loyal des États-Unis depuis l’aube de notre ère.

La haine viscérale du président Donald Trump à l’égard des musulmans (peu importe de quel genre, pourquoi et où) a éclaté cette semaine lorsqu’il a ordonné l’interruption brutale des 900 millions de dollars d’aide américaine au Pakistan. Trump a accusé le Pakistan de mentir et de tromper les États-Unis en offrant un refuge sûr aux forces de résistance afghanes talibanes (« des terroristes » en américain) qui combattent les forces d’occupation américaines.

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L’étrange chute du dollar. Qu’est-ce que cela signifie pour l’or ?


Par Brandon Smith – Le 13 janvier 2017 – Source alt-market.com


Des milliards de dollars de stimulus incontrôlés injectés par les banques centrales et des années de taux d’intérêt artificiellement bas ont empoisonné tous les aspects de notre système financier. Rien ne fonctionne plus comme avant. En fait, de nombreux marchés évoluent exactement de la même façon qu’avant le début de la crise de la dette en 2008. L’exemple le plus évident a été celui des actions, qui ont connu un formidable marché haussier malgré toutes ces données fondamentales contraires à une économie saine.

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Considérer Trump comme un symptôme


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Par Bruno Guigue – Le 21 janvier 2018 – Source facebook.com

Le bavardage incessant des observateurs sur les foucades de Trump, la litanie médiatique sur son « imprévisibilité » et son « amateurisme », la focalisation permanente sur son goût de l’esbroufe, quand on ne spécule pas carrément sur sa santé mentale (comme si le vainqueur d’une élection présidentielle pouvait être un « débile léger »), bref la logorrhée qui caractérise la trumpologie ordinaire présente un inconvénient de taille : elle dispense ses auteurs de se livrer à une véritable analyse politique. Travers répétitif du commentaire dominant, cette psychologie de comptoir interdit de voir dans la politique de Trump autre chose, au mieux, qu’un tissu d’incohérences, un méli-mélo sans ligne directrice ; elle ne permet d’y déceler, au pire, qu’une dérive suicidaire, comme si l’Amérique courait à sa perte sous la conduite d’un capitaine qui a pété les plombs.
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Le Guépard de Lucchino Visconti – Prince Salina

Les Républicains ont quatre méthodes faciles pour #RendrePublicLeMémo, ainsi que les preuves pour l’étayer


Ne pas le faire montrerait que leurs accusations sont tout simplement mensongères.


Note du Saker Francophone

Et montrerait que le parti Républicain est aussi pourri de la tête que le parti Démocrate et utilise les mêmes mensonges éhontés. Ce texte prolonge et analyse celui que nous avons publié le 22 janvier.

Par Glenn Greenwald et Jon Schwarz – Le 20 janvier 2018 – Source The Intercept

L’un des abus les plus graves et les plus préjudiciables du pouvoir étatique est d’utiliser les services de renseignements à des fins politiques. C’est pourquoi, depuis sa création, The Intercept s’est concentré sur cette question.

Nous considérons donc comme intrinsèquement sérieuses les stridentes mises en garde de politiciens qui prétendent que le FBI et le ministère de la Justice ont abusé de leur pouvoir d’espionnage à des fins politiques. Les médias sociaux, hier soir et aujourd’hui, ont été inondés de déclarations incendiaires et assez dramatiques, maintenant émises par les Républicains du Congrès, au sujet d’une note de quatre pages alléguant des abus présumés dans le cadre de la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) pendant les élections de 2016. Ce mémo, qui est encore secret, aurait été rédigé sous la direction du président de la Commission permanente de la Chambre des représentants sur les renseignements, le représentant républicain Devin Nunes. Elle a été lue par des dizaines de membres du Congrès après que la commission a voté pour mettre cette note à la disposition de tous les membres de la Chambre des représentants afin qu’ils l’examinent dans une salle spécialement désignée pour examiner les documents classifiés.

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Hassan Nasrallah : « Trump va vers l’Armageddon »


Par Sayed – Le 17 janvier 2018 – Source almayadeen

Interview du Secrétaire général du Hezbollah par la chaine Al-Mayadeen, le 3 janvier 2018

Vidéo traduite et sous-titrée par Sayed

https://youtube.com/watch?v=yrLZJ-Vwj0c

Pour le cas où YouTube censurerait cette vidéo, vous la trouverez ici .

Transcription

[…] Journaliste :À la fin de la première partie de notre entretien, nous avons conclu sur deux points. Dans le premier point, tu as dit que les événements en Iran étaient sans conséquence et terminés, et le deuxième point dont on parle, le plus dangereux, est que Trump et Israël poussent la région vers une grande guerre, et pour le cas où cette guerre serait déclenchée, l’Axe de la Résistance s’y prépare et doit s’y préparer. Et je te demandais, est-ce que Ton Éminence est vraiment inquiète et craint que cette guerre advienne ? Car je comprends de tes propos que la guerre est (une possibilité) réelle, qu’ils vont peut-être la déclencher, et que vous allez être victorieux dans cette guerre.

Hassan Nasrallah : – Écoute, en ce qui concerne la possibilité d’une guerre, elle est réelle. Quant à son degré de probabilité, on ne peut pas l’écarter un seul instant. Car avec une telle mentalité, une telle administration… Et quoi qu’on dise, il ne s’agit pas seulement de Trump, mais du vice-Président, de l’ensemble de l’administration présente, de leur vision sous-jacente… Tu vois comme certains ont approché la cause d’Al-Quds. Il l’a approché d’un point de vue religieux ! Ces choses sont liées à…

Si tu lis les déclarations des Américains et même des Israéliens, tu vois qu’ils veulent un Armageddon, un (véritable) Armageddon qu’ils préparent et vers lequel ils se dirigent avec force. Nous connaissons leur mentalité.

Journaliste : – Ils sont soutenus par les sionistes chrétiens.

Hassan Nasrallah : Quoi qu’il en soit, il faut que nos yeux soient rivés sur cette possibilité, car lorsqu’ils détruisent le processus de négociations, ce qu’ils appellent le processus de paix, quels sont donc les choix qui restent ? Où veulent-ils amener la région (sinon à la guerre) ? C’est pour cela que je dis que c’est une possibilité réelle. Je ne dis pas plus que cela. Car pour affirmer plus que ça, il faut des preuves, et on va inquiéter les gens.

Journaliste : – C’est vrai.

Hassan Nasrallah : – Mais il ne serait pas juste que l’un d’entre nous enjoigne les gens à être rassurés, avec Trump et Netanyahou, avec tous ces fous, et affirme que la région va on ne peut mieux, qu’il n’y a rien à craindre, que la paix est garantie. Où voit-on cela ? Il n’y a absolument aucun indice dans ce sens. C’est pourquoi il faut parler de possibilité permanente (de guerre).

Ici, la possibilité seule suffit, du point de vue rationnel et quant à notre responsabilité, à nous pousser à prendre des mesures. À savoir qu’on se doit de se préparer, de s’organiser, de renforcer notre front, notre Axe, nos hommes, notre situation et nos capacités, pour (la guerre) qui peut advenir (d’un jour à l’autre). Si elle n’advient pas, on n’aura rien perdu. On se sera renforcé. Et si elle se produit, on sera prêts à y faire face.

Journaliste : – Éminent Sayed, vous vous préparez donc avec l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine ? Tel est votre Axe (de la Résistance) à présent ?

Hassan Nasrallah : – Fondamentalement, oui. Naturellement, on considère aussi comme inclus dans l’Axe, car il ne s’agit pas nécessairement d’un Axe seulement militaire, toutes les personnalités, mouvements, partis et forces des mondes arabe et musulman qui soutiennent cette voie. Nous les considérons comme faisant partie de l’Axe (de la Résistance). Mais les principales forces militaires sur le front sont celles qu’on vient d’indiquer.

Mais permets-moi d’ajouter l’élément yéménite. L’élément yéménite qui est actuellement agressé et attaqué. Lorsque j’ai annoncé que dans la guerre à venir, il n’y aura pas des dizaines mais des centaines de milliers (de combattants qui viendront à nos côtés), si tu te souviens, après quelques jours seulement, Sayed Abdel-Malik al-Houthi, dans un discours en direct, a annoncé qu’il était prêt, et que des forces djihadistes yéménites étaient prêtes à participer à cette guerre (contre Israël).

Je vais même te dire plus que ça. A travers le contact permanent qui existe entre nous d’une manière ou d’une autre, j’ai reçu une lettre directement après mon discours, et avant que Sayed Abdel-Malik al-Houthi annonce cette position à la TV, m’informant qu’ils étaient prêts, en cas de guerre, à envoyer des forces par dizaines de milliers si on en avait besoin, des dizaines de milliers de combattants, même si la guerre saoudo-américaine contre eux se poursuit.

Le Yémen aujourd’hui, ce qu’on désigne comme l’armée yéménite et les forces populaires qui y combattent, font selon nous pleinement partie de l’Axe de la Résistance et du Front de la Résistance. Et du reste, c’est l’une des raisons de la guerre menée contre le Yémen.

Journaliste : – C’est vrai.

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Feu et fureur


Par James Howard Kunstler – Le 5 janvier 2018 – Source kunstler.com

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On raconte que Richard Nixon, pendant les dernières semaines du Watergate, errait dans les couloirs de l’aile ouest aux petites heures du matin, carburant au scotch whisky, conversant avec des portraits d’Américains célèbres, y compris plusieurs de ses prédécesseurs. « Qu’est-ce que tu dis, mon gars ? Est-ce que je devrais rester ou devrais-je partir ? » Il était comme un animal piégé, après une longue et exténuante chasse, et il savait que les chiens se rapprochaient. Peut-être tirait-il un peu de consolation en apprenant que le vieux Abe Lincoln était encore plus déprimé lors des derniers jours victorieux de la guerre civile, que lui, Nixon, sous le joug de la pure cruauté de l’histoire. À la fin, il a rassemblé les lambeaux restants de sa dignité, il est monté dans un hélicoptère pour un oubli plus insondable que le mystère de la tombe, du moins c’est ce que ses détracteurs espéraient.

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La bonne nouvelle de la présidence Trump : les imbéciles peuvent être bons !


2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – Le 11 janvier 2018 – Source The Saker

Dans quelques jours, une année aura passé depuis l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis. À cette occasion, je crois qu’on peut dire raisonnablement que presque tout le monde, à l’exception des néocons et de quelques partisans inconditionnels, est totalement consterné par ce que l’année dernière a apporté aux États-Unis et à la planète. Ceux qui haïssaient Trump ne le haïssent pas moins, tandis que ceux qui avaient quelques espoirs dans Trump, comme moi, doivent accepter que ces espoirs ne se sont jamais concrétisés. Je pense que si nous imaginons une présidence Hillary, le mot « diabolique» serait une bonne manière de décrire ce à quoi une telle présidence aurait probablement ressemblé. De même, si je devais choisir un seul mot pour décrire la présidence de Trump, au moins jusqu’à présent, je pense que ce serait « stupide ». Je ne me donnerai même pas la peine, comme je l’avais prévu d’abord, d’énumérer toutes les choses stupides que Trump a dites et faites depuis son investiture (ceux qui pensent autrement devraient interrompre leur lecture ici).

Je dirai que cela ne me fait aucun plaisir d’écrire ceci parce que j’ai aussi eu l’espoir que Trump tiendrait au moins quelques-unes de ses promesses électorales (même si la plus grande partie de mon soutien à son égard était basée sur le fait qu’il n’était pas Hillary qui, je le crois encore, aurait amené les États-Unis et la Russie à se faire la guerre). En plus, chaque fois que je me rappelle le discours d’investiture de Trump, j’éprouve ce douloureux sentiment d’une occasion très importante et totalement manquée : enfin restaurer la souveraineté des États-Unis en faveur du peuple étasunien et revenir a une politique internationale civilisée et rationnelle. Hélas, cela ne s’est pas produit et c’est une réalité que nous devons accepter et affronter. Continuer la lecture

Trump tranche le nœud gordien des intrications à l’étranger

Trump Cuts the Gordian Knot of Foreign Entanglements


Patrick ARMSTRONGPar Patrick Armstrong – Le 2 janvier 2017 – Source Strategic Culture

Le président Trump est un nouveau phénomène sur la scène politique américaine. Ce n’est pas un homme politique professionnel qui mendiait des fonds mais un homme riche qui dépensait son propre argent et récoltait de l’argent sur son propre nom : il arrivait dans son bureau sans être encombré d’obligations. Libre d’une histoire en politique, il ne doit rien à personne. Ajoutez à cela sa personnalité, sa folie des grandeurs et ses tweets de fin de nuit, et la médiacratie des experts commentateurs est dans un furieux état d’incompréhension.

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En coupant ses financements à l’Autorité Palestinienne, Trump rendrait service aux Palestiniens


En voilà une menace ! En fait Trump rendrait service aux Palestiniens en coupant les aides à l’AP !


Abdel Bari Atwan

Par Abdel Bari Atwan – Le 8 janvier 2018 – Source Chronique de Palestine

Tout comme de nombreux Palestiniens, j’implore Dieu que le président américain Donald Trump mette sa menace de couper la subvention annuelle de 300 millions de dollars de l’Autorité palestinienne (AP) à exécution – et que les donateurs européens lui emboitent le pas. Car cela signifierait l’effondrement de l’Autorité palestinienne (AP) et des accords d’Oslo qui l’ont instaurée en échange de la cession de 80% du territoire palestinien et de la reconnaissance de l’État israélien. Continuer la lecture