Ali Khamenei : L’Iran ne cède jamais aux menaces, les États-Unis ont perdu tout honneur (VOSTFR)


Par sayed7asan – Le 26 mai 2015 – Source sayed7asan

Discours du Guide Suprême de la République Islamique d’Iran, Sayed Ali Khamenei, durant une rencontre avec des enseignants – 06 mai 2015

Préambule

Dans ce discours, Sayed Ali Khamenei rappelle les raisons de l'hostilité de l'Occident contre l'Iran, à savoir le fait qu'il s'agit d'une grande puissance indépendante et anti-impérialiste qui a su résister à toutes les tentatives de déstabilisation orchestrées depuis l'extérieur. Comme pour le rapprochement avec Cuba, il s'agit pour les États-Unis d'un aveu d'échec de leur politique d'agression totale (économique, militaire, diplomatique, médiatique, etc.) visant à imposer un changement de régime à des nations qui jouissent d'un très grand soutien populaire. Sayed Khamenei dénonce les menaces d'attaque militaire comme de vaines fanfaronnades, et rappelle avec l'exemple de l'agression américano-saoudienne contre le Yémen que les États-Unis ont perdu tout honneur et toute respectabilité au Moyen-Orient et dans le monde.

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Russie, Turquie et le nouveau sirtaki grec

F.William Engdhal

F.William Engdhal

Par William Engdhal – Le 20 mai 2015 – Source New Eastern Outlook

L’Union européenne a un talent surnaturel pour se tirer une balle dans le pied ces jours-ci. Sous la forte pression d’une  administration washingtonienne russophobe et de divers gouvernements de l’UE, également russophobe, Bruxelles a décidé,  l’année dernière, de prendre des mesures pour bloquer les accords bilatéraux entre l’entreprise d’État Gazprom et certains pays de l’UE, comme la Grèce et la Bulgarie, d’achat du gaz livré par un nouveau gazoduc russe qui s’appelait South Stream, le symétrique au sud du gazoduc North Stream par laquelle Gazprom alimente l’Allemagne.

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Le Mistral, histoire belge ? Non, de Hollande, celui qui dirige un pays bas.


Par Harrison Koehli – Le 11 mai 2015 – Source Russia Insider

La France s’abaisse à un tel niveau de servilité envers son maître US, que cela devient inimaginable.

La Russie insiste pour que la France ne vende pas les vaisseaux de guerre, qui incluent des éléments de fabrication russe, à tout autre pays qu’avec son accord explicite.

Les deux porte-hélicoptères aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire

Donc, la France et la Russie avaient un accord. La France allait assembler des porte-hélicoptères de dernier cri pour la Russie. Celle-ci produirait quelques éléments des vaisseaux, puis la France les réceptionnerait  pour les terminer. L’accord a été signé en 2011. L’argent versé : $1,25 Mds. Le premier vaisseau aurait dû être livré en novembre 2014. Mais depuis lors, la France s’est engagée dans une histoire géopolitique délirante et interminable, retardant leurs départs et suggérant même l’idée qu’ils n’honoreraient pas l’accord passé, après tout.

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La Russie domine l’Ouest


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexandre Mercouris – Le 30 avril 2015 – Source Russia Insider

Le commentateur de Bloomberg, Léonid Bershidsky, confirme ce que nous avions toujours prédit. L’Ukraine se trouve enfermée dans un étau, alors que la Russie tient toutes les cartes entre ses mains, son économie retrouvant de la vigueur avec le retour des investisseurs occidentaux.

 

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La Russie, l’Iran et la Chine pour l’Eurasie


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – le 18 avril 2015 – Source Russia Insider

La Russie, l’Iran et la Chine partagent des intérêts et une vision eurasienne. Les récentes ventes d’armes importantes de la Russie à l’Iran et à la Chine arrivent dans un contexte de renforcement des liens Chine-Iran avec l’intention de Moscou et de Pékin d’arrimer l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai.

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Poutine : les sanctions vont continuer


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 17 avril 2015 – Source Russia Insider

Poutine a dit clairement, dans sa séance marathon de questions et réponses, qu’il ne s’attend pas à ce que la Grèce mette son veto au renouvellement des sanctions.

 

 

La « ligne rouge » d’Obama. Euh… soyons clairs, euh, ça va vous coûter… euh, ne vous y trompez pas… euh. Le couple: Je pense pas qu’il prend ça au sérieux!

Poutine a tenu une nouvelle séance marathon de questions et réponses le 16 avril 2015. Parce qu’il y avait moins de problèmes urgents cette fois, la séance avait moins de contenu dramatique que d’autres. Dans un contexte d’amélioration constante de l’économie, Poutine était détendu et confiant. Sur le conflit ukrainien, il n’avait rien de nouveau à dire.

Poutine a cependant soulevé un point dont l’importance a été largement omise. Il a dit clairement qu’il s’attend à ce que les sanctions se prolongent au-delà de cette année. C’est le point de vue officiel du gouvernement russe, dont les projections économiques sont basées sur des sanctions restant en place toute l’année 2015 et au-delà.

Même en tenant compte du fait que Poutine a dit aussi que le conflit en Ukraine est le prétexte des sanctions plutôt que leur cause, cela signifie qu’il n’attend pas que ce conflit prenne fin cette année. Même si le conflit en Ukraine est seulement un prétexte pour les sanctions, il est difficile de voir comment elles pourraient continuer si le prétexte pour les maintenir n’existe plus.

Ce que cela signifie est que la crainte qu’éprouvent encore certaines personnes que la Russie va sacrifier la Novorussie en échange d’une levée des sanctions n’a aucun fondement. Un tel accord n’est clairement pas envisagé ni en préparation. Poutine, en fait, n’a donné aucune indication à propos d’un tel accord pendant la séance de questions et réponses, ni d’ailleurs aucun autre responsable russe.  Au contraire, il a insisté sur la mise en œuvre complète par Kiev des accords de Minsk.

Par ailleurs, les commentaires de Poutine montrent aussi que les Russes n’attendent pas que le nouveau gouvernement grec dirigé par Syriza oppose son veto au renouvellement des sanctions sectorielles de l’Union européenne en juin. Les affirmations sur une sorte d’accord en suspens où la Russie apporterait un soutien financier à la Grèce en échange d’un vote de cette dernière contre les sanctions sont manifestement fausses. Comme c’est une certitude que les sanctions ont été discutées pendant la récente visite à Moscou du Premier ministre grec Tsipras, cela doit signifier que Tsipras a dit à Poutine de ne pas s’attendre à ce que la Grèce mette son veto aux sanctions au moment de leur renouvellement en juin.

Ce que cela signifie est que les attentes (ou les craintes) que certains ont d’un réalignement fondamental des relations de la Grèce avec la Russie et l’Ouest sont également infondées. Je suis sûr que personne d’important à Moscou n’a jamais pensé qu’elles l’étaient.

Je soulève ces points parce qu’il y a eu un excès d’optimisme récemment à propos de la suppression des sanctions. Les commentaires de Poutine montrent que l’optimisme est déplacé. Les résultats économiques du premier trimestre de cette année montrent que leur impact a été de toute façon grossièrement exagéré et que l’économie russe peut prospérer malgré les sanctions.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

 

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Newsweek ou le chemin de Croix de la presse système


Par Phil Butler – Le 14 avril 2015 – Source Russia Insider

L’économie à l’épreuve des balles de la Russie est-elle prête à décoller ?

Newsweek et d’autres médias dominants occidentaux sont en train de revenir sur leur comportement anti-russe déraisonnable. Les sanctions massives contre la Russie ont détruit des fortunes, mais n’ont pas conduit au résultat escompté par les dirigeants occidentaux.

Vladimir Poutine avec l’adjoint du Premier Ministre, Dmitry Rogozin et le dirigeant de Roscosmos Igor Komarov.

Observer le cours de la politique étrangère, son déclin et le virage dans les affaires concernant la Russie est une expérience gratifiante pour tous les modérés dans le monde. Bill Powell, dans Newsweek, assure aux fidèles du journalisme sur la terre qu’il y a un espoir aujourd’hui même pour les médias dominants. Malgré les sanctions des États-Unis et de l’Union européenne destinées à paralyser l’économie russe, les dernières initiatives économiques de Vladimir Poutine ont apparemment sauvé le Jour de la victoire russe.

L’article de Newsweek, Quelles sanctions? L’économie russe se développe de nouveau, est symbolique à plusieurs égards d’une rupture dans le courant hostile envers la Russie. Powell accomplit en quelque sorte un acte de foi et de crédibilité en soulignant comment le récent dégel n’est «pas exactement ce que l’Ouest espérait». Contre ce qui semblait être des obstacles économiques insurmontables, le rouble de Poutine a rebondi, les réserves de change sont en hausse et les recettes du gouvernement russe ont même dépassé les attentes.

La Russie peut résister économiquement aux balles

Le PDG de Severstal, Alexey Mordashov

Alors que les prix du pétrole brut et de l’énergie ont durement frappé les entreprises russes, ils ont permis à l’industrie russe d’atteindre les profits les plus élevés de son histoire récente. Cela et d’autres stimuli inattendus, comme résultat secondaire des sanctions, énonce une sorte de désastre politique à Washington, Londres et Bruxelles. On peut trouver la substantifique moëlle de cette histoire de Newsweek dans l’index MICEX, et au niveau micro-économique, avec des sociétés comme le sidérurgiste Severstal (nouvel accord Renault-Nissan). Pour ceux qui ne sont pas familiers de l’industrie lourde, le prix de l’acier, pour les constructeurs automobiles et d’autres marchés, dépend des coûts de l’énergie utilisée pour le produire. Lorsque j’étais à Nucor Steel en Amérique, à part les coûts de la ferraille et d’autres matériaux bruts, la quantité d’électricité utilisée pour la production d’acier était énorme, un facteur critique de viabilité. La volatilité des coûts de fabrication, en univers concurrentiel, ouvre ou ferme les marchés. La plongée des prix de l’énergie, combinée avec d’autres bénéfices coût/revenu que Powell décrit ont permis au ministre des Finances de Poutine d’orienter la marge de manœuvre fiscale vers la croissance.

Les yeux doux des médias dominants

Alors que l’analyste de Newsweek soit loin d’être un modéré lorsqu’il s’agit de la détente entre l’Est et l’Ouest, sa conclusion sur Poutine est solide. Le dirigeant russe que les démocraties occidentales ont essayé de détruire par tous les moyens sait exactement où il va. Ce qui est tellement intéressant dans le papier du Newsweek, ce sont les informations qui contreviennent aux goûts de la BBC et d’autres du même acabit, dans une seule journée. Le gros titre de la BBC dit : «Les Russes se sortent de la crise économique», citant une correspondante diplomatique et experte reconnue de la Russie, Bridget Kendall. Vue la disparité entre la vision Newsweek/Bloomberg sur la résilience de la Russie et la position de la BBC, via Kendall, il apparaît que la concurrence journalistique est encore vivante et bien vivante. Pour sa part, Kendall n’a visiblement pas examiné les données économiques. Son article parle d’usines fermées et de commerçants en détresse, alors que ce n’est tout simplement pas le cas. Même ici, en Allemagne, on peut trouver des écriteaux à louer partout, des usines délabrées et fermées, et l’inefficacité récompensée par la faillite. Kendall semble être victime de la partialité de la BBC, ou alors on l’a aidée à le formuler.

Source Bloomberg

Cependant, on s’appuie sur la réalité pour les décisions de placement, le gouvernement russe a clairement surpassé toute son opposition ces derniers mois. La guerre économique et médiatique contre Poutine et la Russie qui était si évidente lorsque le rouble s’est effondré il y a quelques mois, s’est délitée sous nos yeux, si je ne me trompe. Nous le voyons dans le manque d’harmonie, déjà mentionnée, entre la BBC et les opinions de Bloomberg, Forbes, et même du Washington Post récemment. Le tableau ci-dessous montre une réalité économique distincte. Le gourou de l’investissement de Forbes, Kenneth Rapoza, a signalé hier seulement le Brésil et la Russie avec la mention achetez dans un secteur censément en déroute. Rapoza est intelligent et à l’écoute du Saint Graal des investisseurs, le rendement. Je pourrais continuer, mais la tendance semble claire, le courant dominant a été forcé de revenir à la réalité.

Prends la mise… et tire-toi

Si on évalue ce qui est certainement une rupture dans la tonalité des articles des médias sur la Russie, et d’autres facteurs que nous voyons dans la politique de l’Union européenne et des États-Unis, on peut dire avec certitude que les sanctions contre la Russie ont été et sont une stratégie qui a échoué, et qui se retourne contre ses auteurs. Une intervention de Sahra Wagenknecht, vice-présidente du parti de gauche allemand Die Linke et députée au parlement – dont nous avons parlé l’autre jour – avait prédit ce retour de bâton. Éperonnée par Washington et Londres, l’UE a prononcé des sanctions censées forcer la main de la Russie. Aujourd’hui, nous voyons la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, la République tchèque et d’autres pays rejeter non seulement ces sanctions, mais aussi toute la rhétorique antirusse. Wagenknecht affirme que cette politique a détruit l’Ukraine et nui à l’Europe en même temps. Je pense qu’on dira probablement la même chose de l’Amérique et du Royaume-Uni, au bout du compte. L’euro a subi un gros coup, le dollar a de nouveaux concurrents, la Chine et la Russie, et un éloignement généralisé vis-a-vis des États-Unis en direction des BRICS est aujourd’hui une réalité majeure. Même en considérant le potentiel du marché économique et d’investissement interne de la Russie comme un cas singulier, aucun pays n’a davantage de potentiel de croissance aujourd’hui. Le tableau de Gazprom ci-dessous, montrant sa capacité énergétique en 2012 est un symbole.

Capacités installées en Russie à fin 2012

Une fois tous les faits et les discours pesés, dans un futur proche, la stratégie téméraire à des fins douteuses sera pleinement révélée. Que la situation en Ukraine soit totalement réglée ou non, faire monter la tension Est-Ouest en punissant la Russie n’était pas une stratégie judicieuse. Le prochain geste des investisseurs sera de profiter d’un marché proche et à l’épreuve des balles. Après tout, l’économie de la Russie a été touchée, sauf l’évier de la cuisine. Je lève mon chapeau à Bill Powell et à tous ceux qui vivent dans le monde réel.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

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Poutine et Tsipras se rencontrent aujourd’hui: les principaux éléments


Par Tyler Durden – Le 8 avril 2015 – Zerohedge.com

Alors que l’Allemagne est apparue en affirmant, à titre préventif et quelque peu défensif, que l’aide russe à la Grèce n’est pas affaire importante – un non-évènement

Comme le rapporte Bloomberg, le gouvernement allemand suggère que le prêt de la Russie à la Grèce serait un événement de routine.

Un pays qui emprunte à un autre «ce n’est absolument rien de spécial», déclare la porte-parole du ministère des Finances allemand Friederike von Tiesenhausen lorsqu’on lui demande si l’acceptation par la Grèce de prêts de la Russie serait en accord avec la politique européenne. «C’est le système financier international.»

Elle refuse de commenter spécifiquement la possibilité de prêts russes à la Grèce, dit que c’est «hypothétique» et «pour autant que je sache, pas à l’ordre du jour» de la visite de Tsipras à Moscou.

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Grand marché eurasiatique ou guerre nucléaire ?


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 6 avril 2015 – Source: Asia Times

Une source haut placée dans la diplomatie européenne a révélé à Asia Times que le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel n’y est pas allé de main morte avec Pékin, dans le but de faire dérailler son partenariat stratégique à plusieurs volets avec la Russie.

Pékin ne va pas nécessairement prêter l’oreille à ce geste politique de Berlin, car la Chine est trop occupée à accorder les cordes de son instrument qu’est la Nouvelle route de la soie paneurasiatique, qui implique des liens d’affaires et de commerce étroits à la fois avec l’Allemagne et la Russie.

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