Par Tim Kirby – Le 26 septembre 2019 – Source Strategic Culture

Les médias grand public et sociaux ont été dithyrambiques après le discours passionné de Greta Thunberg à l’ONU. Les paroles de Greta ont été considérées soit graves et audacieuses, soit celles, hystériques, d’un enfant gâté, selon votre point de vue et, en tant que personne vivant en Russie, il faut dire que sa diatribe est apparue comme profondément offensante d’un point de vue culturel et très irrationnelle d’un point de vue écologiste, car un développement révolutionnaire vers un avenir écologiquement sûr est en cours de développement en Russie.

Il apparaît inexplicable à nombre d’observateurs que la Russie, l’un des principaux producteurs de pétrole, n’aide pas son allié à survivre à l’une des crises du pétrole les plus marquées qu’il ait jamais connues, mais à y regarder de plus près, et en y réfléchissant bien, on peut comprendre que la Russie entend faire un usage politique de la crise, afin de forcer la Syrie à adopter de nouvelles concessions dans son processus de réforme constitutionnelle en cours, et à enclencher un « retrait programmé » honorable de l’Iran hors de Syrie : il est probable que Moscou ne « volera pas au secours » de Damas avant que cette dernière n’ait accepté ce que Poutine en attend depuis à présent deux ans déjà.
File d’attente pour l’essence à Damas – source 
Cela a été présenté poliment comme un « compromis » franco-allemand lorsque l’UE a hésité à adopter une directive sur le gaz qui aurait sapé le projet Nord Stream 2 avec la Russie.


