Je commence par les deux plus grands ressorts utilisés pour créer des effractions psychiques et soumettre les médecins, par le harcèlement, à la «politique sanitaire» : la terreur et la culpabilisation.
Par Zineb Deheb − Le 23 avril 2022
La terreur 1
L’explication la plus probable aux erreurs de jugement des médecins est malheureusement la terreur qui a saisi une partie d’entre eux face à l’épidémie de Sars-CoV-2. La peur n’est pas un sentiment à reprocher en général. Elle est simplement malvenue dans le milieu médical, surtout sur une durée de plus de deux ans.
Dès le début de la formation médicale, la maladie nous envahit : nous voyons les malades, nous sentons leur odeur, nous les touchons, nous rêvons d’eux. Le vocabulaire de la maladie envahit notre champ lexical. Nous sommes les héritiers de médecins qui n’avaient pas froid aux yeux et qui distinguaient le diabète insipide du diabète sucré en goûtant l’urine de leurs patients. Les chirurgiens se blessent régulièrement les mains avec du matériel souillé et continuent leur travail sans s’imaginer mourir de cirrhose ou du SIDA. Dans ma pratique, j’ai déjà côtoyé un patient atteint de lèpre sans craindre pour autant l’amputation et je n’en tire aucune fierté. Si les médecins devaient se retrouver confrontés à leur finitude et à leur fragilité devant chaque malade contagieux, ils ne pourraient plus ni raisonner ni exercer. Continuer la lecture


C’est une certitude — ni les désastres naturels, ni même les politiques de gestion de la pandémie ne sont responsables de la montée fulgurante des prix de l’essence à la pompe. La véritable tempête qui frappe l’économie mondiale est la spéculation financière.
Pendant la période précédant l’invasion de l’Irak, en 2003, Washington proclamait au monde entier que l’Irak était en possession d’armes de destruction massive. Bien que l’administration Bush ne disposait d’aucune preuve réelle pour étayer cette affirmation, cela ne fut pas un obstacle à la poursuite du plan d’action souhaité. Les preuves nécessaires ont été inventées, et les preuves contradictoires ont été autoritairement reboutées. L’exemple suivant est instructif. José Bustani, le directeur fondateur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), s’efforçait à l’époque de faire accepter l’Irak comme membre de l’OIAC, car cela aurait permis des inspections approfondies, et Bustani s’attendait pleinement à ce que ces inspections confirment ce que ses propres experts en armes chimiques lui avaient déjà dit, à savoir que toutes les armes chimiques de l’Irak avaient déjà été détruites, dans les années 1990 après la guerre du Golfe. La réponse de l’administration Bush à Bustani a été rapide : John Bolton, alors sous-secrétaire d’État, lui a donné vingt-quatre heures
Le spectacle a eu lieu et est maintenant terminé. Les images du G7 étaient censées illustrer la prolongation du moment unipolaire et de ses prétendues valeurs – Macron l’a décrit comme une réunion de « famille », après une longue interruption, et Johnson a fait remarquer que cela faisait penser à un « retour à l’école », avec de vieux camarades qui se pressent autour d’eux, après les « vacances ». L’Occident est de retour, face aux « bêtes de l’Est » autocratiques – c’est ce que dit le nouveau discours des États-Unis et de l’UE – sans la moindre ironie – alors que les démocraties se mobilisent contre la menace de « l’Est ». L’Occident est le meilleur, la démocratie est la meilleure, et elle fonctionne mieux aussi … et elle gagnera toutes les courses !