Par Matthew Ehret − Le 15 juillet 2020 − Source Strategic Culture
Comme tout le monde, j’aimerais vivre dans un monde sans pollution.
J’adorerais voir la civilisation humaine trouver un équilibre avec la nature et au risque de ressembler à un idéaliste naïf, je crois sincèrement que c’est finalement notre destin en tant qu’espèce.

Le prince Charles et le gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney – Photo SCF ©

La reprise économique soutenue par elle-même est un fantasme qui s’est évaporé.
Par
Si ce – premier ? – été de la Covid-19 a révélé quelque chose sur la version actuelle de notre civilisation, c’est l’épuisement profond d’une culture réduite à repasser, en boucle, le film de ses activités autrefois vitales. Beaucoup de choses que nous espérons voir revenir, sont probablement parties à jamais sous la forme que nous leur connaissions, même si elles finiront par revenir dans une autre configuration, à échelle réduite, mais peut-être plus fine en qualité.
La situation change rapidement en Asie, et l’Inde se trouvera rapidement dans une position difficile.

La Réserve fédérale américaine – la Fed – est le grand catalyseur. C’est le moteur qui pousse l’Amérique à la recherche de la primauté. La capacité, apparemment illimitée, de la Fed d’imprimer de l’argent ; son soutien à toutes les dépenses du gouvernement américain, suppriment simplement toute limite significative aux actions américaines. Cela crée l’illusion convaincante qu’il n’y a aucune conséquence aux actions du gouvernement américain. Les États-Unis estiment avec suffisance qu’ils gagnent la guerre commerciale. Ils peuvent sanctionner le monde à volonté, pour l’usage fait du dollar américain.