Ceux qui ne voient pas la fragmentation, les pénuries et les lignes de bataille tracées seront surpris par l’accélération du dénouement.
Par Charles Hugh Smith − Le 18 septembre 2020 − Source Of Two Minds
Je suis récemment tombé sur l’idée que l’inflation est un problème d’optimisation à deux facteurs : l’inflation est nécessaire à la macro-économie – du moins c’est ce qu’on nous dit – et donc l’astuce pour les décideurs politiques, et leurs statisticiens qui mesurent l’économie, est de maximiser l’inflation dans l’économie, mais seulement jusqu’au point où cela n’étouffe pas les entreprises, et ne laisse pas mourir de faim les travailleurs.
La reprise économique soutenue par elle-même est un fantasme qui s’est évaporé.
Qu’est-ce qui distinguera les nombreux pays qui s’effondreront et ceux qui survivront – où même prospèreront – dans les vingt-cinq prochaines années, alors que la stabilité disparaît autour d’elles ? Comme je l’explique dans mon récent livre 
Ces réparations de fortunes finissent par paralyser les mécanismes nécessaires pour réellement résoudre les sources systémiques de la crise. Nous pouvons ajouter une troisième certitude aux deux standards (décès et impôts) : les règles vont soudainement changer lorsqu’une crise financière va frapper. Pourquoi est-ce une certitude ? La réponse est complexe, car elle s’appuie sur la nature humaine, la politique et la structure des sociétés / économies régies par les États centralisés (gouvernements).
Vous n’avez pas besoin d’une armée pour parvenir à une domination mondiale. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un crédit bon marché pour acheter tout ce qui génère la plus haute valeur et / ou revenu.
