Adresse de Vladimir Poutine au bureau du Service fédéral de sécurité


Le 26 mars 2015 – Source thesaker.is

Vladimir Poutine a pris part à une réunion du bureau du Service fédéral de sécurité. Les participants ont passé en revue les résultats des opérations de ce service et fixé les objectifs prioritaires pour 2015.

Le président de la Russie Vladimir Poutine

Bonjour, chers collègues,

Nous accordons toujours une grande importance au travail des organismes clés en matière de sécurité nationale. Aujourd’hui, dans le cadre de cette réunion de son bureau, nous allons passer en revue les résultats des opérations du Service fédéral de sécurité en 2014 et définir des priorités pour l’avenir.

J’aimerais commencer par vous dire que, comme vous le savez tous, l’année dernière n’a pas été facile. La situation mondiale s’est aggravée. Nous avons observé des tensions croissantes au Moyen-Orient et dans de nombreuses autres régions du monde, tandis qu’un coup d’État provoquait une guerre civile en Ukraine.

La Russie déploie des efforts importants pour réconcilier les parties et normaliser la situation. Nous avons déjà reçu et nous continuons à recevoir des milliers, et même des centaines de milliers de réfugiés, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter une catastrophe humanitaire.

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Les dix réalisations majeures de Poutine


Par Alexey Zernakov – Le 26 mars 2015 – Source Fort Russ

Le 7 mai 2000, inauguration de Poutine

Il y a quinze ans, le 26 mars 2000, Vladimir Poutine a été élu pour la première fois à la présidence de la Fédération de Russie. Après son arrivée au pouvoir dans une période difficile, il n’a pas seulement réussi à garder le pays uni. Quinze ans plus tard, nous pouvons dire : nous sommes redevenus une grande puissance avec une économie et une industrie développées, une armée et une marine puissantes. Et peut-être que tout n’est pas rose aujourd’hui, mais en l’an 2000 beaucoup de monde pensait que le pays était fini. Cependant, Poutine a réussi à prouver aux Russes et au monde entier que nous ne pouvions pas être aussi aisément manipulés.

En quinze ans, grâce au tigre agile – comme les journalistes chinois affectionnent d’appeler le président Vladimir Poutine – notre pays est de nouveau respecté.

Nous avons décidé de faire notre propre inventaire des réalisations de Vladimir Poutine et de son équipe durant les quinze dernières années, assistés par des experts de Nightly Moscou :

1. SAUVETAGE DE LA RUSSIE du péril de la désintégration

Alexei Moukhine, politologue, directeur du Centre d’information sur la politique

Le rôle de Poutine dans la préservation de l’unité de la Fédération de Russie est fondamental. Le changement dans la division administrative et territoriale de la Russie, avec la création de sept districts fédéraux, a permis d’abord de ralentir puis d’inverser les processus qui menaient à un effondrement direct de la Russie en plusieurs entités de pseudo-États. Heureusement, Boris Eltsine a compris ce qui se passait et a démissionné de son poste de président. Vladimir Poutine a su identifier à temps les menaces existantes et a pris un certain nombre de mesures préventives.

2. LA FIN DE LA GUERRE EN TCHÉTCHÉNIE

Viktor Murakhovsky, rédacteur en chef de la revue Arsenal de la Patrie

N’oubliez pas fameuse phrase de Poutine: « J’irai les buter jusque dans les chiottes, s’ils y sont ». Comme nous nous en souvenons, il faisait allusion aux terroristes dans le Caucase du Nord. Et Poutine a joué un rôle énorme afin que la Première campagne tchétchène, culminant avec la capitulation de Khasavyurt, soit oubliée.  L’armée russe régénérée a joué un rôle décisif dans la défaite des terroristes. Le facteur clé n’était pas seulement l’efficacité des forces armées et internes, mais surtout que la direction du pays a exprimé une ferme volonté politique.

3. RETOUR DE LA RUSSIE sur LA SCÈNE INTERNATIONALE

Mikhail Panchenko, politologue

Au cours des quinze dernières années, la Russie était classée entre la vingtième et la trentième place en terme d’influence sur la politique mondiale, nous sommes maintenant dans le top trois – avec les États-Unis et la Chine. Les premiers principes idéologiques impératifs ont été fixés dans le discours de Vladimir Poutine à Munich en 2007. Mais le premier cas appliqué qui a montré notre volonté inflexible a eu lieu en août 2008 en Ossétie du Sud. La Russie s’est levée et a dit: «Demain, nous allons vivre avec de nouvelles règles.»

4. LA CRÉATION D’UN BUDGET orienté vers le social

Maxim Safonov, docteur en sciences économiques, professeur

Au cours des quinze dernières années, des mesures sérieuses ont été prises et le budget de notre pays est devenu véritablement orienté socialement. Mais il n’y a pas de limite pour l’amélioration, et je pense que nous ne devrions pas nous arrêter là. Un bon exemple est la joie des habitants de la Crimée après être devenus une partie de la Russie. Parce que les pensions et les prestations sociales se sont relevées immédiatement au niveau national. Hier, j’étais dans une assemblée générale de l’Académie des sciences de Russie, où le Premier ministre Dmitri Medvedev parlait. Il a dit clairement que les obligations sociales seront remplies, malgré les difficultés économiques.

5. Le paiement anticipé des dettes de l’état

Vladislav Ginko, économiste, professeur de l’Académie russe du Service national de l’économie et de l’état

Sous Vladimir Poutine, la Russie a réussi à réduire de manière significative les arriérés dus aux institutions financières internationales. Actuellement la Russie emprunte évidemment sur les marchés étrangers, mais par rapport au produit intérieur brut, ce montant est faible. C’est très important car cela nous donne la possibilité de poursuivre une politique indépendante. Parce que les prêts d’organisations internationales sont très souvent accompagnés de lourdes contraintes, souvent cachées derrière une formulation vague. Mais presque toujours, après de telles réformes le niveau de vie de la population plonge – nous le voyons aujourd’hui en Ukraine. Et, bien sûr, si nos dettes étaient plus élevées, les sanctions seraient plus difficiles à supporter.

6. LA CRÉATION DU FONDS DE STABILISATION ET DU FONDS POUR LE BIEN-ÊTRE NATIONAL

Boris Shmelev, professeur, chef du Centre de l’Institut de politique étrangère russe sur l’Economie, RAN

La création de ces institutions financières a été largement initiée par Vladimir Poutine lui-même. D’énormes quantités d’argent ont été employées à cet effet – environ deux mille milliards de dollars que le pays a tirés de la vente de pétrole et de gaz dans des conditions de marché favorables. Et cet argent nous permet maintenant d’atténuer les effets de la situation de crise économique. À de nombreux égards, le Fonds de stabilisation servira à compléter les obligations sociales du gouvernement.

7. la Réforme de l’armée et du complexe militaro-industriel

Igor Korotchenko, rédacteur en chef du magazine Défense Nationale

Aujourd’hui, nous avons qualitativement de nouvelles forces armées. Il n’est pas exagéré de dire que nous avons aujourd’hui l’une des meilleures armées dans le monde. Ce fait est largement reconnu, y compris par nos adversaires. C’est par la gouvernance de Poutine que nos forces armées sont à nouveau respectées. Au cours des quinze dernières années, nous avons restructuré le complexe militaro-industriel. A l’initiative du Président, de puissantes holdings verticalement intégrées ont été créées, dont chacune regroupe l’ensemble de la chaîne, des études à la fabrication. En conséquence,la Russie occupe le deuxième rang dans le monde pour l’exportation d’armes.

8. CRÉATION DES ASSOCIATIONS DANS LE CADRE DE L’UNION DES ÉTATS INDÉPENDANTS

Sergueï Markov, directeur de l’Institut d’études politiques, membre de la Chambre publique de la Russie

La création de ces associations est la clé du développement économique durable. Voici l’émergence de nouveaux marchés, et la possibilité de développement conjoint de technologies. Mais de façon générale, il s’agit en fait la volonté de notre peuple. Les Russes veulent rester proches de ces peuples avec lesquels ils ont vécu dans le cadre de l’Empire russe et de l’Union soviétique. Et surtout, nous voyons une réponse positive chez nos pays partenaires. Les initiateurs des associations d’intégration sont, sans aucun doute, le président de la Russie, Vladimir Poutine, et le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev.

9. LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER 2014 À SOTCHI

Yelena Isinbayeva, double championne olympique de saut à la perche, et maire du village olympique en 2014

Une réalisation majeure n’est pas seulement que nous avons eu de grands Jeux Olympiques du point de vue de l’organisation, mais que des gens venus du monde entier ont découvert une nouvelle Russie : forte, moderne et victorieuse. J’ai travaillé avec beaucoup de gens, j’ai vu de l’intérieur et j’ai remarqué comment leur opinion est passée du soupçon à l’étonnement. Mais combien étaient sceptiques au début ! Rappelez-vous comment, en 2007, grâce à l’intervention personnelle de Vladimir Poutine lors de la réunion du Comité d’organisation au Guatemala, nous avons pu faire pencher la balance en notre faveur pour accueillir les jeux.

10. RÉINSERTION EN RUSSIE de la Crimée

Dmitry Orlov, politologue, directeur de l’Agence pour les communications politiques et économiques

La réintégration de la Crimée à la Russie était d’une grande importance pour l’ensemble du pays. D’un point de vue politique, il a contribué à créer et développer une nouvelle coalition soutenant le gouvernement, il a fait émerger le phénomène de la mobilisation patriotique de l’opinion publique, qui continue encore à ce jour. Cet événement est aussi appelé le printemps russe. Aujourd’hui, selon les centres de recherche, cet effet n’est toujours pas épuisé. Bien sûr, la réintégration de la Crimée était une étape très importante, mais, surtout, il s’agit juste de l’un des épisodes de l’ère de Vladimir Poutine.

Alexey Zernakov

Traduit du russe par Kristina Rus

Traduit de l’anglais par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Nous vivons en état d’alerte militaire permanent


Rostislav Ishchenko

Par Rostislav Ishchenko – Le 25 mars 2015 – Source thesaker.is

Pour la deuxième année consécutive, des exercices militaires se déroulent de façon pratiquement ininterrompue en Russie. Le nombre de troupes ainsi mobilisées est comparable, voire supérieur aux effectifs ayant pris part au plus vaste exercice organisé par l’Union soviétique et l’alliance militaire du Pacte de Varsovie – et ce, même si les forces armées soviétiques totalisaient 3,5 millions d’hommes en 1991, alors que celles de la Fédération de Russie actuelle en comptent à peine 1,5 million.

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Valéry Giscard d’Estaing:
La France, l’Europe, le monde…

Le 23 mars 2015 – Source Fort Russ

Entretien avec Valéry Giscard d’Estaing*
Cet entretien a été conduit par Isabelle Lasserre**

Dans ce stimulant entretien exclusif, Valéry Giscard d’Estaing a accepté, pour Politique Internationale, de décrypter les turbulences qui agitent la planète. De la crise ukrainienne au conflit israélo-palestinien en passant par l’avancée de Daech en Irak et en Syrie, l’ancien président livre son interprétation des principaux dossiers du moment. Comme le lecteur s’apprête à le découvrir, celui qui est également le maître d’œuvre de l’ambitieux projet Europa – la création, au sein de l’UE, d’un ensemble fort et fédératif qui permettra à l’Union de progresser sur la voie tracée il y a soixante ans par les pères fondateurs – n’a rien perdu de sa profondeur de vues, de sa force de conviction et de son humour.

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Par-delà la Gauche et la Droite, au-delà des Rouges et des Blancs

Par Nina Kouprianova, le 14 mars 2015 – Source Ninabyzantina

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L’année 2014 a assisté à une poussée de patriotisme sans précédent dans la Russie contemporaine, qui a entraîné la vulgarisation de la notion d’un Monde russe. L’une des raisons pour cette augmentation du sentiment patriotique fut le retour à bon port de la Crimée, après l’immense majorité de votes en faveur d’une telle mesure dans un référendum il y a un an, exprimée par ses résidents, en majorité d’origine russe. Le début de la guerre de libération dans le Donbass, contre le régime de Kiev soutenu par l’Ouest, est la deuxième. Cette guerre a vraiment exposé les enjeux qui sous-tendent l’existence du Monde russe. Celui-ci n’est pas ethnique, mais un concept de civilisation, qui englobe une culture partagée, une histoire commune et une langue répandue dans tout l’espace eurasien, suivant des schémas traditionnels. Jusqu’à un certain point, et malgré des différences idéologiques évidentes, l’Empire russe et l’URSS représentaient la même entité géopolitique. Un aspect particulièrement digne d’intérêt, lorsque l’on s’intéresse à la crise actuelle du Donbass, est le symbolisme, autant religieux qu’historique, qui recouvre les références habituelles, mais obsolètes, d’un affrontement Droite contre Gauche. Dans le contexte russe, il est également nécessaire de s’affranchir des séparations Rouges contre Blancs instituées par la Révolution communiste. Le fait que cette guerre ait encouragé les Russes à examiner la raison d’être de leur pays est tout à fait remarquable. Pendant deux décennies, les citoyens russes n’avaient pas d’idéologie officielle, celle-ci étant interdite par la Constitution [de la Fédération de Russie], celle-ci étant basée sur des modèles occidentaux. L’émergence d’une nouvelle manière de penser en Russie, devrait apparaître plus évidente, une fois que nous nous intéresserons au sens des insignes religieux, aux guerres passées (la guerre civile russe et la Grande Guerre patriotique), ainsi qu’à la question de l’idéologie dans le monde Postmoderne.

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Le président français : la Russie est un pays ami

Le 21 mars 2015 – Source Russia Insider

Le président Hollande a affirmé que la mise en œuvre des Accords de Minsk est le moyen de résoudre le conflit en Ukraine.

PARIS, 20 mars. /TASS/. La Russie est un pays ami a déclaré le président français François Hollande dans une interview au magazine Society publiée vendredi.

«Pour moi, Vladimir Poutine est d’abord le président de la Russie, a souligné Hollande, commentant ses relations avec le dirigeant russe. Quand je lui parle, je parle à la Russie, et c’est un pays que je respecte, un grand pays, un pays ami», a-t-il affirmé.

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Stephen Cohen :
La guerre entre L’Otan et la Russie est une réelle possibilité.

Le 22 mars 2015 – Source Russia Insider

Le Professeur Stephen Cohen : Nous avons un gros problème

Le professeur Stephen Cohen est l’une des autorités les plus respectées sur la Russie parmi les chercheurs américains et occidentaux. C’est un universitaire américain spécialiste de la Russie à l’Université de Princeton et à l’université de New York. Son travail se concentre sur l’histoire moderne de la Russie et la relation de la Russie avec les États-Unis.

Les points clés du discours extraordinaire de Cohen:

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Pourquoi l’Europe défie-t-elle les États Unis en rejoignant la banque d’investissement chinoise ?

Par Gabriel Domínguez – Le 18 mars 2015 – Source DW

Malgré les pressions américaines, les quatre plus grandes puissances économiques européennes ont décidé de rejoindre la Banque régionale d’investissement chinoise, vue comme une potentielle rivale de la Banque mondiale, sous tutelle américaine. Pourquoi ?

Même si la Chine n’a lancé l’initiative de cette Banque régionale asiatique de développement qu’en octobre dernier, elle est déjà présentée comme une rivale potentielle aux institutions financières établies telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement (BAD). Basée à Pékin, la Banque d’Investissement pour l’infrastructure asiatique (AIIB), pour laquelle la Chine a prévu de fournir jusqu’à 50 pour cent des 50 milliards de dollars de capital de départ, est destinée à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que l’énergie, le transport et la communication en Asie, la région au plus fort taux de développement du monde.

La raison derrière cette initiative est que, compte tenu de l’expansion économique rapide de l’Asie, les institutions financières internationales existantes, telles que la Banque mondiale et la BAD, critiquées par beaucoup comme étant dominées l’une par les États-Unis et l’autre par le Japon, ne peuvent plus satisfaire les besoins de la région en raison de leur capital limité et de l’adoption de priorités différentes.

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L’Europe pivote aussi … vers la Chine

M.K Bhadrakumar

Par M K Bhadrakumar – Le 16 mars 2015 – Source mkbhadrakumar

La décision de la Grande-Bretagne de demander son admission au sein de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures [AIIB] en tant que membre fondateur a apparemment pris Washington par surprise.

Le porte-parole du département d’État a admis qu’il n’y avait eu «pratiquement aucune consultation avec les Etats-Unis» et que c’était «une décision souveraine prise par le Royaume-Uni». Dans les semaines à venir, il va devenir aussi plus difficile pour les États-Unis de se réconcilier avec l’Australie, qui suit les traces de la Grande-Bretagne, depuis que le président Barack Obama est intervenu personnellement auprès du Premier ministre Tony Abbott en octobre dernier pour le dissuader de faire une telle chose. La Corée du Sud et la France sont aussi susceptibles d’adhérer à l’AIIB (Guardian).

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La Turquie et les Kurdes: un accord possible

Immanuel Wallerstein

Immanuel Wallerstein

Par Immanuel Wallerstein – Le 15 mars 2015 – Source binghamton 

Commentaire No. 397

Il semble actuellement y avoir une réelle possibilité d’accord entre le gouvernement turc et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mettrait fin à la lutte acharnée qui remonte au moins à la fondation de la République turque en 1923.

La question a été très claire dès le début. Dans le sillage de l’effondrement de l’Empire ottoman, un groupe de nationalistes turcs emmené par Mustafa Kemal (Ataturk) s’est emparé du pouvoir et a établi une république laïque, dont les limites comprenaient essentiellement les zones connues comme l’Anatolie et la Thrace. Comme la plupart des nationalistes nouvellement parvenus au pouvoir, ce groupe était idéologiquement jacobin. Il avait établi une république des Turcs, et uniquement pour les Turcs.

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