… les agressions conjointes britannique et française au milieu du XIXe siècle
Par Martin Sieff − Le 11 juillet 2020 − Source Strategic Culture
Les deux nations occidentales les plus puissantes militairement, à la fois libres de projeter leur puissance navale et leur domination maritime partout dans le monde, se réunissent pour punir et renverser les régimes qu’ils jugent coupables d’atteintes aux droits humains et de répression politique au nom des droits humains et de la promotion de la démocratie : qu’y a-t-il de mal ?

La bataille de Balaclava est un affrontement, entre l’armée russe et une coalition franco-turco-britannique qui assiégeait la ville de Sébastopol lors de la guerre de Crimée.



Le 22 juillet, le monde aurait dû se souvenir du 75e anniversaire de la libération de Majdanek, le premier des camps d’extermination tristement célèbres d’Hitler à être capturé et fermé. Mais bien sûr, les courageux soldats russes, ukrainiens, kazakhs et d’autres nationalités soviétiques, n’ont bénéficié d’aucune reconnaissance de l’Ouest pour cet événement.
Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, et l’envoyé spécial pour la restauration de la démocratie au Venezuela – titre farfelu – Elliott Abrams, sont-ils des agents d’influence de la Russie et de la Chine ? Cette idée a bien plus de valeur que la plupart des ridicules paranoïas qui ont balayé Washington au cours des dernières années.
