La mer Noire est de retour


Par Chris Miller – Le 26 juillet 2018 – Source War On The Rocks

Image: Flickr/Kira Laktionov

Dans l’analyse de l’affrontement entre la Russie et l’Occident, il est courant de parler d’un concours d’influence dans l’espace post-soviétique. Ce n’est pas tout à fait vrai. Seuls certains États post-soviétiques sont devenus de véritables champs de bataille, et tous sont situés le long des rives de la mer Noire. Prenons, par exemple, les conflits gelés qui ont émergé de l’effondrement soviétique et qui ont été soutenus avec l’aide de la Russie. Parmi ces conflits – la région séparatiste de Transnistrie en Moldavie, les conflits en cours entre la Géorgie et ses territoires d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, et maintenant la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine – tous cernent la mer Noire.

Le sommet tripartite de vendredi à Tabriz dénouera-t-il l’imbroglio d’Idlib ?


Par Andrew Korybko – le 03 septembre 2018 – orientalreview.org

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Le prochain sommet tripartite entre la Russie, la Turquie et l’Iran est prévu ce vendredi (7 Septembre) à Tabriz.

Les présidents des trois pays vont se rencontrer dans la ville moyen-orientale pour discuter les principaux points de convergence et de divergence existant entre eux, le premier point d’accord étant la pression croissante et multi-facettes qu’ils subissent tous de la part des USA, et le premier point de divergence concernant le sort de la province syrienne d’Idlib.
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Comment peuvent-ils nous mentir de façon aussi flagrante ?


Le cas étrange de l’inégalité de richesse en Russie


Par Ugo Bardi – Le 2 septembre 2018 – Source CassandraLegacy

Le chiffre est tiré du journal The Independant daté du 23 novembre 2016. Cela ressemble à un tableau sérieux, mais ce n’est pas le cas. C’est de la pure propagande ou, plus simplement, un mensonge. Ce n’est qu’un exemple de la façon dont ils peuvent nous mentir de façon flagrante et s’en tirer à bon compte. Nous vivons aujourd’hui dans un véritable Empire du mensonge.

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Réponse à la question cruciale de Paul Craig Roberts


2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – le 7 septembre 2018 – Source The Saker

Dans un article récent, Paul Craig Roberts m’a posé directement une question très importante. Voici la partie essentielle de cet article (mais assurez-vous de lire l’article complet pour comprendre d’où vient Paul Craig Roberts et pourquoi il soulève ce problème absolument crucial) :

Andrei Martyanov, qui vient d’écrire un livre dont j’ai parlé sur mon site, a récemment défendu Poutine, comme Le Saker et moi l’avons fait dans le passé, contre ceux qui disent que Poutine est trop passif face aux agressions. Comme je l’ai déjà dit, je ne peux qu’applaudir Martyanov et Le Saker. Là où nous différons peut-être, c’est sur l’idée qu’accepter sans cesse des insultes et des provocations encourage leur escalade jusqu’à ce que la seule alternative soit la reddition ou la guerre.

Donc, voilà les questions que je pose à Andrei Martyanov, au Saker, à Poutine et au gouvernement russe : combien de temps faut-il tendre l’autre joue ? Faut-il tendre l’autre joue jusqu’à ce que votre adversaire ait réduit à zéro votre avantage dans la confrontation ? Faut-il tendre l’autre joue jusqu’à perdre le soutien de la foule des patriotes qui pensent que vous ne défendez pas l’honneur du pays ? Faut-il tendre l’autre joue jusqu’à être finalement contraint de choisir entre la guerre ou la soumission ? Faut-il tendre l’autre joue jusqu’à qu’une guerre nucléaire soit inévitable ?

Je pense que Martyanov et Le Saker seront d’accord pour dire que ma question est légitime. Continuer la lecture

Plus tôt Vladimir Poutine et Kim Jong-un se rencontrent mieux c’est


Par Adam Garrie – Le 15 août 2018 – Source Eurasia Future

Kim Jong-un, président de la RPDC, et Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

Ces derniers jours, des officiels américains, dont le célèbre faucon John Bolton, ont déclaré que le processus de dénucléarisation de la RPDC ne progresse pas aussi rapidement que les États-Unis le souhaiteraient. À leur tour, des responsables de la RPDC se sont plaints publiquement que les dirigeants américains sont sur le point de trahir l’esprit de confiance et de bonne volonté que Kim Jong-un et Donald Trump ont assuré lors de leur sommet historique à Singapour, en juin dernier. Bien que certains aient exprimé des craintes que ces développements récents nuisent au processus de paix, la réalité sur le terrain est très différente.

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La Russie comme un chat


Ma réponse à Paul Craig Roberts


Par Andrei Martyanov – Le 4 septembre 2018 – Source Unz Review

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Avant d’aborder certaines questions soulevées par Paul Craig Roberts dans son article, qui s’adressait en partie à moi et à Andrei Raevsky (alias The Saker), je tiens à exprimer ma profonde admiration pour le Dr Roberts et sa position civique courageuse et son patriotisme américain réel, qui n’est pas qu’une façade. C’est un honneur et un privilège d’avoir une conversation avec une personne aussi estimée, même lorsque je ne suis pas d’accord avec lui sur certains aspects de la réalité géopolitique en ce qui concerne la guerre froide 2.0 entre les États-Unis et la Russie, maintenant officielle, et la position de la Russie dans ce conflit.

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Quand la bataille d’Idlib sera terminée, où iront les combattants qui ont juré de ne jamais se rendre ?


Si l’armée syrienne a été entraînée à combattre en relief montagneux, c’est pour en finir avec l’occupation du Golan par Israël plutôt que pour en finir avec celle d’Idlib par al-Nosra. Après Idlib, le Golan ?


Par Robert Fisk – Le 11 septembre 2018 – Source Chronique de Palestine

Soldats de l’armée syrienne positionnés dans la vallée du fleuve Oronte – Photo : Nelofer Pazira

 

L’issue des guerres est difficile à prévoir.

Sous le soleil blanc, la vaste plaine située sous le champ de bataille d’Idlib rôtit en silence – sans parler de la batterie d’artillerie syrienne de quatre canons de 130 mm déployée sur les hauteurs du mont Akrad et pointée sur les champs torrides et les villages déserts occupés par les islamistes à l’est. Dans les oueds humides qui rejoignent la rivière en contrebas, des troupeaux de vaches noires et blanches s’abritent sous les arbres. Près de la route principale, des soldats syriens se reposent sous les buissons. Il y a là plusieurs tanks T-72, dont les caisses sont enterrées et recouvertes de branches. Continuer la lecture

Un livre pour notre temps, un temps qui a peut-être vécu


Par Paul Craig Roberts – Le 29 août 2018 – Source paulcraigroberts.org

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« La suprématie américaine après la Seconde Guerre mondiale », écrit Andrei Martyanov dans son livre, Losing Military Supremacy, publié par Clarity Press, « a été détruite par le narcissisme américain. » 

L’hybris arrogant de l’exceptionnalisme américain et les mythes qui le soutiennent font l’objet d’analyses dévastatrices dans ce livre longtemps attendu. Martyanov n’a aucune patience avec les penseurs stratégiques américains, les experts russes, les mythes de guerre américains et le général George S. Patton. Aucune nation n’a jamais rassemblé une plus grande collection d’idiots ignorants que les États-Unis et leur a confié la direction du pays.

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Non, ce n’est pas un complot… juste une pathologie


Le département d’État américain a clairement exposé ses plans pour garantir la primauté mondiale de l’Amérique


Par Sergueï Latychev – Le 1er septembre 2018 – Source The Saker

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S’exprimant devant la commission des relations extérieures du Sénat, l’assistant du secrétaire d’État pour l’Europe et l’Eurasie, Wess Mitchell, a déclaré que les États-Unis punissent la Russie parce que Moscou empêche Washington d’établir sa suprématie sur le monde.

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L’accord militaire entre la Syrie et l’Iran vient renforcer la stratégie russe d’« équilibrage »


Par Andrew Korybko – le 31 août 2018 – source orientalreview.org
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Même si bien peu de détails ont été révélés publiquement du nouvel accord militaire conclu à l’occasion du déplacement du ministre de la défense iranien à Damas, le haut commandant de l’armée de la république islamique a déclaré devant la presse qu’« aucune tierce partie ne peut rien changer à la présence de conseillers iraniens en Syrie », clairement en réponse aux exigences agressives émises par les États-Unis et Israël d’un retrait immédiat de Téhéran de la république arabe.

Le président syrien Bachar al-Assad rencontre le ministre de la défense iranien, Amir Hatami, à Damas, en Syrie, dans cette photo de tract distribué par l’agence de presse Syrian Arab News le 26 août 2018

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