Kiev entretenait de longue date des plans pour faire sauter le barrage de Kakhovka


Par Andrew Korybko − Le 6 juin 2023 − Source The automatic earth

Au mois de décembre 2022, un article du Washington Post faisait déjà mention des plans entretenus par Kiev de faire sauter ce barrage. Et deux mois plus tôt, Business insider en parlait déjà également. L’article du Washington Post était le premier à indiquer que Zelensky n’était pas le seul à entretenir ce projet.

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La campagne russe stupeur & effroi en Ukraine vise à résoudre la crise des missiles européens


Par Andrew Korybko − Le 24 février 2022 − Source OneWorld Press

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La crise non-déclarée des missiles, provoquée en Europe par les États-Unis, est en pratique une version contemporaine de la crise des missiles de Cuba, avec une inversion des rôles. Il s’agit d’une vérité concrète et facilement vérifiable : cette crise de sécurité stratégique est la pire qui existe à ce jour dans le monde, au vu du fait qu’elle vient de se transformer en guerre chaude, alors que la précédente était restée une guerre froide… On peut espérer que l’Occident, États-Unis en tête, ne vont pas escalader cette crise à un niveau nucléaire ou menacer d’attaquer l’armée russe déployée en Ukraine ; faute de quoi l’horloge du scénario catastrophe pourrait finalement caler ses aiguilles sur l’horaire funeste de minuit.

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Ces arrogants Britanniques auraient bien besoin d’une bonne gifle.


Par Moon of Alabama – Le 23 juin 2021

Les Britanniques se sont montrés un peu arrogants aujourd’hui, alors les Russes ont répondu en ouvrant le feu :

Un patrouilleur et un avion de chasse russes ont tiré des coups de semonce après que le destroyer britannique HMS Defender a violé la frontière du pays en mer Noire. L'attaché à la défense de l'ambassade du Royaume-Uni a été convoqué par des responsables à Moscou.

Selon le ministère russe de la défense, le navire britannique a pénétré dans les eaux territoriales du pays à 11 h 52, heure locale, et a parcouru 3 km à l'intérieur de la frontière, près du cap Fiolent, en Crimée. La péninsule n'est pas reconnue par le Royaume-Uni comme une terre russe et Londres estime qu'il s'agit d'un territoire ukrainien illégalement occupé.

"À 12h06 et 12h08, un navire de la patrouille frontalière a tiré des coups de semonce", a déclaré le ministère de la Défense. "(Et) à 12:19, un avion Su-24m a effectué un bombardement d'avertissement (4 OFAB-250) devant la trajectoire de l'USS Defender."

Quatre minutes plus tard, à 12:23, le destroyer quittait le territoire russe.

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Bismarck et le nationalisme ukrainien


Par The Saker − Le 14 août 2019 − Source thesaker.is via Unz Review

2015-09-15_13h17_31-150x112Lorsque Zelenskii est arrivé au pouvoir, il aurait pu choisir entre deux options fondamentales. Ces options étaient à peu près celles-ci :

Option un, ou le pragmatisme avant l’idéologie : faire un effort déterminé pour résoudre les problèmes les plus urgents de l’Ukraine. À tout le moins, Zelenskii aurait-il pu ordonner à son armée de cesser le feu, et la faire reculer à une distance de sécurité – Zelenskii avait toute autorité pour le faire, dès son investiture, et il n’avait besoin de l’aide de personne pour cela. De toute évidence, une telle démarche devrait être coordonnée avec les forces des DNLR [Les Républiques du Donbass]. Et cela signifie à tout le moins que Zelenskii aurait dû ouvrir une voie de communication directe avec les deux républiques. Cette option pourrait être décrite comme «commençant à mettre en œuvre au moins les toutes premières étapes des accords de Minsk».

Option deux, l’idéologie avant le pragmatisme : faire un effort déterminé pour ne pas aborder les problèmes les plus urgents de l’Ukraine. La priorité ici est de déclarer que l’Ukraine n’honorera pas les accords de Minsk : pas de discussions avec les DNLR, pas de cessez-le-feu, pas de retrait des forces, pas d’amnistie et, très certainement, pas de discussions sur un statut spécial pour le Donbass. Cette option pourrait être décrite comme «plus ou moins identique» ou «une resucée de Porochenko».

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À propos de la dernière provocation ukronazie dans le détroit de Kertch


2015-09-15_13h17_31-150x112Par The Saker – Le 26 novembre 2018 – Source thesaker.is

Premièrement, voici un assez bon résumé de ce qui s’est passé (vidéos incluses) postées par RT, ici et .
J’ajouterai simplement qu’au moment d’écrire ces lignes (07h38 UTC), le cargo bloquant le passage sous le pont avait été retiré, le trafic avait repris et la situation était revenue à la normale.

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La stratégie de la Russie dans le bassin de la mer Noire


Par Nikolas Gvosdev – Le 2 août 2018 – Source War On The Rocks

Image: kremlin.ru

Le 16 mai, le président russe Vladimir Poutine a inauguré le pont du détroit de Kertch, reliant la péninsule de Crimée au continent russe, sept mois plus tôt que prévu. Ce faisant, il a signalé la détermination de la Russie à remodeler l’équilibre géopolitique et géo-économique de la région de la mer Noire, malgré les sanctions occidentales. Bien que Moscou ne soit pas en mesure de dominer la mer Baltique, ses efforts pour transformer la mer Noire en mare nostrum  portent leurs fruits. Au cours des dernières années, le Kremlin a maîtrisé la feinte de la Baltique : en se livrant à des provocations aériennes et maritimes dans une région très surveillée par l’Occident, la Russie a été capable de renforcer sa position en mer Noire sans préavis. Alors que la plupart des stratèges américains s’inquiètent de la région de Suwalki sur la frontière polono-lituanienne en tant que voie potentielle d’invasion russe vers l’Europe centrale, c’est l’accumulation de puissance de la Russie en mer Noire qui devrait préoccuper les décideurs politiques. En utilisant la mer Noire comme un tremplin, la Russie peut projeter sa puissance au-delà de son environnement immédiat – au Moyen-Orient, dans les Balkans et en Méditerranée – et renforcer sa réémergence en tant que grande puissance.

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Est-ce qu’une nouvelle flotte russe de la mer Noire arrive ?


Par Dmitry Gorenburg – Le 31 juillet 2018 – Source War On The Rocks

L’été dernier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choigou, a déclaré que la Russie continuera à renforcer ses forces autour de la mer Noire afin de « neutraliser la menace sécuritaire de l’OTAN dans la région de la mer Noire ». Cette rhétorique met en évidence le changement dans la perception de la menace qui a eu lieu des deux côtés dans la région au cours des dernières années. Il y a tout juste 10 ans, la mer Noire était présentée comme un modèle de coopération navale entre d’anciens adversaires. Les activités menées en collaboration, telles que BlackSeaFor et Black Sea Harmony, ainsi que la participation régulière de la Russie au programme Active Endeavor de l’OTAN, promettaient un avenir où tous les États riverains de la mer Noire travailleraient ensemble pour assurer la sécurité régionale et atténuer les menaces à la sécurité, comme la contrebande. Cette coopération a commencé à faiblir après la guerre russo-géorgienne de 2008, mais elle a été maintenue grâce aux efforts conjugués de la Russie et des membres de l’OTAN – en particulier la Turquie.

La mer Noire est de retour


Par Chris Miller – Le 26 juillet 2018 – Source War On The Rocks

Image: Flickr/Kira Laktionov

Dans l’analyse de l’affrontement entre la Russie et l’Occident, il est courant de parler d’un concours d’influence dans l’espace post-soviétique. Ce n’est pas tout à fait vrai. Seuls certains États post-soviétiques sont devenus de véritables champs de bataille, et tous sont situés le long des rives de la mer Noire. Prenons, par exemple, les conflits gelés qui ont émergé de l’effondrement soviétique et qui ont été soutenus avec l’aide de la Russie. Parmi ces conflits – la région séparatiste de Transnistrie en Moldavie, les conflits en cours entre la Géorgie et ses territoires d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, et maintenant la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine – tous cernent la mer Noire.

Un article appelle au bombardement du pont de Crimée


Il montre comment la guerre de l’information est menée


Par Andrew Korybko – Le 26 mai 2018 – Source Oriental Review

Crimean BridgeUn collaborateur du Washington Examiner a appelé l’Ukraine à bombarder le nouveau pont de Crimée. Tom Rogan a imploré le nouvel allié des États-Unis en Europe de l’Est à frapper le dernier projet d’infrastructure de la Russie avec des frappes aériennes afin de le rendre temporairement inutilisable dans une opération fantastique qui, selon lui, pourrait même recevoir un soutien militaire américain. Tout en reconnaissant que la Russie riposterait presque certainement, Rogan estime que les bénéfices en terme de soft power l’emporteraient sur les coûts en hard power en raison de l’immense symbolisme que serait l’Ukraine bombardant ce pont, une position ultra-extrémiste qui prouve son radicalisme idéologique.

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