Le pouvoir n’a jamais toléré une parole qui puisse échapper à son emprise
Par Patrice-Hans Perrier − Le 27 janvier 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin

Alcôve lumineuse dans un monde de pénombre
La chasse aux hérétiques se poursuit contre toute attente en 2020, dans un contexte où les autorités politiques s’alignent de plus en plus sur une doxa globaliste qui ne fait plus de concessions. Jadis, lorsque le Moyen Âge chrétien était à son apogée, l’église de Rome avait confié aux frères prêcheurs le mandat d’enquêter sur les déviants qui osaient défier la doxa d’une doctrine patristique qui s’érigeait en rempart contre les influences du « malin ». Si les thuriféraires de la Révolution française ont réussi à mettre à bas les influences du haut clergé, il n’en demeure pas moins que leurs successeurs s’acharnent actuellement à reconstruire les fondations d’une inquisition toujours à la manœuvre.

Avec le renversement des gouvernements progressistes en Amérique latine et leur remplacement par des régimes néo-fascistes, les conseillers anti-insurrectionnels israéliens, mieux connus sous le nom de «marchands de mort», sont revenus avec ferveur en Amérique latine. Les régimes fascistes au Brésil, en Bolivie, en Colombie, au Pérou, en Équateur, au Honduras, au Paraguay, au Guatemala et au Chili, désireux de déplacer les peuples autochtones, ont invité les Israéliens à revenir dans leurs pays pour fournir des conseils sur le dépeuplement des régions autochtones aussi systématiquement qu’Israël l’a fait avec les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
Par 

Il y a quelque chose que les oligarques non élus, que j’aime appeler la « Bande de Davos », détestent plus que tout : il semble qu’ils n’ont plus le pouvoir d’acheter les peuples.
Lorsque nous observons, dans le monde d’aujourd’hui, la pléthore de soulèvements populaires / populistes à la fois pacifiques et indisciplinés, nous voyons le même fil conducteur qui les traverse.
Alors que l’attention du monde est absorbée par les changements tectoniques qui se déroulent dans le Moyen-Orient et que beaucoup d’Américains ont l’impression de penser que les élections de 2020 sont motivées par la nécessité de destituer le président Trump, une chose très sinistre est apparue « hors du radar » de la plupart des observateurs. Ce quelque chose est un effondrement financier des banques occidentales qui menace de déchaîner le chaos sur le monde.