Le FBI utilise la même tactique que lors de la première guerre contre le terrorisme : Orchestrer ses propres complots terroristes.


Pour les médias grand public, seuls les détraqués remettent en question le rôle du FBI dans l’assaut du Capitole. Est-ce par ignorance des méthodes du FBI ou par désir de tromper le public ?


Par Glenn Greenwald – Le 25 juillet 2021

Le récit selon lequel l’extrémisme antigouvernemental domestique est la plus grande menace pour la sécurité nationale des États-Unis – la position officielle de l’État sécuritaire américain et de l’administration Biden – a reçu son impulsion la plus puissante en octobre 2020, moins d’un mois avant l’élection présidentielle de 2020. Au moment où le FBI et les autorités de l’État du Michigan ont annoncé l’arrestation de treize personnes accusées de terrorisme, de complot et d’usage d’armes, dont six étaient accusées d’avoir participé à un complot visant à enlever la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, qui avait été particulièrement la cible des critiques du président Trump pour son plaidoyer en faveur de mesures de confinement sévères pour lutter contre la COVID.

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La nouvelle guerre contre le terrorisme domestique est en marche


Par Glenn Greenwald − Le 19 Janvier 2021 − Source greenwald.substack.com

Des soldats de la Garde nationale descendent les escaliers en direction du Centre des visiteurs du Capitole, le lundi 18 janvier 2021 à Washington, DC. (Kent Nishimura / Los Angeles Times via Getty Images)

Les deux dernières semaines ont marqué le début d’une vague de nouveaux pouvoirs accordés à la police et d’une rhétorique sur le sujet de la lutte contre le « terrorisme » qui sont des copies conformes des pires excès de la première guerre contre la terreur, celle qui a débuté il y a près de vingt ans. Cette tendance ne montre aucun signe de recul à mesure, même si l’émeute du 6 janvier au Capitole est déjà un vieux souvenir. Au contraire, elle s’intensifie.

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Un article sur la corruption de Joe et Hunter Biden censuré par The Intercept


Une tentative d’évaluer l’importance des preuves connues et une critique des mensonges des médias pour protéger leur candidat préféré n’ont pas pu être publiées sur The Intercept.


Par Glenn Greenwald − Le 30 octobre 2020 − Source Greenwald Blog

Je poste ici le dernier brouillon de mon article sur Joe et Hunter Biden – le dernier vu par les éditeurs de The Intercept avant de me dire qu’ils refusent de le publier en l’absence de changements structurels majeurs impliquant la suppression de toutes les sections critiques de Joe Biden, ne laissant qu’un article restreint critiquant les médias.

Je publierai également, dans un article séparé, toutes les communications que j’ai eues avec les éditeurs de The Intercept entourant cet article afin que vous puissiez voir la censure en action et, étant donné les dénégations de The Intercept, décider par vous-même – c’est le genre de transparence que les journalistes responsables fournissent, et que The Intercept refuse à ce jour de fournir concernant leur conduite dans l’histoire de Reality Winner. Ce projet aurait évidemment subi une nouvelle série de relecture et d’édition par moi – pour le raccourcir, corriger les fautes de frappe, etc. – mais il est important pour l’intégrité des revendications de publier le projet sous une forme inchangée que les éditeur de The Intercept ont vu la dernière fois, et annoncé qu’ils ne le «modifieraient» pas, mais qu’ils l’évacueraient complètement comme condition pour sa publication.

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Le gouvernement brésilien accuse le journaliste Glenn Greenwald de cybercrime


Les actes du gouvernement brésilien sont à mettre en parallèle avec la façon dont les gouvernements occidentaux traitent les lanceurs d’alerte et les journalistes qui révèlent leurs secrets.


Par Alan Macleod – Le 22 janvier 2020 – Source Mint Press News

Le gouvernement brésilien de Jair Bolsonaro a accusé le journaliste d’investigation Glenn Greenwald de cybercrimes – des délits qu’il aurait commis alors qu’il faisait un reportage sur la corruption de haut niveau du gouvernement lui-même. Les procureurs affirment que le journaliste américain a « aidé, encouragé et guidé » un groupe de pirates informatiques à accéder à des messages de téléphone portable entre des personnalités gouvernementales de haut niveau, utilisant ces informations pour nuire à l’image de la task force anticorruption du Brésil.
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Juge et partie. Les dernières révélations sur l’inculpation de Lula, l’ancien président brésilien.


Par The Intercept – Le 10 juin 2019

LulaUn gros paquet de documents fournis exclusivement à The Intercept Brésil révèle de graves violations de l’éthique et une collaboration légalement interdite entre le juge et les procureurs qui, l’année dernière, ont condamné et emprisonné l’ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, pour corruption. Condamnation qui a eu pour résultat que Lula soit exclu des élections présidentielles de 2018. Ces documents montrent également que l’accusation avait de sérieux doutes quant à la fiabilité des preuves utilisées pour établir la culpabilité de Lula.

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Un ministre hollandais admet avoir menti au sujet d’une rencontre avec Poutine.


Les « infos bidons » sont-elles utilisées par la Russie ou contre la Russie ?


Par Glenn Greenwald – Le 12 février 2018 – Source The Intercept

Poutine a ordonné une campagne d’influence pour aider Trump à gagner, selon un rapport déclassifié des services de renseignements

Tous les empires ont besoin d’une menace extérieure, effrayante si possible et dirigée par un méchant très menaçant, ceci afin de justifier leurs  dépenses militaires massives, la consolidation de leur puissance autoritaire et des guerres sans fin. Pendant les cinq décennies qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, Moscou a parfaitement joué ce rôle. Mais la chute de l’Union soviétique a signifié, du moins pendant un certain temps, que le Kremlin ne pouvait plus provoquer des niveaux de peur suffisants. Après quelques auditions brèves et en grande partie infructueuses pour des remplacements possibles, des pays asiatiques comme la Chine et un Japon en effervescence ont effectivement été envisagés, l’ère post 11 septembre a élevé un casting de doublures musulmanes au rang de vedette : al-Qaïda et Oussama ben Laden, ISIS et Abu Bakr al-Baghdadi, et le « djihadisme » en général sont parvenus à maintenir cette peur bien vivante.

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Les Républicains ont quatre méthodes faciles pour #RendrePublicLeMémo, ainsi que les preuves pour l’étayer


Ne pas le faire montrerait que leurs accusations sont tout simplement mensongères.


Note du Saker Francophone

Et montrerait que le parti Républicain est aussi pourri de la tête que le parti Démocrate et utilise les mêmes mensonges éhontés. Ce texte prolonge et analyse celui que nous avons publié le 22 janvier.

Par Glenn Greenwald et Jon Schwarz – Le 20 janvier 2018 – Source The Intercept

L’un des abus les plus graves et les plus préjudiciables du pouvoir étatique est d’utiliser les services de renseignements à des fins politiques. C’est pourquoi, depuis sa création, The Intercept s’est concentré sur cette question.

Nous considérons donc comme intrinsèquement sérieuses les stridentes mises en garde de politiciens qui prétendent que le FBI et le ministère de la Justice ont abusé de leur pouvoir d’espionnage à des fins politiques. Les médias sociaux, hier soir et aujourd’hui, ont été inondés de déclarations incendiaires et assez dramatiques, maintenant émises par les Républicains du Congrès, au sujet d’une note de quatre pages alléguant des abus présumés dans le cadre de la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) pendant les élections de 2016. Ce mémo, qui est encore secret, aurait été rédigé sous la direction du président de la Commission permanente de la Chambre des représentants sur les renseignements, le représentant républicain Devin Nunes. Elle a été lue par des dizaines de membres du Congrès après que la commission a voté pour mettre cette note à la disposition de tous les membres de la Chambre des représentants afin qu’ils l’examinent dans une salle spécialement désignée pour examiner les documents classifiés.

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Le gouverneur de New York lance une attaque grave contre la liberté d’expression pour protéger Israël


Par Glenn Greenwald – Le 7 juin 2016 – Source The Intercept.

Une des plus grandes menaces pour la liberté d’expression en Occident est la campagne qui se développe à l’échelle internationale pour littéralement rendre illégal l’appel au boycott d’Israël. Des gens ont été arrêtés à Paris – qui fut en 2015 le lieu de la manifestation pour la liberté d’expression (pour ceux qui se moquent de l’Islam) – pour avoir porté des T-shirts pro-boycott. Les étudiants pro-boycott sur les campus aux États-Unis – où avait fleuri le boycott de l’Afrique du Sud de l’apartheid dans les années 1980 – sont sanctionnés de manière routinière pour infraction aux règlements contre la discrimination.  Des officiels canadiens ont menacé de poursuivre en justice ceux qui appellent au boycott. Des organismes officiels britanniques ont interdit sur une base légale certains types d’appels au boycott. Israël a de son côté carrément criminalisé l’appel à ce genre de boycotts. Force est de constater que tout cela a été entrepris sans même susciter un froncement de sourcils chez ceux qui se sont autoproclamés combattants [crusaders = croisés] de la liberté d’expression, quand c’était le moment de soutenir les caricatures anti-musulmanes.

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Nouveau séisme politique au Brésil: les médias doivent-ils maintenant appeler cela un «coup d’État»?


Par Glenn Greenwald – Le 23 mai 2016 – Source The Intercept

Aujourd’hui, le Brésil s’est réveillé aux bruits de conversations secrètes et vraiment choquantes, impliquant un ministre clé dans le gouvernement nouvellement installé au Brésil, qui éclairent d’un jour nouveau les motifs des participants à la mise en accusation de la présidente démocratiquement élue du pays, Dilma Rousseff. Les transcriptions de ces conversations ont été publiées par le plus grand journal du pays, Folha de São Paulo, et révèlent des conversations secrètes qui ont eu lieu en mars, quelques semaines avant le vote de destitution de la chambre basse. Elles mettent en lumière un complot explicite entre le nouveau ministre de la Planification (alors sénateur), Romero Juca, et l’ancien dirigeant de la compagnie pétrolière, Sergio Machado – qui sont tous deux des suspects officiels dans l’enquête de corruption dite Car Wash. Ils tombent d’accord, lors de cette discussion secrète, sur le fait que la destitution de Dilma est le seul moyen de mettre fin à l’enquête de corruption qui les touche. Les conversations portent également sur le rôle important joué, dans l’élimination de Dilma, par les institutions nationales les plus puissantes, y compris – le plus important – les chefs militaires brésiliens.

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Après le vote de destitution de la présidente brésilienne, un haut dirigeant de l’opposition se rend à Washington


«C’est un voyage de relations publiques», dit Maurício Santoro, un professeur de sciences politiques à l'Université d’État de Rio de Janeiro, dans une interview à The Intercept. «Le défi le plus important auquel Aloysio fait face n’est pas le gouvernement américain, c’est l'opinion publique américaine. Voilà où l'opposition est en train de perdre la bataille.»

Par Glenn Greenwald – le 19 avril 2016 – The Intercept.

La Chambre des députés brésilienne a voté dimanche pour destituer le président du pays, Dilma Rousseff, et renvoyé la procédure devant le Sénat. Dans un acte symbolique involontaire mais significatif, le député qui a aidé à ce que la mise en accusation atteigne le seuil de 342 voix est Bruno Araújo, pourtant lui-même mis en cause dans le document, indiquant qu’il pourrait avoir reçu des fonds illégaux du géant de la construction, au cœur du scandale de corruption qui déstabilise le pays. Continuer la lecture