Par Chris Hedges − Le 11 octobre 2025 − Source Unz Review
Il ne manque pas d’accords de paix ratés en Palestine occupée, et tous prévoyaient des étapes et des jalons détaillés : cela remonte jusqu’à la présidence de Jimmy Carter. Tous les accords de paix en la matière se terminent de la même manière. Israël obtient ce qu’il voulait depuis le début — en cette instance, la libération des derniers otages israéliens — tout en ignorant et en violant toutes les autres étapes de l’accord, jusqu’à reprendre ses attaques contre le peuple palestinien.

Le jeu est sadique. Un tour de manège macabre et mortifère. Ce cessez-le-feu, à l’instar des précédents, constitue une pause commerciale. La minute du condamné, qu’on laisse fumer une cigarette avant de se faire abattre par une volée de balles.
La stratégie d’Israël des dernières décennies continue de reposer sur l’espoir de parvenir à une chimérique « déradicalisation« , transformatrice à la fois des Palestiniens et de la région, en gros une déradicalisation qui rendra « Israël sûr« . C’est l’objectif du « saint graal » pour les sionistes depuis la fondation d’Israël. Aujourd’hui, le nom de code pour cette chimère est « les Accords d’Abraham« .
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J’ai obtenu le manifeste écrit par Elias Rodriguez, suspect dans le meurtre de deux membres du personnel de l’ambassade israélienne à Washington DC, mercredi.
LONDRES – Il existe une vieille histoire, souvent racontée, à propos d’un article de première page que l’un des grands quotidiens d’ici a publié un jour, alors que des conditions météorologiques difficiles sévissaient dans la région. « Tempête dans la Manche, le continent est coupé du monde », titrait le journal. Personne n’est certain qu’un journal n’ait jamais publié un tel article avec un tel titre. La plupart des gens pensent qu’il s’agit d’un récit apocryphe destiné à suggérer la sensibilité anglocentrique que l’on trouve parfois chez les Anglais.
Lorsqu’ils sont entrés à Gaza le 27 octobre, après trois semaines de bombardements aériens à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, les soldats israéliens ont emporté leurs iPhones avec eux.
Le préjugé selon lequel il doit y avoir une solution au désordre au Moyen-Orient suppose que l’on sache déjà quel est le problème à résoudre. Un côté dit que le problème vient du terrorisme. L’autre dit que le problème est l’occupation. Les humanitaires affirment que le problème réside dans le meurtre d’enfants. Les internationalistes disent que le problème réside dans les crimes de guerre (soit la disproportion d’un côté, soit l’utilisation de civils comme boucliers de l’autre). D’une manière ou d’une autre, « nous » – qui que nous soyons – devons résoudre le problème.