Par Michael Doliner – Le 21 décembre 2017 – Source CounterPunch

Photo by Engyles | CC BY 2.0
L’essai de Simone Weil « Allons-nous vers la révolution prolétarienne ? » figure dans le livre « Oppression et Liberté » publié en France en 1955, douze ans après la mort de Weil. Une traduction anglaise est sortie trois ans plus tard, en 1958. Elle est disponible en ligne ici. L’essai lui-même a été écrit en 1933 après que le noyau en fusion de la révolution internationale s’est refroidi pour devenir l’URSS et qu’Hitler a lancé la fusée vers le fascisme. Dans ce texte et d’autres du livre, Weil − qui a failli mourir de faim en partageant le sort des ouvriers français sous la domination nazie − critique Marx et soutient que son analyse matérialiste de la révolution, et son argument selon lequel la révolution est scientifiquement et historiquement inévitable, sont faux et dommageables. Elle fait valoir que déjà en 1933, une nouvelle évolution, la conduite de la société par une armée de gestionnaires, avait pris le pas sur la lutte des classes. Continuer la lecture







Par Jimmie Moglia – Le 24 octobre 2017 – Source
L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a marqué la fin de la plus longue expérimentation du communisme dans l’Histoire récente. Beaucoup ont vu dans cet événement la preuve que le communisme (ou le marxisme-léninisme, j’utilise ces termes de manière interchangeable ici) n’était pas une idéologie viable. Après tout, si en Russie, le communisme a pris formellement fin en 1991, les Chinois s’en sont tranquillement éloignés, le remplaçant par une forme typiquement chinoise de capitalisme. Finalement, aucun des anciens « alliés » soviétiques n’a choisi de s’en tenir à l’idéologie communiste dès qu’ils ont recouvré leur liberté. Même le genre de communisme de Chavez a eu pour résultat une faillite complète du Venezuela. Donc qu’y a-t-il à dire à ce sujet ?