Remercier les anciens combattants pour leur « service » – pourquoi?


2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – Le 15 novembre 2018 – Source The Saker

Suivant le contexte, le petit mot « pourquoi » peut être totalement inoffensif ou être presque le mot le plus subversif et même sacrilège qu’on puisse prononcer. C’est probablement pour cette raison que j’aime tellement ce mot : sa capacité de libérer un pouvoir énorme contre toutes sortes de vaches sacrées et de croyances incontestées. Donc aujourd’hui, je veux demander à tout le monde pourquoi tant de gens éprouvent le besoin de remercier les anciens combattants pour leur « service ».

Mais commençons par démonter quelques mythes. Continuer la lecture

Les États-Unis enjoignent à l’Iran de «se comporter comme un pays normal». C’est quoi un pays normal?


Par Danielle Ryan – Le 9 novembre 2018 – Source RT

Mike Pompeo – © Reuters / Jonathan Ernst

Après avoir réimposé cette semaine des sanctions dévastatrices à l’Iran, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo lui a enjoint de « se comporter comme un pays normal », ajoutant que « dans le cas contraire, l’Iran verrait son économie s’effondrer ». Mais, comment se comporte exactement un pays « normal » ?

Puisque le diktat vient de Washington, cela me semble normal de commencer par eux. Et donc les États-Unis sont-ils un pays « normal » ? Qu’est-ce qui fait qu’un pays est « normal » ou qu’il est « anormal »? Continuer la lecture

Génocide au Yémen sous l’égide des États-Unis


Par Jeremy Salt – Le 21 octobre 2018 – Source Medium

« Seul Dieu peut sauver nos enfants », disent les pères et les mères yéménites obligés de regarder leurs enfants mourir, sans rien pouvoir faire d’autre que de les réconforter dans leurs derniers instants et prier Dieu de les épargner. Les pères et les mères prient et consolent pendant que, l’un après l’autre, leurs enfants meurent du choléra, de déshydratation et de faim. Continuer la lecture

Le train fou de la politique étrangère étasunienne


Par Martin Sieff – Le 22 octobre 2018 – Source Strategic Culture

Death Is in Charge of the Clattering Train of US Security Policy

L’État profond américain veut-il vraiment provoquer une guerre mondiale thermonucléaire contre la Russie, la Chine et l’Iran, les trois en même temps ? L’imprudence et la confusion de ces politiques américaines qui provoquent des crises majeures de part et d’autre le suggèrent certainement. Pourtant, la vérité est peut-être encore plus terrifiante.

Les dangers qu’entraîneraient un conflit mondial et une guerre nucléaire doivent littéralement être considérés comme insensés et suicidaires. Pourtant, les politiques prônées par les Démocrates et les Républicains des deux chambres du Congrès, les médias américains, hystériques et délirants, et même les hauts responsables de la Défense et de la Sécurité nationale, que Trump a lui-même nommés, semblent ne mener à aucune autre conclusion.

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Le complexe industriel militaro-humanitaire se drape de vertu pour étendre l’hégémonie occidentale


Shakespeare a écrit un jour que le diable est capable de citer les Écritures quand il y va de son intérêt. Aujourd’hui, ce sont les termes « humanitaire » et « démocratie » qui servent à couvrir les morts et les destructions.


Par Tomasz Pierscionek – Le 4 octobre 2018 – Source RT

Des mots respectables comme « humanitaire » et « démocratie » ont fini par prendre un sens funeste et cynique du fait de leur détournement pour justifier l’invasion de nations souveraines, et promouvoir l’expansion de la domination militaire et culturelle occidentale à travers le monde. Les médias grand public ainsi que des militants des droits de l’homme y participent en diffusant des contre-vérités et en jouant sur les sentiments de peur, de colère et de répulsion du public pour l’influencer et faire passer pour juste une agression contre un État souverain. Continuer la lecture

Belligérance tous azimuts : Trump veut reprendre le contrôle de l’Amérique latine


Ken Livingstone

Par Ken Linvingstone – Le 15 octobre 2018 – Source RT

Trump intensifie ses efforts pour provoquer des changements de régime dans les pays d’Amérique latine qui refusent de se plier à ses désidératas, tout en gardant un silence hypocrite sur les violations des droits humains commises par des alliés américains comme l’Arabie saoudite.

Ces dernières années, la droite a refait surface en Amérique latine. La première étape de l’élection du prochain président du Brésil a vu le candidat de droite Jair Bolsonaro remporter 46 % des voix. À deux semaines du scrutin final, il mène de 16 %.

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Ouganda : un cas d’école de l’ingérence américaine en Afrique


Par Tony Cartalucci – Le 23 septembre 2018 – Source journal-neo.org

Alors que la Chine construit des routes, des chemins de fer, des oléoducs, des aéroports, des ports et des usines à travers le continent africain, les États-Unis se contentent de vendre des armes et d’attiser les conflits inter et intra-africains, pour perturber la montée d’un continent indépendant de l’hégémonie occidentale. Continuer la lecture

Ingérence de Merkel dans le référendum macédonien


Par Andrew Korybko – Le 15 septembre 2018 – Source orientalreview.org

Andrew Korybko

Andrew Korybko

La chancelière allemande était en déplacement en Macédoine le week-end dernier, avant le référendum organisé ce mois-ci pour le changement de nom du pays.

Elle marchait sur les traces de son homologue autrichien et du secrétaire général de l’OTAN, venus également manifester leur soutien à la proposition du gouvernement de renommer le pays en « Macédoine du nord ». Ce qu’on présente comme un « compromis sur le nom » avait été négocié avec la Grèce voisine au court de l’été ; et le changement pourrait permettre une intégration rapide du pays à l’UE et à l’OTAN, après que seront levées les objections qu’Athènes formulait : la capitale hellénique ne voulait pas que le nom constitutionnel de son voisin puisse jamais impliquer des revendications territoriales envers son propre territoire.

Angela Merkel, la chancelière allemande, est arrivée en Macédoine le 8 septembre 2018, trois semaines avant le référendum sur l’accord entre la Macédoine et la Grèce, proposant de rebaptiser le pays « Macédoine du nord », ce qui faciliterait son adhésion à l’UE et à l’OTAN

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Avant d’accuser la Russie ou Assad, les États-Unis devraient se regarder dans la glace


La longue d’histoire de l’utilisation ou de la complicité d’utilisation d’armes chimiques par les États Unis.


Par Brian Kalman – Le 15 septembre 2018 – Source South Front

Le monde assiste une fois de plus à l’apogée de l’hypocrisie américaine alors que les employés du département d’État étasunien multiplient les discours anti-russes et anti-syriens sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et au Royaume-Uni. L’ambassadrice Nikki Haley a averti la Syrie, l’Iran et la Russie qu’ils seront tenus pour responsables de l’utilisation intentionnelle d’armes chimiques à Idlib sur des civils innocents. Aucune preuve n’a été fournie pour étayer ses dires. Les États-Unis ont déjà effectué des frappes de missiles de croisière à deux reprises et, chaque fois, ils n’ont fourni aucune preuve à l’appui de leur affirmation selon laquelle le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques pour attaquer des civils, et aucune raison rationnelle n’a été donnée pour justifier une décision aussi manifestement irrationnelle de la part de l’État syrien. Aucun élément de preuve n’a jamais été fourni pour justifier le crime d’agression international évident commis par les États-Unis à ces deux occasions précédentes. Aujourd’hui, le Royaume-Uni et les États-Unis tentent tous deux d’accuser le gouvernement russe d’utiliser des armes chimiques dans une tentative présumée d’assassinat d’un ressortissant russe sur le sol britannique. Encore une fois, aucune preuve réelle n’a été présentée, seulement des affirmations péremptoires et des ouï-dire.

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Les provocations finissent souvent par des guerres


La guerre peut-elle être évitée et la planète sauvée ?


2015-12-23_11h07_45-150x150Par Paul Craig Roberts – Le 31 août 2018

Le gouvernement russe et le président Poutine sont soumis à une forte pression. C’est une pression qui ne vient pas des sanctions américaines, qui sont très bénéfiques pour la Russie puisqu’elles la poussent à l’indépendance ; elle vient des patriotes russes qui sont fatigués des réponses polies de Poutine aux insultes et provocations militaires incessantes de Washington. Les patriotes russes ne veulent pas la guerre, mais ils veulent défendre l’honneur de leur pays, et ils pensent que Poutine ne le fait pas. Certains d’entre eux accusent même Poutine d’être un atlantiste qui vénère l’Occident. Continuer la lecture