Par Mark Curtis – Le 8 février 2019 – Source Consortium News
Il y a quarante ans, la révolution iranienne envoyait une onde de choc dans tout le Moyen-Orient, renversant la marionnette installée par l’Occident, le Shah Mohammad Reza Pahlavi, et portant au pouvoir le régime islamique de l’ayatollah Ruhollah Khomeini.
Alors que l’Iran représente aujourd’hui le plus grand défi pour la puissance occidentale au Moyen-Orient, les relations britanniques avec l’Iran islamique n’ont pas toujours été aussi antagonistes. La Grande-Bretagne a abandonné son soutien au Shah avant la révolution de 1979, cherchant à établir de bonnes relations avec les forces d’opposition iraniennes dirigées par Khomeiny. Une fois son régime au pouvoir, Whitehall est allé jusqu’à l’armer, le considérant comme un contrepoids à l’Union soviétique.
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Le président Trump a tort d’affirmer que les États-Unis ont détruit État islamique dans la grande zone du nord-est syrien qu’il tenait – c’est la Russie et ses alliés qui l’ont fait – mais il a raison de proposer de retirer les 2 000 militaires étasuniens stationnés dans ce pays ravagé par la guerre. Ce petit contingent américain n’a aucune utilité pour un combat ou un objectif stratégique positif à moins qu’il ne serve à contrecarrer les négociations de paix actuellement en cours sous la direction de la Russie ou à servir de tête de pont pour une guerre américaine contre l’Iran. Pire encore, sa présence représente un risque constant que des militaires étasuniens soient tués par des forces russes opérant également dans cette zone relativement restreinte, risquant ainsi de transformer la nouvelle guerre froide en un conflit très chaud, même par inadvertance. Que Trump comprenne ou non ce danger, sa décision, si elle est réellement mise en œuvre – on y résiste farouchement à Washington – rendra les relations américano-russes, et donc le monde, un peu plus sûres.
Par le Saker – Le 15 novembre 2018 – Source 

