La Russie domine l’Ouest


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexandre Mercouris – Le 30 avril 2015 – Source Russia Insider

Le commentateur de Bloomberg, Léonid Bershidsky, confirme ce que nous avions toujours prédit. L’Ukraine se trouve enfermée dans un étau, alors que la Russie tient toutes les cartes entre ses mains, son économie retrouvant de la vigueur avec le retour des investisseurs occidentaux.

 

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L’ aide à l’Ukraine occidentale disparaît dans un trou noir


Par Alexander Donetsky – Le 27 avril 2015 – Source Strategic-Culture

Après de longs débats, le Fonds monétaire international a approuvé un programme de prêt de $17,5 Mds sur 4 ans pour l’Ukraine, y compris un décaissement immédiat de $5 Mds. Ensuite, la Commission européenne a proposé une aide de €1,8 Md, qui sera délivrée en trois tranches. Les États-Unis fourniront un paquet $2 Mds en plus. Le montant total de l’aide étrangère augmente progressivement jusqu’à $40 Mds. Le PIB du pays est d’environ $373 Mds. L’Ukraine a plongé profondément dans la dette; le ratio dette/PIB augmente alors que l’aide étrangère n’a pas réussi à restaurer l’économie. Tout va dans un trou noir. Il n’y a aucune amélioration en vue.

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Les alliés de l’UE paient pour le conflit mondial de l’Amérique et ses réfugiés


Finian Cunningham

Finian
Cunningham

Par Finian Cunningham – le 24 avril 2015 – Source Strategic Culture

La crise des réfugiés en Europe n’est que la nouvelle facture américaine héritée du dernier conflit mondial – une facture déposée pour paiement à la porte des alliés européens. Il ne fait aucun doute que les années de guerres menées sous le commandement des États-Unis en Asie centrale, dans tout le Moyen-Orient et en Afrique du Nord sont la cause principale des masses de migrants qui s’efforcent de rejoindre l’Union européenne, tandis qu’ils cherchent à échapper aux conflits qui font rage et à la misère. Les nationalités des réfugiés suivent la piste des pays que l’Amérique a pulvérisés ces dix dernières années.

Il est grand temps que l’Europe développe une politique étrangère indépendante et structurée, et cesse de coller comme une ventouse au bellicisme de Washington. Refuser la belligérance de Washington sera un commencement pour répondre à toute une série de problèmes qui affectent l’Europe.

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La situation en Ukraine, analysée par le Saker :
pas d’espoir pour la paix


The Saker

The Saker

Le Saker original – Le 26 avril 2015 – Source thesaker.is

Aujourd’hui, je vais commencer par citer en entier deux posts du blog du colonel CASSAD

 

 

 

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Que veut Poutine ?


Par Rostislav Ischenko – Le 11 février 2015 – Source thesaker.is

Il est gratifiant que les «patriotes» n’aient pas instantanément accusé Poutine pour l’échec de la mise en déroute à grande échelle des troupes ukrainiennes au Donbass en janvier et février, ni pour les consultations de Minsk avec Merkel et Hollande.

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Les actions anti-trust de l’UE contre Gazprom concernent en réalité la Grèce


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 23 avril 2015 – Source Russia Insider

La Commission s’est précipitée sur une action anti-trust contre Gazprom pour empêcher la Grèce de rejoindre le gazoduc entre la Russie et la Turquie.

 

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Une nouvelle donne pour la Grèce


Yanis Varoufakis

Par Yánis Varoufákis – Le 25 avril 2015 – Source ZNet

Yánis Varoufákis  est un économiste et homme politique grec. Ancien conseiller économique de Georges Papandréou, qui deviendra Premier ministre du pays, avant de démissionner de cette fonction, il s’est rendu célèbre en critiquant sévèrement les plans de sauvetage d’Athènes, s’attirant au passage l’inimitié des cercles dirigeants du pays, au point de devoir partir aux États-Unis en 2011. 

Trois mois de négociations entre le gouvernement grec et nos partenaires européens et internationaux ont apporté beaucoup de convergence sur les étapes nécessaires pour surmonter des années de crise économique et apporter une reprise durable en Grèce. Mais ils n’ont pas débouché sur un accord. Pourquoi ? Quelles étapes sont nécessaires pour parvenir à un programme de réformes viable et mutuellement accepté ?

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Le renseignement officiel allemand espionne l’Europe au profit de la NSA

Le 23 avril 2015 – Source Russia Today

Le siège des Services de Renseignements allemands (BND) (Reuters / Soeren Stache)

L’agence de renseignement allemande BND a espionné des sociétés et des politiciens européens pour le compte de la NSA pendant plus de dix ans a révélé Spiegel Online. Une enquête interne a montrée qu’au moins 40.000 de ces demandes d’espionnage ont été faites à l’encontre de l’intérêt national allemand ou européen.

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Varoufakis : il n’y a pas de murailles pour sauver l’eurozone de l’effet domino en cas d’amputation de la Grèce

Le 20 avril 2015 – Source Russia Today

Ceux qui, dans l’Union européenne, veulent que la Grèce quitte la zone euro jouent avec le feu, a déclaré le ministre grec des Finances, ajoutant qu’il n’existe aucune clôture capable de protéger l’Union d’un effet domino si la Grèce ou un autre membre sortait de l’euro.

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Poutine : les sanctions vont continuer


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 17 avril 2015 – Source Russia Insider

Poutine a dit clairement, dans sa séance marathon de questions et réponses, qu’il ne s’attend pas à ce que la Grèce mette son veto au renouvellement des sanctions.

 

 

La « ligne rouge » d’Obama. Euh… soyons clairs, euh, ça va vous coûter… euh, ne vous y trompez pas… euh. Le couple: Je pense pas qu’il prend ça au sérieux!

Poutine a tenu une nouvelle séance marathon de questions et réponses le 16 avril 2015. Parce qu’il y avait moins de problèmes urgents cette fois, la séance avait moins de contenu dramatique que d’autres. Dans un contexte d’amélioration constante de l’économie, Poutine était détendu et confiant. Sur le conflit ukrainien, il n’avait rien de nouveau à dire.

Poutine a cependant soulevé un point dont l’importance a été largement omise. Il a dit clairement qu’il s’attend à ce que les sanctions se prolongent au-delà de cette année. C’est le point de vue officiel du gouvernement russe, dont les projections économiques sont basées sur des sanctions restant en place toute l’année 2015 et au-delà.

Même en tenant compte du fait que Poutine a dit aussi que le conflit en Ukraine est le prétexte des sanctions plutôt que leur cause, cela signifie qu’il n’attend pas que ce conflit prenne fin cette année. Même si le conflit en Ukraine est seulement un prétexte pour les sanctions, il est difficile de voir comment elles pourraient continuer si le prétexte pour les maintenir n’existe plus.

Ce que cela signifie est que la crainte qu’éprouvent encore certaines personnes que la Russie va sacrifier la Novorussie en échange d’une levée des sanctions n’a aucun fondement. Un tel accord n’est clairement pas envisagé ni en préparation. Poutine, en fait, n’a donné aucune indication à propos d’un tel accord pendant la séance de questions et réponses, ni d’ailleurs aucun autre responsable russe.  Au contraire, il a insisté sur la mise en œuvre complète par Kiev des accords de Minsk.

Par ailleurs, les commentaires de Poutine montrent aussi que les Russes n’attendent pas que le nouveau gouvernement grec dirigé par Syriza oppose son veto au renouvellement des sanctions sectorielles de l’Union européenne en juin. Les affirmations sur une sorte d’accord en suspens où la Russie apporterait un soutien financier à la Grèce en échange d’un vote de cette dernière contre les sanctions sont manifestement fausses. Comme c’est une certitude que les sanctions ont été discutées pendant la récente visite à Moscou du Premier ministre grec Tsipras, cela doit signifier que Tsipras a dit à Poutine de ne pas s’attendre à ce que la Grèce mette son veto aux sanctions au moment de leur renouvellement en juin.

Ce que cela signifie est que les attentes (ou les craintes) que certains ont d’un réalignement fondamental des relations de la Grèce avec la Russie et l’Ouest sont également infondées. Je suis sûr que personne d’important à Moscou n’a jamais pensé qu’elles l’étaient.

Je soulève ces points parce qu’il y a eu un excès d’optimisme récemment à propos de la suppression des sanctions. Les commentaires de Poutine montrent que l’optimisme est déplacé. Les résultats économiques du premier trimestre de cette année montrent que leur impact a été de toute façon grossièrement exagéré et que l’économie russe peut prospérer malgré les sanctions.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

 

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