Résurrection de la gauche mondiale?


Immanuel Wallerstein

Immanuel Wallerstein

Par Immanuel Wallerstein – Le 1er octobre 2015 – Source iwallerstein.com

L’immense triomphe de Jeremy Corbyn, le 24 septembre, appelé à diriger le Parti travailliste de Grande-Bretagne était étonnant et totalement inattendu. Il est entré dans la course avec à peine assez de soutien pour figurer sur les bulletins de vote. Il a posé sa candidature sur la base d’une plateforme de gauche sans compromis. Et puis, confronté à trois candidats plus conventionnels, il a remporté 59.5% des suffrages dans une élection qui a eu un taux de participation inhabituellement élevé de 76%.

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Les Russes n’aiment pas les faux-culs

Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 23 juillet 2015 – Source Russia Insider

L’histoire que racontent les médias grecs, que la Russie a rejeté une demande de la Grèce portant sur 10 milliards de dollars, semble être une tentative de détourner les reproches dirigés vers Tsipras.

Mais le vrai résultat est que cela va rendre furieux Poutine et le gouvernement russe.

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Interview de Yanis Varoufakis: L’Europe bafoue impitoyablement la démocratie


Yanis Varoufakis se sent «sur le toit du monde» maintenant que son rôle dans les pourparlers de crise est terminé.

Transcription intégrale de la première interview de l’ancien ministre des Finances grec depuis sa démission.
Par Harry Lambert

Par Sayed7asan – Le 13 juillet 2015 – Source sayed7asan via  newstatesman

Yanis Varoufakis regarde désespérément son écran d’ordinateur au cours des pourparlers de crise. Photo : Getty

Extraits
 
L’absence totale de scrupules démocratiques, de la part des défenseurs supposés de la démocratie en Europe. La compréhension très claire, en face, que nous étions sur la même ligne analytiquement – bien sûr, ils ne le reconnaîtront jamais à présent. [Et pourtant] d’avoir des personnages très puissants qui vous regardent dans les yeux et disent : ‘Ce que vous dites est vrai, mais nous allons vous broyer quand même.’
[...]
Mais Schäuble [le ministre des Finances allemand] est resté cohérent jusqu’à la fin. Son point de vue était «Je ne discute pas du programme – il a été accepté par le gouvernement précédent et nous ne pouvons pas permettre à une élection de changer quoi que ce soit. Parce que nous avons des élections tout le temps, nous sommes 19 [pays], si à chaque fois qu’il y avait une élection on devait changer quelque chose, les contrats conclus entre nous ne vaudraient rien.»

Donc à ce moment j’ai dû me lever et dire :« Eh bien, peut-être que nous devrions tout simplement arrêter de tenir des élections dans les pays endettés», et il n’y a eu aucune réponse. La seule interprétation [de leur point de vue] que je peux donner est «Oui, ce serait une bonne idée, mais ce serait difficile à faire. Donc soit vous signez sur la ligne pointillée, soit vous sortez.»
[...]
Donc ce que nous avons est un groupe inexistant qui a le pouvoir absolu de déterminer les conditions de vie des Européens. Il n’a à rendre de comptes à personne, étant donné qu’il n’a pas d’existence légale ; aucun procès-verbal n’est conservé ; et il est confidentiel. Donc aucun citoyen ne sait jamais ce qui se dit en son sein... Ce sont presque des décisions de vie et de mort, et aucun membre n’a à en répondre devant quiconque.
[...]
La zone euro est un endroit très inhospitalier pour les honnêtes gens.

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Grèce : une perle pour les cochons


Par Israël Shamir – Le 7 juillet 2015 – Source unz.com via ICH

Ile de Santorin dans les Cyclades en Grèce


La Grèce est la perle de la Méditerranée, un endroit dont des générations d’étrangers, de Lord Byron à Graves, ou 
Fowles , sont tombés amoureux. De la Philosophie à la Feta, de l’Histoire au yaourt, de la Poésie au miel, ils nous ont fourni l’exemple à suivre. Leurs prêtres ont su préserver leur foi intacte. Leurs combattants ont vaincu Mussolini. Leur Hélène est la quintessence de la beauté féminine. Ils ont aussi un vin musqué qu’ils nomment retsina et écoutent une musique assez lourdingue appelée bouzouki , qui nous incite à tempérer notre héllènophilie.

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Tsipras parle à son peuple


Le 29 juin 2015 – Source failedevolution.blogspot.gr

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a donné une interview à la télévision publique grecque ERT.

«… Leur plan est de mettre fin à l’espoir d’une autre politique en Europe

Voici les points principaux de son allocution :

– Les Grecs survivront même sans programme [d’aide financière, NdT] et ils iront voter.

– Nous n’abandonnerons pas la démocratie.

– Nous ferons notre possible pour parvenir à un accord.

– L’objectif de l’autre camp était de nous forcer à adopter toutes leurs conditions, sans négociation possible.

– Je suis sûr qu’ils ne nous forceront pas à sortir de l’euro parce que cela coûterait trop cher. Leur objectif était de mettre fin à l’espoir qu’il pourrait y avoir une politique différente en Europe.

– Ils nous ont donné un ultimatum de 48 heures, cela nous oblige à demander son avis au peuple. C’est la population qui doit décider.

– Leur décision d’empêcher le référendum en interrompant brutalement le programme sera inscrite dans les pages sombres de l’histoire.

– Le référendum est la poursuite des négociations à un autre niveau.

– Nous attendons surtout des dirigeants européens qu’ils respectent le droit démocratique du peuple de voter.

– Le FMI n’a pas fourni de liquidités à la Grèce depuis l’été 2014, mais il veut qu’on lui rende tout l’argent.

– C’est au peuple grec de décider s’il veut un président humilié. Il y a beaucoup de présidents humiliés dans le monde, mais je ne veux pas en être un de mon fait.

– Les créanciers battront en retraite si le peuple l’exige avec force.

Traduction : Dominique Muselet

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Nouvelles du champ de bataille grec


La tactique de Tsipras pour résister aux pressions de la mafia financière


Le 1er juillet 2015 – Source: failedevolution.blogspot.gr

Les créanciers de la Grèce augmentent la pression sur le gouvernement grec à mesure que le jour du référendum annoncé par Alexis Tsipras approche. Après la fermeture des banques et le contrôle des capitaux, les créanciers tentent par tous les moyens d’ajourner l’expression du droit démocratique du peuple grec. Nous assistons à une nouvelle étape de la guerre de propagande féroce qui fait rage à l’intérieur et à l’extérieur de la Grèce, à propos du référendum.

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Échecs match Grèce-Allemagne
Gambit Dame Merkel refusé,
le pion Tsipras en c6, défense slave


Par Tyler Durden – le 18 avril 2015 – Source ZeroHedge

Le chevalier blanc des Grecs arrive : Poutine prêt à donner 5 milliards d’euros à Athènes comme avance sur les loyers du gazoduc

Au bord de l’insolvabilité et forcée de piocher dans les retraites et la plupart des autres fonds publics, face à un autre mois de lourds remboursements au FMI qui a invité même la Banque centrale européenne à spéculer, la Grèce pourrait introduire une monnaie parallèle IOU [pour I owe you, une reconnaissance de dette informelle]: un chevalier blanc est sorti de nulle part, qui pourrait lui offrir €5 milliards de trésorerie urgemment nécessaire. Le chevalier blanc n’est autre que Vladimir Poutine. «Ce n’est pas parce que la Grèce est criblée de dettes qu’elle est pieds et poings liés et qu’elle n’a pas de politique étrangère indépendante», avait déclaré Poutine précédemment.

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Poutine : les sanctions vont continuer


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 17 avril 2015 – Source Russia Insider

Poutine a dit clairement, dans sa séance marathon de questions et réponses, qu’il ne s’attend pas à ce que la Grèce mette son veto au renouvellement des sanctions.

 

 

La “ligne rouge” d’Obama. Euh… soyons clairs, euh, ça va vous coûter… euh, ne vous y trompez pas… euh. Le couple: Je pense pas qu’il prend ça au sérieux!

Poutine a tenu une nouvelle séance marathon de questions et réponses le 16 avril 2015. Parce qu’il y avait moins de problèmes urgents cette fois, la séance avait moins de contenu dramatique que d’autres. Dans un contexte d’amélioration constante de l’économie, Poutine était détendu et confiant. Sur le conflit ukrainien, il n’avait rien de nouveau à dire.

Poutine a cependant soulevé un point dont l’importance a été largement omise. Il a dit clairement qu’il s’attend à ce que les sanctions se prolongent au-delà de cette année. C’est le point de vue officiel du gouvernement russe, dont les projections économiques sont basées sur des sanctions restant en place toute l’année 2015 et au-delà.

Même en tenant compte du fait que Poutine a dit aussi que le conflit en Ukraine est le prétexte des sanctions plutôt que leur cause, cela signifie qu’il n’attend pas que ce conflit prenne fin cette année. Même si le conflit en Ukraine est seulement un prétexte pour les sanctions, il est difficile de voir comment elles pourraient continuer si le prétexte pour les maintenir n’existe plus.

Ce que cela signifie est que la crainte qu’éprouvent encore certaines personnes que la Russie va sacrifier la Novorussie en échange d’une levée des sanctions n’a aucun fondement. Un tel accord n’est clairement pas envisagé ni en préparation. Poutine, en fait, n’a donné aucune indication à propos d’un tel accord pendant la séance de questions et réponses, ni d’ailleurs aucun autre responsable russe.  Au contraire, il a insisté sur la mise en œuvre complète par Kiev des accords de Minsk.

Par ailleurs, les commentaires de Poutine montrent aussi que les Russes n’attendent pas que le nouveau gouvernement grec dirigé par Syriza oppose son veto au renouvellement des sanctions sectorielles de l’Union européenne en juin. Les affirmations sur une sorte d’accord en suspens où la Russie apporterait un soutien financier à la Grèce en échange d’un vote de cette dernière contre les sanctions sont manifestement fausses. Comme c’est une certitude que les sanctions ont été discutées pendant la récente visite à Moscou du Premier ministre grec Tsipras, cela doit signifier que Tsipras a dit à Poutine de ne pas s’attendre à ce que la Grèce mette son veto aux sanctions au moment de leur renouvellement en juin.

Ce que cela signifie est que les attentes (ou les craintes) que certains ont d’un réalignement fondamental des relations de la Grèce avec la Russie et l’Ouest sont également infondées. Je suis sûr que personne d’important à Moscou n’a jamais pensé qu’elles l’étaient.

Je soulève ces points parce qu’il y a eu un excès d’optimisme récemment à propos de la suppression des sanctions. Les commentaires de Poutine montrent que l’optimisme est déplacé. Les résultats économiques du premier trimestre de cette année montrent que leur impact a été de toute façon grossièrement exagéré et que l’économie russe peut prospérer malgré les sanctions.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

 

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Le rapprochement avec la Russie est très populaire en Grèce


Par Dimitar Bechev – Le 10 avril 2015 – Source : Russia Insider

Outre les préoccupations économiques immédiates, il y a beaucoup de raisons fondamentales pour lesquelles la tentative de Tsipras de ranimer les relations entre la Russie et la Grèce a été largement soutenue en Grèce:

 

  • L’opinion publique en Grèce est favorable à la Russie.
  • Les deux pays ont des liens culturels et historiques importants.
  • Les Grecs, en particulier à gauche, sont notoirement anti-américains.

L’opinion nationale, en Grèce, de la gauche radicale à l’extrême-droite, est largement favorable à la Russie. Selon un sondage de 2014, 52% des Grecs considèrent le leadership russe dans les affaires mondiales comme souhaitable. Et 49% des Grecs désapprouvent l’aide de l’Union européenne à l’Ukraine.

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