Par Andrew Korybko – Le 10 février 2017 – Source Oriental Review
En tant que troisième économie de l’Afrique sub-saharienne et premier producteur de pétrole du continent, l’Angola semble être un pays prometteur. Le pays est finalement sorti d’une guerre civile de 27 ans en 2002 et a rapidement construit son infrastructure depuis, même si son économie a conservé sa dépendance à l’exportation d’énergie. La crise économique causée par la dernière chute du pétrole a donné à Luanda une motivation pressante pour finalement diversifier sa base de revenus et commencer à explorer l’industrie manufacturière et la production d’acier. Seul le temps nous dira si c’est trop peu trop tard ou le bon mouvement au bon moment. Mais l’élément le plus fondamental de la stratégie de diversification angolaise est son ambition de servir de point terminal pour la République démocratique du Congo (RDC) et les projets ferroviaires multinationaux de la Zambie. Ensemble, ils constituent la route trans-africaine du Sud (STAR), qui est menée par la Chine, ce qui renforce le partenariat stratégique entre la Chine et l’Angola et souligne l’importance sans égale de Luanda dans la grande stratégie continentale de Pékin.