Par Andrew Korybko − Le 5 février 2022 − Source One World

Selon les propres standards occidentaux, avec en tête ceux des États-Unis, qui sont régulièrement appliqués aux dirigeants des nations du Grand Sud, on peut considérer que Justin Trudeau, le premier ministre canadien, a déjà abdiqué de facto en s’enfuyant de la capitale de son pays. Après tout, c’est exactement ce que l’on aurait dit du président syrien Bashar El Assad, ou du premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, s’ils avaient agi de la même manière.

D’abord, le plus facile. La Russie a une 5e colonne typique : des « libéraux » pro-occidentaux, des agents d’influence, des nostalgiques des années 90 (quand ils pouvaient piller la Russie autant qu’ils le voulaient), des types du Consensus de Washington, des gens qui détestent la Russie (pour quelque raison que ce soit) et rêvent du jour où la Russie se disloquera, etc. etc. etc. Ils sont, objectivement, des agents d’influence pour les PSYOP occidentales. J’ai inventé le terme « intégrationnistes atlantiques » parce que, au mieux, ces gens veulent que la Russie soit acceptée par l’Occident comme un partenaire égal, puis qu’elle rejoigne toutes les institutions occidentales et devienne la prochaine Pologne. Bien sûr, ces gens sont tous russophobes, qu’ils l’admettent ou non. Ils se considèrent comme des « élites » (ils aiment se qualifier d’« intelligentsia ») et se sentent bien supérieurs aux « masses sombres et illettrées » qui votent pour des monstres comme Poutine. Je pense que tout cela est assez simple et je n’en parlerai pas davantage.
La clé de la riposte sécuritaire de la Chine aux États-Unis est liée à deux mots qui ne sont pas mentionnés dans les documents politiques officiels des États-Unis, mais dont la présence silencieuse imprègne et colore le texte de la National Defence Authorisation Act de 2022.


Comment les partisans de la guerre essayent d’influencer le résultat des discussions entre la Russie et l’OTAN.
