Par Roger Berkowitz – Le 19 juillet 2014 – Source The American Interest
Le préjugé selon lequel il doit y avoir une solution au désordre au Moyen-Orient suppose que l’on sache déjà quel est le problème à résoudre. Un côté dit que le problème vient du terrorisme. L’autre dit que le problème est l’occupation. Les humanitaires affirment que le problème réside dans le meurtre d’enfants. Les internationalistes disent que le problème réside dans les crimes de guerre (soit la disproportion d’un côté, soit l’utilisation de civils comme boucliers de l’autre). D’une manière ou d’une autre, « nous » – qui que nous soyons – devons résoudre le problème.


Avec le renversement des gouvernements progressistes en Amérique latine et leur remplacement par des régimes néo-fascistes, les conseillers anti-insurrectionnels israéliens, mieux connus sous le nom de «marchands de mort», sont revenus avec ferveur en Amérique latine. Les régimes fascistes au Brésil, en Bolivie, en Colombie, au Pérou, en Équateur, au Honduras, au Paraguay, au Guatemala et au Chili, désireux de déplacer les peuples autochtones, ont invité les Israéliens à revenir dans leurs pays pour fournir des conseils sur le dépeuplement des régions autochtones aussi systématiquement qu’Israël l’a fait avec les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
La forme de guerre moderne la plus insidieuse et la plus répandue de Wall Street et du Pentagone, agissant en coordination, passe largement inaperçue et incontestée. Cette attaque calculée fait reculer des décennies de progrès dans les soins de santé, l’assainissement, le logement, les infrastructures essentielles et le développement industriel dans le monde entier.


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