Par Eric Zuesse – Le 17 juin 2016 – Source Strategic-Culture
Lorsque le président démocratiquement élu de l’Ukraine a été violemment renversé en février 2014 et remplacé par un régime rageusement anti-russe, non seulement les habitants des régions de l’Ukraine qui ont voté massivement pour lui – la Crimée ayant voté à 75% pour lui, et le Donbass à 90% – ont été terrifiés par ce qu’ils considéraient être un nouveau régime sanguinaire, mais les Russes aussi, parce que les dictateurs qui ont été installés ont clairement revendiqué leur haine des Russes et même des russophones. L’une de leur premières initiatives législatives a été de proscrire la langue russe, mais la haine flagrante à l’origine de la proposition a provoqué son rejet au parlement de l’Ukraine, parce que ce nouveau régime avait besoin de soutien extérieur, et l’interdiction d’une langue parlée par près de la moitié de la population de la nation aurait suscité une condamnation internationale.