Les cons ça ose tout, en notre nom, suite…


La résolution du Parlement européen contre les médias russes est la marque de son hypocrisie


European Parliament

Le parlement européen ©Flickr


Sputnik_logoLe 24 novembre 2016 – Source sputniknews

Le directeur général de l’agence de presse SANA, Ahmed Dawa, a appelé la résolution du Parlement européen visant à contrer les médias russes «un signe de l’hypocrisie occidentale dans les débats sur la liberté d’expression dans les médias».

Continuer la lecture

Nous sommes tous déplorables



Par Chris Hedge – Le 20 novembre 2016 – Source Truthdig

Mes parents dans le Maine sont des déplorables. Je ne peux pas écrire en leur nom. Je peux écrire pour leur défense. Ils vivent dans des villes et des villages qui ont été ravagés par la désindustrialisation. La banque de Mechanic Falls [un village du Maine, NdT], où mes grands-parents vivaient, est supprimée, en même temps que presque tous les magasins du centre. La fabrique de papier a fermé il y a des décennies. Il y a un club de strip-tease au centre de la ville. Les emplois, du moins les bons, sont partis. Beaucoup de mes parents et leurs voisins travaillent jusqu’à 70 heures par semaine dans trois emplois à salaire minimum, sans prestations sociales, pour gagner peut-être $35 000 par année. Ou ils n’ont pas de travail. Ils ne peuvent pas se permettre une couverture santé adéquate, avec l’escroquerie de l’Obamacare.

L’alcoolisme est rampant dans la région. L’addiction à l’héroïne est une épidémie. Les laboratoires qui produisent la drogue de rue, la méthamphétamine, sont une industrie artisanale. Le suicide est courant. La violence domestique et les agressions sexuelles détruisent les familles. Le désespoir et la rage dans la population ont alimenté un racisme implicite, l’homophobie et l’islamophobie et nourrissent le poison latent et toujours présent de la suprématie blanche. Ils nourrissent la pensée magique colportée par les escrocs de la droite chrétienne, les loteries d’État qui tondent les pauvres et une industrie du divertissement qui, soir après soir, donne une vision d’une Amérique et d’un mode de vie sur les écrans de télévision – The Apprentice est caractéristique de cela – qui encouragent des rêves inaccessibles de richesse et de célébrité. Continuer la lecture

Les sympathies nazies de Kiev et de Washington


Par Jean Perier – Le 21 novembre 2016 – Source New Eastern Outlook

Il a été récemment rapporté que la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé un projet de résolution contre la glorification du nazisme et du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance. La résolution exprime sa préoccupation devant le fait que dans un certain nombre de pays, de célèbres dirigeants du mouvement nazi et d’anciens membres des SS sont honorés et des monuments honorant des combattants contre le fascisme sont démolis ou profanés. Le document demande aux États d’adopter une loi interdisant le déni de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Continuer la lecture

Mort imminente du Traité Trans-Pacifique (TTP)…


La Chine prend le relais des États-Unis 

Préambule de l'auteur 

La bataille pour la domination du commerce mondial penche en faveur de la Chine. Face aux menaces de Donald Trump d'imposer des barrières tarifaires et de supprimer les accords de libre-échange, dont le TPP, Beijing tisse des liens avec divers partenaires importants de Washington. Lors du XXIVe sommet de l'APEC, il est apparu clairement que la mort imminente du TPP est devenue une excellente occasion pour la Chine qui, étonnamment, avait proposé aux pays qui ont signé le TPP en février de cette année, l'établissement d'une grande zone de libre-échange... mais sans les États-Unis.

Ariel Noyola Rodriguez

Par Noyola Ariel Rodriguez – Le 21 novembre 2016 – Source Russia Today

L’influence des États-Unis dans le commerce mondial se dilue. Quelques heures après la victoire électorale de Donald Trump sur Hillary Clinton, l’équipe du président Barack Obama a surpris ses propres amis en leur demandant d’abandonner, soudainement, la campagne de lobbying intense qu’ils menaient au Congrès pour la ratification de l’Accord trans-pacifique de coopération économique (TPP).

La mort du TPP est imminente. Selon ses dispositions, pour entrer en vigueur, il faut l’approbation législative d’au moins six pays et, en plus, ceux-ci doivent totaliser 85% du produit intérieur brut (PIB) des douze membres. L’économie américaine en représente à elle seule plus de 60%. Par conséquent, une fois que Obama aura laissé la ratification du TPP entre les mains de Trump, il est presque certain qu’il sera enterré par le prochain Congrès des États-Unis.

Michael Froman, représentant au Commerce pour les États-Unis, avait déjà averti en juillet de cette année que si les législateurs de son pays échouaient à ratifier le TPP, les «clés du château» de la globalisation des échanges passeraient entre les mains de la Chine. Ses paroles étaient prophétiques. Les aspirations impériales d’Obama ont capoté. L’Amérique ne dictera plus les règles du jeu.

Actuellement, l’essentiel du commerce est concentré en Asie, avec la Chine en tête. Les dirigeants de Pékin ont travaillé pendant un certain temps sur diverses initiatives de libre-échange de caractère multilatéral en vue de consolider leur influence aux niveaux régional et mondial : le partenariat économique global régional (RCEP) et le libre commerce en Asie-Pacifique (FTAAP).

Lors du XXIVe sommet  de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), tenu à Lima (Pérou), le Président de la Chine, Xi Jinping, a proposé aux pays signataires du TPP, tant d’Amérique – Chili, Mexique et Pérou – que d’Océanie – Australie et Nouvelle-Zélande – de rejoindre les accords de libre-échange promus par son gouvernement et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Mais laquelle des deux initiatives de libre-échange promues par la Chine est-elle vraiment de nature à supplanter le TPP ?

Il sera très difficile pour Beijing de faire fonctionner le FTAAP – traité de libre-échange entre les membres de l’APEC, créé en 2014, qui inclut les États-Unis… et la Chine – parce que si Donald Trump, à ce jour, a été catégoriquement opposé au TPP, il est clair qu’il ne soutiendra jamais une initiative de libre-échange menée par la Chine. Rappelez-vous aussi que Trump a promis à ses électeurs d’abandonner ou, dans le meilleur des cas, de renégocier les accords de libre-échange signés par les États-Unis au cours des dernières décennies. À leur avis, les accords tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) sont un désastre.

Selon ce scénario, la Chine cherche à rallier à sa cause les principaux partenaires commerciaux des États-Unis en vertu de l’engagement de continuer à encourager la libre circulation des marchandises. De mon point de vue, le RCEP est l’initiative de libre-échange qui donne à la Chine la possibilité de combler le vide laissé par Washington après son abandon du TPP . «La Chine devrait mettre en place un nouvel accord qui réponde aux attentes de l’industrie et maintienne la dynamique de la mise en place d’une zone de libre-échange», a dit au début de novembre Li Baodong, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine.

Le RCEP est composé de tous les pays membres du TPP, à l’exception du Canada, du Chili, du Mexique, du Pérou et, bien sûr, des États-Unis. Avec un total de plus de 3 milliards d’habitants, le RCEP inclut également d’autres pays d’Asie ayant un grand dynamisme économique : Cambodge, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Philippines, Laos, Myanmar et Thaïlande. La question se pose alors de savoir si le RCEP serait une sorte de TPP élargi, avec la Chine remplaçant les États-Unis.

Pas exactement.

L’envergure de la RCEP n’est pas la même que celle du TPP. Jusqu’à présent, les objectifs de la RCEP sont limités à l’élimination des barrières tarifaires. Le TPP, pour sa part, est beaucoup plus qu’un accord de libre-échange, parce que, entre autres choses, il met à la disposition des grandes sociétés des droits à la propriété intellectuelle, menace la protection de l’environnement, viole les droits des travailleurs et, comme si ça ne suffisait pas, laisse aux mains de tribunaux internationaux d’arbitrage [mis en place par les multinationales, NdT] le règlement des différends entre les gouvernements et les entreprises.

Par conséquent, plusieurs dirigeants considèrent favorablement le plan B proposé par les Chinois. Parmi eux, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, qui considère qu’un accord de libre-échange alternatif au TPP est nécessaire. Bien que les pays de l’Alliance du Pacifique – composée des trois membres du TPP d’origine latino-américaine, plus la Colombie – soient intéressés à continuer d’entretenir d’excellentes relations avec les États-Unis, en même temps, plusieurs d’entre eux veulent construire des accords avec la Chine et la Russie.

Sans aucun doute, l’incertitude politique qui afflige les États-Unis depuis les élections du 8 novembre dernier est magistralement exploitée par le dragon chinois. Face à la menace de Trump d’ouvrir une nouvelle ère de protectionnisme, la réponse de Xi est très énergique : la globalisation des échanges menée par Pékin continuera, avec ou sans le soutien de Washington.

Ariel Noyola Rodríguez est économiste, il a fait ses études supérieures à l’Université nationale autonome du Mexique. Contact : noyolara@gmail.com. Twitter :@noyola_ariel.

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF   

Guerre hybride 8. Stratégies de guerre hybride contre l’Afrique (1B)


andrew-korybkoPar Andrew Korybko – Le 18 novembre 2016 – Source OrientalReview

Institutions financières, douanières et économiques

Outre la perspective de division de la sécurité militaire et les prévisions de «scénarios sombres» appliqués jusque-là pour comprendre la géopolitique africaine, il y a aussi l’approche plus unificatrice et positive de l’analyse des institutions financières, économiques et augmentant l’intégration du continent.

Continuer la lecture

L’offensive de charme de Trump : la Russie sur ses gardes


Bhadrakumar

Par MK Bhadrakumar – Le 24 novembre 2016 – Source Indian Punchline

Ironie du sort, c’est maintenant au tour du président russe Vladimir Poutine de reprendre ce que feu Ronald Reagan avait un jour conseillé à propos des relations soviéto-américaines : «Faire confiance, mais vérifier». Poutine pourrait cependant introduire une légère modification : «Faire confiance, mais prudemment». Reagan a prononcé ces mots célèbres après avoir décidé qu’il pouvait faire des affaires avec Mikhaïl Gorbatchev – en fait pour insister spécifiquement auprès de ce dernier sur les procédures étendues de vérification qui permettraient aux deux parties de surveiller la conformité du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire signé le 8 décembre 1987.

Continuer la lecture

Voilà comment la révolution américaine va se dérouler


Par Dan Glazebrook – Le 15 novembre 2016 – Source CounterPunch

© The White House

À la fin de 2012, Peter Turchin, un professeur à l’Université du Connecticut, a fait une déclaration surprenante. Sur la base d’une analyse des bouleversements révolutionnaires à travers l’histoire, il a constaté qu’il y avait trois conditions sociales en place, peu de temps avant toutes les épidémies majeures de violence sociale : une augmentation de la population dans l’élite; une diminution du niveau de vie des masses; et des niveaux énormes d’endettement de l’État. Le modèle statistique que son équipe a développé suggère que sur cette base, une vague majeure de bouleversement social et de violence révolutionnaire est prévue aux États-Unis en 2020. Son modèle n’avait aucun moyen de prédire qui dirigerait le pays. Mais l’élection de cette semaine donne une indication de la façon dont c’est susceptible de se dérouler.

Continuer la lecture

Le triangle stratégique Russie–Chine–Iran


Par F. William Engdahl – le 21 novembre 2016 – Source New Eastern Outlook

Les liens économiques, politiques et militaires se développement entre l’Iran, la Chine et la Russie, formant ce que je considère un triangle d’or émergeant en Eurasie et cherchant à pénétrer des régions isolées. Cela, alors qu’il semble que la stratégie géopolitique des États-Unis, dans la perspective d’une administration Trump, soit d’éloigner Washington de l’Iran et de la Chine, tout en faisant miroiter un possible relâchement de la confrontation entre Washington et Moscou.

324131231

Géopolitique classique, à la Halford Mackinder ou à la Kissinger, qui cherche à éviter la guerre sur deux fronts, qui était en train de se retourner contre un Washington arcbouté sur sa tentative de modifier l’équilibre des puissances. Pour le moment, la dynamique d’une coopération plus étroite, engagée ces dernières années, entre les trois États pivots du Heartland eurasien, entre dans une phase d’approfondissement stratégique. Le dernier signe en est la visite du ministre chinois de la défense et de hauts responsables russes à Téhéran.

Continuer la lecture

La Serbie est prête à adopter une loi répressive contre le déni du génocide de Srebrenica


Par Stephen Karganovic – Le 21 novembre 2016

Résultats de recherche d'images pour « images serbies »

Un processus de révision du Code pénal de la Serbie se poursuit actuellement. Il est apparu récemment qu’un groupe de travail gouvernemental avait été créé à cette fin. Rien n’est connu publiquement sur la composition de ce comité ou sur son mandat.

L’un des objectifs (ou directives) du groupe de travail est apparemment d’introduire un changement dans le Code criminel, qui ferait du «déni de génocide» à Srebrenica un crime en Serbie. En conséquence, l’article 387 du Code criminel actuel a été révisé et complété par une nouvelle clause 5, qui rendrait ce déni punissable d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.
Continuer la lecture

Turquie : changement majeur de politique étrangère


La Turquie abandonne l’UE pour l’Organisation de coopération de Shanghai


Major Foreign Policy Shift: Turkey Abandoning EU for SCO


Par Peter Korzun – Le 22 novembre 2016 – Source Strategic Culture

Le président turc Tayyip Erdogan a déclaré le 20 novembre, que la Turquie n’avait pas besoin de rejoindre l’Union européenne «à tout prix». Au lieu de cela, elle pourrait faire partie de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), ou Pacte de Shanghai. Le leader turc a déclaré qu’il avait déjà discuté de l’idée avec le président russe Vladimir Poutine et son homologue kazakh Nursultan Nazarbayev.

Continuer la lecture