Par M.K. Bhadrakumar – Le 16 juillet 2024 – Source Indian punchline
Si seulement le conseiller à la sécurité nationale, Ajit Doval, avait reporté d’un jour son « intelligente décision » de vendredi de contacter son homologue de la Maison Blanche, Jack Sullivan, à la suite de la menaçante remarque de l’ambassadeur américain à Delhi sur le « cynisme » de l’autonomie stratégique de l’Inde !
Vingt-quatre heures plus tard, la foudre tombait et l’histoire politique américaine changeait radicalement de cap. Pour quiconque n’est pas aveugle comme une chauve-souris, il devrait être évident depuis un certain temps déjà que les États-Unis sont en train de basculer de manière incontrôlée et que le moment de faire des affaires avec eux peut attendre.
La Russie, actuellement aux prises avec des sanctions occidentales sans précédent, attend avec impatience l’arrivée de son allié de toujours, le Premier ministre indien Narendra Modi. Il s’agira de la première visite de Modi en Russie depuis 2019, année où il a participé au Forum économique oriental à Vladivostok.


La République de Géorgie n’a pas connu une vie stable depuis environ 30 ans, c’est à dire depuis qu’elle a obtenu son indépendance de l’Union soviétique. Dans les années 1990, elle a été ravagée par une guerre civile et un conflit ethnique, à l’issue desquels elle a perdu le contrôle des régions autonomes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud. En 2003, la Révolution des Roses a renversé le gouvernement du président Edvard Chevardnadze, après quoi la Géorgie a connu le règne plutôt erratique de Mikheil Saakashvili, qui a promis de tourner définitivement le pays vers l’Occident, y compris l’adhésion à l’OTAN et à l’UE.
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