Par M. K. Bhadrakumar − Le 12 avril 2021 − Source Oriental Review
Le destroyer à missiles guidés USS John Paul Jones, qui a croisé au large des îles Lakshadweep le 7 avril dernier, a jeté les sinophobes indiens en état de confusion. Un quotidien de premier plan l’a signalé comme « une rare chute entre deux partenaires du groupe Quad ». Un analyste anti-chinois a tweeté qu’il s’agit simplement d’un « exercice de relations publiques raté » de la part des Étasuniens.
Le ministère des affaires étrangères a opté pour une perspective légaliste comme s’il répondait à une ordonnance de la haute cour de Delhi. Mais réfléchissons sérieusement. Oui, il s’agit d’un rare heur au sein de la confortable famille du Quad. Mais Quad n’est qu’un bambin. Que va-t-il donc se passer lorsque le président Biden la dressera au statut d’adolescent tapageur?

Le destroyer USS John Paul Jones, de classe Arleigh Burke

L’alliance Quad, comportant l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis, et bâtie à l’initiative de ce dernier pays, pourrait être au bord de l’effondrement si l’on en croit Subramanian Swamy, l’influent idéologue du BJP, qui a prévenu : Washington pourrait expulser New Delhi du bloc si cette dernière décidait de concrétiser son projet d’achat de missiles de défense S-400.
L’heure est au Lianghui (Les deux sessions), le rituel annuel des dirigeants de Pékin. Les vedettes du spectacle sont l’organe consultatif politique suprême, la Conférence consultative politique du peuple chinois, et la remise traditionnelle d’un rapport de travail par le Premier ministre à l’organe législatif suprême, l’Assemblée nationale populaire (ANP).
L’administration de Joe Biden n’a pas mis longtemps à finaliser sa stratégie envers la Chine. La conversation téléphonique entre Biden et Xi, qui s’est déroulée dans une soi-disant « bonne ambiance », a déjà laissé place à une « stratégie chinoise » qui n’est 

Le Washington Post a écrit joyeusement 
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