Les généraux de Washington et leurs efforts pour se préparer à une guerre nucléaire


Les généraux du Pentagone battent leurs tambours de guerre et le président n’a encore rien fait pour les contenir, écrit Brian Cloughley.


Par Brian Cloughley – Le 16 février 2021 – Source Strategic Culture

Certains hauts généraux et amiraux de Washington et des environs sont très occupés ces derniers temps, et leurs activités, bien qu’agressives, n’a rien à voir avec les opérations de combat en cours. Ils tentent plutôt d’influencer l’administration du président Joe Biden afin de restructurer les forces militaires, d’agrandir l’arsenal nucléaire et d’accroître les capacités de combat spécifiques. Tout cela est ce que l’on peut attendre de ceux dont les activités et les dispositions visent à organiser la destruction et la mort, mais la manière dont leurs aspirations sont exprimées n’est pas conforme à ce que l’on pourrait attendre du personnel militaire dans une démocratie.

Le ministère américain de la défense est désormais dirigé par un général à la retraite nommé par M. Biden qui a oublié la directive concernant les « activités politiques des membres des forces armées » qui stipule que « les membres en service actif ne doivent pas se livrer à des activités politiques partisanes ».

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Le Pentagone a encore de beaux jours devant lui …


… tous les voyants sont au vert pour le complexe militaro-industriel alors que le président Biden oriente sa politique étrangère agressive vers des écueils dangereux


Par Brian Cloughley − Le 2 février 2021 − Source Strategic Culture

Le Washington Post a écrit joyeusement à la une qu’à la suite de l’appel téléphonique Biden-Poutine le 26 janvier, « La relation Biden-Poutine est déjà dans les choux ». Il n’est pas surprenant que le Post, profondément russophobe, adopte une approche entièrement négative des relations américano-russes, quels qu’en soient les signaux, mais ses reportages sur cet appel téléphonique ont dû illuminer les visages dans les bureaux à Washington et aux alentours, du Pentagone au bureau de Boeing à Arlington, en passant par Raytheon dans Pennsylvania Avenue, Lockheed Martin à Bethesda, Northrop à Falls Church et tous les autres membres du complexe militaro-industriel qui voient se profiler encore plus de profits.

Un hélicoptère MH-60S Sea Hawk effectue des vérifications des commandes de vol sur  le porte-avions de la marine américaine USS Nimitz dans l’océan Indien le 25 novembre 2020. Elliot Schaudt / Document via REUTERS.

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Biden, la Chine et la Russie


Par Brian Cloughley − Le 5 janvier 2021 – Source Strategic Culture

Le président américain élu Joe Biden n’est pas un menteur de l’ampleur de son futur prédécesseur qui a fait plus de 20 000 « déclarations fausses ou trompeuses » au cours de sa désastreuse présidence. Mais Joe Biden fait des déclarations oiseuses, comme par exemple lorsqu’il a affirmé avoir rencontré le Premier ministre soviétique Alexeï Kossyguine à Moscou en 1979. En 2007, il écrivait que « Brejnev avait un air pâle ; nous ne le savions pas, mais il était déjà malade et mourant. Le président soviétique s’est excusé après les présentations et a confié la rencontre à Kossyguine ». Cela semble exact. Mais ce n’est pas le cas, car un historien de l’Université de Lille en France, Andreï Kozovoi, a fait des recherches sur la visite et a découvert que Brejnev n’a jamais mentionné avoir rencontré Biden, ni son secrétaire ou toute autre personne lors de la visite. L’ancien sénateur Bill Bradley faisait partie du groupe avec Biden et aurait déclaré : « Brejnev n’a participé à aucune réunion à laquelle j’ai assisté et j’ai participé à toutes les réunions de la délégation lors de ce voyage ».

Ensuite, Biden a affirmé avoir été arrêté en Afrique du Sud sous l’apartheid, en 1990, pour avoir prétendument « essayé de rencontrer » Nelson Mandela en prison. Le Washington Post a découvert que cette histoire était également un ramassis d’inepties – et Biden a été contraint de l’admettre.

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Débâcle en Afghanistan


Par Brian Cloughley − Le 7 juillet 2020 − Source Strategic Culture

Depuis 1897, le New York Times porte le slogan « All the News That’s Fit to Print », et de manière générale, cela a été approprié au fil des ans, sauf à quelques reprises, comme lors de l’invasion de l’Irak en 2003, où il a véhiculé un parti pris flagrant en faveur de la guerre et a publié ce que le lamentable Trump appellerait des « infox ».

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Le mythe de la guerre nucléaire « modérée »


Par Brian Cloughley − Le 3 mars 2020 − Source Strategic Culture

Brian CoughleyIl existe de nombreux partisans influents de la guerre nucléaire, et certains d’entre eux soutiennent que l’utilisation d’armes de faible puissance et / ou à courte portée est possible sans risque d’escalade vers Armageddon. D’une certaine manière, leur argument est comparable à celui de la bande d’optimistes béats aux yeux pleins d’étoiles qui pensaient, apparemment sérieusement, qu’il pourrait y avoir un tel animal mythique qu’un «rebelle modéré»

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© Photo: Pikrepo

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Les tentacules d’Israël vont loin


Par Brian Cougley − Le 6 août 2019 − Source Strategic Culture

Brian CoughleyLe 23 juillet, à la Chambre des représentants des États-Unis, un vote écrasant a condamné le mouvement BDS [Boycott, Désinvestissement et Sanctions] qui a pour objectif d’encourager le gouvernement israélien à «respecter son obligation de reconnaître le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et de se conformer pleinement aux préceptes du droit international :

1. Mettre fin à son occupation et à la colonisation de toutes les terres arabes et démanteler le mur

2. Reconnaître les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à la pleine égalité

3. Respecter, protéger et promouvoir le droit des réfugiés palestiniens de retourner dans leurs maisons et leurs biens, comme stipulé dans la résolution 194 des Nations Unies. »

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Les mensonges par omission de Comey

"Les démocrates ne combattent pas Trump pour son assaut sur les soins de santé, ses attaques contre les immigrants, son harcèlement militariste à travers le monde, ou même son statut de président minoritaire qui ne peut revendiquer aucun mandat après avoir perdu le vote populaire. Au lieu de cela, ils ont choisi d'attaquer Trump, le président le plus à droite de l'histoire des États-Unis, à partir de la droite, le dénonçant comme étant insuffisamment engagé dans une confrontation militaire avec la Russie ".

Patrick Martin, "Les Russes arrivent! Les Russes arrivent ", World Socialist Web Site

2016-09-24_11h42_10Par Mike Whithney – Le 14 juin 2017 – Source CounterPunch

Non ! Donald Trump n’est pas la cible d’une enquête du FBI, il n’a jamais été la cible d’une enquête du FBI.
Le FBI ne fait pas d’enquête sur Trump pour collusion, relations inappropriées avec un gouvernement étranger, trahison ou autres choses ridicules dont il a été faussement accusé dans les faux médias. En fait, le FBI n’enquête pas du tout sur lui.

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L’incontrôlable Monsieur Erdogan


Brian CloughleyPar Brian Cloughley – Le 22 février 2016 – Source Strategic Culture

Ce 10 février, M. Erdogan, Président de la Turquie, a insulté les États-Unis mais, sans surprise, Washington n’a pas pu répondre à cette attaque arrogante parce qu’avec lui, elle a un outil précieux dans sa campagne sans relâche contre la Russie. M. Erdogan, furieux du soutien que les Américains apportent aux Kurdes de la région de Kobané dans le nord de la Syrie – Kurdes que son armée bombarde avec plusieurs batteries d’artillerie lourde en toute illégalité – a demandé aux États-Unis : «Comment pouvons-nous vous faire confiance ? Qui est votre partenaire, moi ou les terroristes de Kobané ?»

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