Ce n’est pas notre guerre. Les États-Unis ne sont pas en guerre. C’est l’Ukraine qui est en guerre…− Marco Rubio, secrétaire d’État
Par James Howard Kunstler – Le 18 août 2025 – Source Clusterfuck Nation

Volodymyr Zelensky se rend aujourd’hui à la Maison Blanche afin que M. Trump lui lise la loi. C’est aussi simple que cela. Quelque part en Alaska, M. Trump a conclu qu’un cessez-le-feu ne fonctionnerait pas, pour la bonne raison que les sept cessez-le-feu précédents en Ukraine ont échoué et n’ont fait que renforcer la méfiance et la déception entre les parties belligérantes. L’objectif est plutôt de parvenir à un accord de paix, à la fin de la guerre.
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Il incombe maintenant à Zelensky de rendre la pareille à la volonté largement perçue de Poutine de faire des compromis pour la paix.



Il est possible, sinon probable, que la défaite de l’Ukraine dans la guerre et ses effets résiduels (effondrement de l’armée, du front et même de l’État) puissent faciliter leur accession au pouvoir si, d’une manière ou d’une autre, une Ukraine antirusse et indépendante émergeait après la guerre. Les ultra-nationalistes ou néo-fascistes ukrainiens sont fortement antilibéraux, anti-républicains et anti-occidentaux. Il y a quelques années, Dmitro Yarosh, fondateur puis dirigeant ou « coordinateur » du groupe néo-fasciste ukrainien Secteur Droit (SD) et plus tard conseiller du Commandant des Forces armées ukrainiennes, le Général Valerii Zaluzhnyi, qui est maintenant l’ambassadeur de Kiev au Royaume-Uni, ont promis qu’il y aurait une « deuxième phase de la révolution nationaliste » dont la révolte de Maidan de février 2014 n’était que la première. La deuxième phase consisterait à balayer les restes libéraux et oligarchiques de l’ordre démocratique pré-Maïdan restant encore dans le régime de Maïdan. De nombreux autres ultra-nationalistes et néo-fascistes ukrainiens ont des opinions similaires, et ils attendent le moment d’initier la deuxième phase.