
Orlov
Par Dmitry Orlov – Le 8 février 2018 – Source Club Orlov

Il était une fois, dans ce que beaucoup de gens se rappellent maintenant comment, au « bon vieux temps » il n’y avait que deux idéologies régnantes : le capitalisme et le communisme. Les capitalistes croyaient au caractère sacré des droits de propriété privée, à la capacité magique de l’argent à être la mesure de toutes choses, et à la main mystique invisible du marché pour trouver des solutions optimales aux problèmes économiques. Les communistes croyaient au pouvoir de la propriété en commun, à la capacité des méthodes scientifiques rationnelles et objectives d’être la mesure de toute chose, et au pouvoir de la planification centralisée pour trouver des solutions optimales aux problèmes économiques. Les deux ont essuyé des échecs à plusieurs reprises. Le grand échec du capitalisme fut la Grande Dépression ; le grand échec du communisme fut l’effondrement de l’URSS.






L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a marqué la fin de la plus longue expérimentation du communisme dans l’Histoire récente. Beaucoup ont vu dans cet événement la preuve que le communisme (ou le marxisme-léninisme, j’utilise ces termes de manière interchangeable ici) n’était pas une idéologie viable. Après tout, si en Russie, le communisme a pris formellement fin en 1991, les Chinois s’en sont tranquillement éloignés, le remplaçant par une forme typiquement chinoise de capitalisme. Finalement, aucun des anciens « alliés » soviétiques n’a choisi de s’en tenir à l’idéologie communiste dès qu’ils ont recouvré leur liberté. Même le genre de communisme de Chavez a eu pour résultat une faillite complète du Venezuela. Donc qu’y a-t-il à dire à ce sujet ? 


