L’Histoire aussi peut être une propagande (2/2)


Par Michael Jabara Carley – Le 20 mars 2016 – Source Strategic Culture.

Suite de la première partie du texte déjà traduit en français que vous trouverez ICI.

Alors que les médias grand public prétendent que c’est l’alliance entre Staline et Hitler qui a provoqué la deuxième Guerre mondiale, ils prennent le parti opposé sur le déroulement de la guerre en ignorant le rôle soviétique dans la défaite de l’Allemagne nazie. L’Armée Rouge est pratiquement invisible.

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L’histoire aussi peut être une propagande (1/2)


Pourquoi l’URSS n’a pas «gagné» la Seconde Guerre mondiale

Signature du pacte Molotov-Ribbentrop de non-agression en août 1939.


Par Michael Jabara Carley – Le 19 mars 2016 – Strategic Culture.

Le titre de cet article est intentionnellement ironique parce que, bien sûr, l’Armée rouge a joué le principal rôle dans la destruction de l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais vous ne le sauriez pas si vous vous contentiez de lire la presse grand public, de regarder la télévision ou d’aller au cinéma en Occident, où la part soviétique dans la guerre a presque entièrement disparu. Continuer la lecture

Pourquoi l’Occident ne pourra jamais vaincre ni pardonner à la Russie


Andre Vltchek

Par Andre Vltchek – Le 17 décembre 2015 – Source New Eastern Outlook

Historiquement et intuitivement, la Russie a combattu pour la survie de l’humanité. Bien sûr, les choses ne sont pas toujours énoncées ou définies dans ces termes. Pourtant, en plusieurs occasions déjà, cet énorme pays a résisté aux forces les plus puissantes et les plus malfaisantes qui menaçaient la survie même de la planète. Continuer la lecture

La barbarie gagne du terrain


Par Luciana Bohne – Le 16 décembre 2015 – Source CounterPunch

En octobre  1930, Thomas Mann a lancé un «Appel à la raison» dans le Berliner Tageblatt :

«Cet état d’esprit fantastique, d’une humanité qui n’a plus d’idées, est compensé par une mise en scène politique grotesque, qui utilise les techniques de l’Armée du Salut : alléluias, tintements de cloche et répétition de slogans monotones à la manière des derviches, jusqu’à ce que tout le monde ait l’écume à la bouche. Le fanatisme se transforme en une source de salut, l’enthousiasme en extase épileptique… et le visage de la raison disparaît sous un voile.»

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Ici, les aubes sont calmes
Un film d’actualité sur la seconde Guerre Mondiale


Par Rosa Llorens – Le 14 novembre 2015

Que peut­-on faire quand on est cinq filles jeunes et dynamiques ? Chahuter avec les garçons, aller voir un match de foot, revendiquer contre des parents grincheux son droit à s’éclater par tous les bouts, dans un film franco­-turc, Mustang. S’engager dans l’armée, suivre une formation comme spécialiste de DCA, se battre pour sauver sa patrie de la barbarie nazie, dans le film de Renat Davletiarov, Ici, les aubes sont calmes.

 

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La propagande anti-soviétique de l’État français aux frais de la taxe sur l’audiovisuel


La question préalable des sources de la série Apocalypse Staline sur France 2


Annie Lacroix-Riz

Par Annie Lacroix-Riz – Le 7 mai 2015

Professeur émérite d’histoire contemporaine à Paris VII

L’histoire de la Guerre froide de Göbbels à l’ère américaine

Les trois heures de diffusion de la série « Apocalypse Staline » diffusée le 3 novembre 2015 sur France 2 battent des records de contrevérité historique, rapidement résumés ci-dessous.

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Lorsque la conspiration n’est pas une théorie


Exemple d’une opération sous fausse bannière : l’invasion italienne de la Grèce en 1940


 

Par Ugo Bardi – 29 octobre 2015 – Source : cassandralegacy

L’attaque italienne contre la Grèce, qui a débuté en octobre 1940, a été l’une des plus grandes bévues militaires de l’histoire et on peut prétendre qu’elle a fait perdre la Seconde Guerre mondiale aux puissances de l’Axe. Ici, j’explique comment l’attaque a offert l’un des rares cas documentés d’une opération stratégique sous fausse bannière conçue dans le but de créer un prétexte pour une attaque militaire. (Image : fantassin italien de la guerre italo-grecque, de la couverture de Storia della Guerra di Grecia par Mario Cervi)

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Tertullien était un théoricien du complot


La propagande et l’irrationalité à l’époque de l’Empire romain en déclin, aujourd’hui quoi de neuf ?


 

Par Ugo Bardi – Le 26 octobre 2015 – Source http://cassandralegacy.blogspot.fr

Les Romains connaissaient bien l’art sombre que nous appelons la propagande aujourd’hui. A titre d’exemple, cette image d’un fragment de la colonne de Trajan à Rome, montre que les femmes daciennes torturaient les prisonniers romains nus. Cela faisait partie de la diabolisation de l’ennemi pendant la campagne en Dacie du début du IIe siècle après JC. Cependant, avec le lent déclin de l’Empire, sa propagande devenait de plus en plus forte et irréaliste. Des penseurs chrétiens tels que Tertullien ont réagi contre l’absurdité de la propagande officielle en lui opposant des idées qui étaient à l’époque considérées comme encore plus absurdes.
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Accords de Munich – Le dessous des cartes


Une vision historique du tristement célèbre accord de Münich qui nous permet de mieux comprendre pourquoi il fut signé par la France et l’Angleterre.

Goering à gauche qui rigole, Mussolini qui serre la main de Chamberlain à l’automne 1938 à Munich .AP photo/Hoffman


Par Ekaterina Blinova – Le 1er octobre 2015 – Source sputniknews

En signant les accords de Munich avec Adolf Hitler le 30 septembre 1938, les puissances européennes qu’étaient la France et l’Angleterre ont voulu passer ce message à l’Allemagne nazie : Engagez vous à l’est et l’on ne vous fera pas de mal, selon ce qu’a confié à Sputnik le professeur Grover Carr Furr de l’université d’État de Montclair.

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Les US du côté des forces obscures de la Seconde Guerre mondiale


Les États-Unis ont rétrospectivement rejoint le côté fasciste de la Seconde Guerre mondiale 


Par Eric Zuesse – Le 4 septembre 2015 – Source strategic-culture

Lors de la célébration commémorative à Beijing, jeudi 3 septembre, marquant le 70e anniversaire de la libération de la Chine du joug de l’agresseur japonais, terminant ainsi la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, les États-Unis ont ostensiblement évité de se retrouver côte à côte avec la Chine, leur ancien allié pro-démocratique de l’époque.  Et à la place, ils ont a posteriori changé de camp, pour se ranger aux côtés des anciens fascistes, les puissances de l’Axe, le Japon lui-même, mais aussi l’Allemagne.

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