Par Pepe Escobar – Le 6 septembre 2016 – Source CounterPunch
Ce qui vient d’avoir lieu à Hangzhou, en Chine, est d’une immense importance géo-économique. Depuis le début, Pékin a pris le G20 très au sérieux ; cela a été conçu comme l’affaire de la Chine, et non celle de l’Ouest déclinant. Et encore moins celle de Washington.
L’administration américaine fait feu de tout bois pour faire passer le Partenariat transpacifique (TPP) lors de la lame-duck session 1 du Congrès.
L’accord entrera en vigueur après ratification par tous les signataires, si cela se produit dans les deux ans. S’il n’est pas ratifié par tous avant le 4 février 2018, il entrera en vigueur après sa ratification par au moins six États qui, ensemble, représentent au moins 85% du PIB total des douze.
Un lame-duck (littéralement « canard boiteux ») désigne, dans le monde politique anglo-saxon, un élu dont le mandat arrive à terme, et plus particulièrement un élu toujours en poste, alors que son successeur est déjà élu mais n’occupe pas encore le poste. Wikipédia↩
Un coup sans gloire en faveur de la démocratie a été remporté cette semaine, lorsque le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a fait volte-face et a déclaré que tout compte fait, les Parlements des États membres de l’UE voteraient sur l’accord de libre-échange avec le Canada. Une semaine plus tôt, le président Juncker avait rejeté l’idée de tout débat démocratique, insistant sur le fait que l’accord serait approuvé unilatéralement par les ministres de l’Union européenne.Continuer la lecture →
Commentant ce qu’il voit comme une nouvelle tentative des décideurs américains d’utiliser l’Europe comme bélier contre la Russie, un blogueur russe, analyste géopolitique prodigieux, s’interroge sur les implications des efforts titanesques déployés par la Russie et la Chine pour détacher le continent européen de l’étreinte de Washington.
La recherche a jusqu’ici extrapolé l’influence sur l’économie mondiale de l’Asie du Sud-Est et les aspects les plus pertinents de son histoire récente, qui fixent la toile de fond de la situation actuelle pour saisir l’importance géostratégique de l’ASEAN. La région joue un rôle essentiel dans la facilitation du réseau du commerce international de la Chine, et c’est pour cette raison que les États-Unis ont cherché à la déstabiliser et passer les flux sous leur contrôle. En réponse, la Chine a tenté de briser le bloc de confinement construit contre elle et de rationaliser les deux corridors du continent à titre de compensation géopolitique partielle. Continuer la lecture →
Jean-Michel Vernochet reçoit aujourd’hui Valérie Bugault, pour analyser les suites du Brexit. Valérie Bugault pense que les élites financières avaient anticipé le Brexit, qui faisait partie de leurs plans de réorganisation de la finance mondiale, abandon du dollar et recentrage de la City sur l’Extrême Orient.
Note du Saker Francophone
Pour appuyer l'analyse de Valérie Bugault, nous vous renvoyons à sa série, Décryptage du système économique global, publiée sur note site en début d'année.
Voici une autre vidéo de Nikolaï Starikov qui utilise une analogie amusante et analyse le Brexit comme la Grande Bretagne qui largue l’UE et pas l’inverse.
La position économique globale de l’ASEAN est d’une importance cruciale dans les relations internationales contemporaines, mais tout aussi significative est la stratégie de la région vis-à-vis de la Chine et du monde unipolaire. Il y a une multitude de variables complexes qui influent sur l’état actuel des choses, et afin de bien comprendre la situation actuelle, il est nécessaire de se familiariser brièvement avec le passé de la région.
Les traités commerciaux en Europe et en Asie, concoctés dans les fourgons de l’Otan par la religion néolibérale, sont voués à l’échec depuis l’origine
Par Pepe Escobar – Le 4 mai 2016 – Source Russia Today
Le Président des États-Unis (POTUS) est désespéré. Sa première tribune libre défend le visage asiatique du vaste pivot d’un monstre hybride militaro-commercial bicéphale de l’Otan – le Partenariat Trans-Pacifique (TPP).
Le visage européen est bien sûr le Partenariat Transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP).