À deux doigts de la guerre commerciale mondiale


Bataille juridico-commerciale autour autour du statut d’«économie de marché» pour la Chine


Only One Step Away from a Global Trade War


Katasonov

Par Valentin Katasonov – Le 12 décembre 2016 – Source Strategic Culture

La crise financière de 2007-2009 a effectivement mis fin au processus de mondialisation. En 2015, le commerce mondial a soudainement chuté de plus de 10%, pour la première fois depuis 2009. Rien de tel n’a été observé depuis la Grande Dépression des années 1930. Mais certains politiciens, personnalités publiques, universitaires et journalistes continuent de parler de la mondialisation comme d’un processus «objectif» et «progressiste», même s’il a déjà pris fin.

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[Globalization Exit]
les peuples quittent le navire

The march to GLEXIT – Globalization Exit


Wayne Madsen

Par Wayne Madsen – Le 25 novembre 2016 – Source Strategic Culture

Le monde, par l’entremise des urnes, a parlé. Du vote britannique sur le Brexit – la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne – à l’élection de l’anti-mondialiste Donald Trump en tant que président des États-Unis, le monde se prononce contre l’homogénéisation en un super État flasque imbriquant les gouvernements, les identités culturelles, les religions et les politiques.

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Les crises du néolibéralisme ne se résoudront pas par encore plus de néolibéralisme


Par Systemic Disorder – Le 16 novembre 2016 – Source Systemic Disorder

Nous aurons de graves ennuis si nous sommes incapables de concevoir des modèles économiques alternatifs. Il n’est pas nécessaire de s’attarder aux détails comme l’accroissement des inégalités, l’instabilité, le renforcement du contrôle des entreprises, la crise environnementale imminente, l’emploi toujours plus précaire (quand il y en a) et l’incapacité à répondre aux besoins de milliards de gens dans le monde, pour voir que le capitalisme manque d’humanité. Continuer la lecture

Tous à bord du monde post-TPP

All Aboard the Post-TPP World


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 25 novembre 2016 – Source Strategic Culture

Une poignée de main mi-figue mi-raisin entre le président américain Barack Obama et le président russe Vladimir Poutine, avant et après avoir parlé «pendant environ quatre minutes», debout, en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima, au Pérou, a capturé à la perfection le déclin mélancolique de l’ère Obama.

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Mort imminente du Traité Trans-Pacifique (TTP)…


La Chine prend le relais des États-Unis 

Préambule de l'auteur 

La bataille pour la domination du commerce mondial penche en faveur de la Chine. Face aux menaces de Donald Trump d'imposer des barrières tarifaires et de supprimer les accords de libre-échange, dont le TPP, Beijing tisse des liens avec divers partenaires importants de Washington. Lors du XXIVe sommet de l'APEC, il est apparu clairement que la mort imminente du TPP est devenue une excellente occasion pour la Chine qui, étonnamment, avait proposé aux pays qui ont signé le TPP en février de cette année, l'établissement d'une grande zone de libre-échange... mais sans les États-Unis.

Ariel Noyola Rodriguez

Par Noyola Ariel Rodriguez – Le 21 novembre 2016 – Source Russia Today

L’influence des États-Unis dans le commerce mondial se dilue. Quelques heures après la victoire électorale de Donald Trump sur Hillary Clinton, l’équipe du président Barack Obama a surpris ses propres amis en leur demandant d’abandonner, soudainement, la campagne de lobbying intense qu’ils menaient au Congrès pour la ratification de l’Accord trans-pacifique de coopération économique (TPP).

La mort du TPP est imminente. Selon ses dispositions, pour entrer en vigueur, il faut l’approbation législative d’au moins six pays et, en plus, ceux-ci doivent totaliser 85% du produit intérieur brut (PIB) des douze membres. L’économie américaine en représente à elle seule plus de 60%. Par conséquent, une fois que Obama aura laissé la ratification du TPP entre les mains de Trump, il est presque certain qu’il sera enterré par le prochain Congrès des États-Unis.

Michael Froman, représentant au Commerce pour les États-Unis, avait déjà averti en juillet de cette année que si les législateurs de son pays échouaient à ratifier le TPP, les «clés du château» de la globalisation des échanges passeraient entre les mains de la Chine. Ses paroles étaient prophétiques. Les aspirations impériales d’Obama ont capoté. L’Amérique ne dictera plus les règles du jeu.

Actuellement, l’essentiel du commerce est concentré en Asie, avec la Chine en tête. Les dirigeants de Pékin ont travaillé pendant un certain temps sur diverses initiatives de libre-échange de caractère multilatéral en vue de consolider leur influence aux niveaux régional et mondial : le partenariat économique global régional (RCEP) et le libre commerce en Asie-Pacifique (FTAAP).

Lors du XXIVe sommet  de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), tenu à Lima (Pérou), le Président de la Chine, Xi Jinping, a proposé aux pays signataires du TPP, tant d’Amérique – Chili, Mexique et Pérou – que d’Océanie – Australie et Nouvelle-Zélande – de rejoindre les accords de libre-échange promus par son gouvernement et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Mais laquelle des deux initiatives de libre-échange promues par la Chine est-elle vraiment de nature à supplanter le TPP ?

Il sera très difficile pour Beijing de faire fonctionner le FTAAP – traité de libre-échange entre les membres de l’APEC, créé en 2014, qui inclut les États-Unis… et la Chine – parce que si Donald Trump, à ce jour, a été catégoriquement opposé au TPP, il est clair qu’il ne soutiendra jamais une initiative de libre-échange menée par la Chine. Rappelez-vous aussi que Trump a promis à ses électeurs d’abandonner ou, dans le meilleur des cas, de renégocier les accords de libre-échange signés par les États-Unis au cours des dernières décennies. À leur avis, les accords tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) sont un désastre.

Selon ce scénario, la Chine cherche à rallier à sa cause les principaux partenaires commerciaux des États-Unis en vertu de l’engagement de continuer à encourager la libre circulation des marchandises. De mon point de vue, le RCEP est l’initiative de libre-échange qui donne à la Chine la possibilité de combler le vide laissé par Washington après son abandon du TPP . «La Chine devrait mettre en place un nouvel accord qui réponde aux attentes de l’industrie et maintienne la dynamique de la mise en place d’une zone de libre-échange», a dit au début de novembre Li Baodong, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine.

Le RCEP est composé de tous les pays membres du TPP, à l’exception du Canada, du Chili, du Mexique, du Pérou et, bien sûr, des États-Unis. Avec un total de plus de 3 milliards d’habitants, le RCEP inclut également d’autres pays d’Asie ayant un grand dynamisme économique : Cambodge, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Philippines, Laos, Myanmar et Thaïlande. La question se pose alors de savoir si le RCEP serait une sorte de TPP élargi, avec la Chine remplaçant les États-Unis.

Pas exactement.

L’envergure de la RCEP n’est pas la même que celle du TPP. Jusqu’à présent, les objectifs de la RCEP sont limités à l’élimination des barrières tarifaires. Le TPP, pour sa part, est beaucoup plus qu’un accord de libre-échange, parce que, entre autres choses, il met à la disposition des grandes sociétés des droits à la propriété intellectuelle, menace la protection de l’environnement, viole les droits des travailleurs et, comme si ça ne suffisait pas, laisse aux mains de tribunaux internationaux d’arbitrage [mis en place par les multinationales, NdT] le règlement des différends entre les gouvernements et les entreprises.

Par conséquent, plusieurs dirigeants considèrent favorablement le plan B proposé par les Chinois. Parmi eux, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, qui considère qu’un accord de libre-échange alternatif au TPP est nécessaire. Bien que les pays de l’Alliance du Pacifique – composée des trois membres du TPP d’origine latino-américaine, plus la Colombie – soient intéressés à continuer d’entretenir d’excellentes relations avec les États-Unis, en même temps, plusieurs d’entre eux veulent construire des accords avec la Chine et la Russie.

Sans aucun doute, l’incertitude politique qui afflige les États-Unis depuis les élections du 8 novembre dernier est magistralement exploitée par le dragon chinois. Face à la menace de Trump d’ouvrir une nouvelle ère de protectionnisme, la réponse de Xi est très énergique : la globalisation des échanges menée par Pékin continuera, avec ou sans le soutien de Washington.

Ariel Noyola Rodríguez est économiste, il a fait ses études supérieures à l’Université nationale autonome du Mexique. Contact : noyolara@gmail.com. Twitter :@noyola_ariel.

Traduit et édité par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone

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Une bataille épique :
Trumponomics protectionnistes contre néolibéralisme

© Mark Kauzlarich


Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 11 novembre 2016 – Source Russia Today

La vague rouge de Donald Trump le jour des élections a été un coup au corps sans précédent contre le néolibéralisme. La stupide prévision du début des années 1990 sur la «fin de l’histoire» s’est transformée en un choc – possible – du renouveau.

Un nouveau nativisme global ? Ou peut-être une nouvelle poussée vers le socialisme démocratique ? Trop tôt pour le dire.

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Donald Trump est élu président des États-Unis d’Amérique


Par Pierre-Emmanuel Thomann – Le 9 novembre 2016 – Source eurocontinent.eu

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Une nouvelle géopolitique du monde émerge ! Le retour des Nations se consolide inexorablement face aux utopies globalistes ! Une fenêtre stratégique s’ouvre !

L’élection de Trump ouvre de nouveaux horizons pour une refondation des relations euro-atlantiques en synergie avec l’émergence du monde multipolaire. L’élection de Trump est aussi une opportunité pour favoriser une unité occidentale plus élargie, en adéquation avec un monde plus fluide. Cet événement peut aussi favoriser un nouvel équilibre des nations plus respectueux des peuples, des souverainetés et de la civilisation occidentale, à l’inverse de la poursuite d’une utopie ultra-libérale et « globaliste» caractérisée par un euro-atlantisme exclusif défendu par Hillary Clinton, sous l’emprise de lobbies opaques. Le message principal envoyé au monde par le candidat Donald Trump est le début de l’acceptation du monde multipolaire par les États-Unis. Continuer la lecture

David contre Goliath
De l’utilité de la résistance… et parfois même du PS


Le blocage du CETA par les Wallons a permis d’apporter des aménagements substantiels au traité. Constatez par vous-mêmes dans ce texte du Parti socialiste wallon


NOUVEAU CETA : nos acquis
Note du Saker Francophone

Paul Magnette

Même si nous pouvons supposer que le PS wallon n'est pas le seul instigateur de ces profondes modifications. Le meneur principal de la rébellion, Paul Magnette, est le président socialiste de la Wallonie. 

Le résultat est là !
Le 28 octobre 2016 – Source ps.be

 

Nous avons obtenu des acquis essentiels dans le cadre de la renégociation du CETA.
Face aux dérives potentielles du CETA dans sa version initiale, grâce au travail d’analyse réalisé par la société civile et par nos Parlements, nous nous sommes battus pour protéger les services publics, les agriculteurs et les PME, et préserver la capacité des États à légiférer pour protéger la sécurité sociale, la santé publique, l’environnement,  les droits sociaux et des travailleurs.

Ça ose tout ! Suite…


L’hallucinante clause du TTIP interdisant de porter plainte contre les USA… mais pas contre tous les autres pays ! Vous doutiez encore de la corruption de nos élites ? Lisez ceci…


ttip-parlement-européen


Par  – Le 

La guerre économique que nous livrent les États-Unis est sans merci et d’une violence inouïe.

Nos élites, corrompues et massivement achetées par les 32 000 lobbyistes encartés et déclarés à Bruxelles, ont depuis bien longtemps abdiqué la défense des intérêts des peuples européens.

On nous impose des traités iniques et totalement déséquilibrés.

Nos dirigeants sont prêts à signer tout et n’importe quoi pour conserver leur place de mamamouchi.

Charles SANNAT

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La Chine fait monter les enchères en mer de Chine du sud

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Photo Shutterstock.com


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – le 14 septembre 2016 – Source counterpunch

Les exercices Joint Sea-2016 ont commencé ce lundi. Il s’agit du cinquième exercice naval annuel sino-russe, mettant en vedette les piliers des deux marines en action dans les eaux à l’est de Zhanjiang, dans la province de Guangdong, le QG de la Flotte Nanhai de l’Armée de libération du peuple (PLA).

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