Un des “écrans de fumée » dans lequel nous maintient la presse grand public est de nous faire croire que nous vivons dans des « démocraties », tout cela parce que l’on nous laisse voter pour des « hommes politiques » qui ont été sélectionnés par cette même presse.
Un autre préjugé concernant les hommes politiques est qu’ils sont libres d’appliquer le programme pour lequel ils ont été élus. Si tel était le cas, pourquoi donc oublient-ils tous si facilement des promesses qui leur ont bien servis pour attirer les votes mais qu’ils ne peuvent plus respecter une fois élus.
Et si, comme vont nous le montrer les textes ci-dessous, nous vivions en réalité dans une ploutocratie (d’autres disent une oligarchie), c’est-à-dire un régime politique dans lequel ce sont les patrons d’entreprises les plus riches qui décident de la politique, les hommes politiques n’étant que leurs directeurs exécutifs, chargés de l’application de leurs décisions au niveau du pays. Ces directeurs exécutifs étant promus, ou saqués, par l’intermédiaire des médias grand public qui sont tous aux mains de grandes fortunes, directement ou indirectement. Ce gouvernement de l’ombre est ce que certains analystes appellent l’État Profond.
Nous commencerons notre démonstration par le cas Macron. Un quasi inconnu politique qui, grâce à une campagne médiatique énorme et unanime fut porté à la présidence pendant que les mêmes médias tuaient politiquement le seul candidat qui pouvait l’empêcher d’accéder à la présidence, François Fillon, vainqueur de la primaire à droite.
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Et pour ceux qui douterait encore que la France fasse partie des ploutocraties,
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Quant aux États-Unis on pourrait dire que c’est une ploutocratie bureaucratique, car c’est une alliance entre grosses entreprises/grand patrons/propriétaires des médias et les services secrets (CIA/FBI/NSA) qui dirige le pays. C’est l’État profond étasunien. Nous verrons dans le chapitre « Trump Vs État profond » le combat que cette alliance a livré contre Trump, un président démocratiquement élu, mais qui n’était pas celui de leur choix. Sacrilège qu’ils lui ont fait payer cher.
Voyons donc de plus près cette façade démocratique cachant un système élitiste.
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- Démocratie à la vertueuse sauce américaine
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- Comment récupérer les données de Facebook pour manipuler les électeurs et influencer les élections
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Des institutions privées se plaçant au-dessus des États.
- Le véritable ordre du jour de la Fondation Gates 1/3
- Le véritable ordre du jour de la Fondation Gates 2/3
- Le véritable ordre du jour de la Fondation Gates 3/3
- Quand Soros achète la Cour européenne des droits de l’homme
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Mais les systèmes ploutocratiques ne sont pas l’apanage de la France et des États-Unis. On en trouve beaucoup en Asie et en Amérique du Sud, tous les pays déclarés « démocratiques » par les médias grand public. Ceux qui ne sont pas ploutocratiques comme Cuba, le Venezuela, la Chine, la Russie, l’Iran sont par contre déclarés « autoritaires ».
- Mondialisation du fléau du népotisme démocratique
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Le système politico-économique mis en place par les oligarques, et instillé dans la tête des gens par des médias qui servent surtout à laver les cerveaux, est ce que l’on appelle l’ultra (ou néo) libéralisme. Un système où l’entreprise économique cherche soit à se placer au-dessus des États, en corrompant ses fonctionnaires par le système tout à fait légal du pantouflage, soit à l’utiliser en raflant les marchés publics et en le forçant à privatiser tout ce qui peut générer des profits. C’est un système ou l’État est au service du monde des affaires, au détriment de son rôle de protection de la population. D’incessants conflits d’intérêt sont commis au dépend de la nation. D’où les scandales économiques à répétition et l’ère du « privatiser les gains et socialiser les pertes » que nous avons tous vu pendant la crise financière de 2008.
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Et les résultats d’une telle politique néolibérale ne se font pas attendre longtemps.
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Bien sûr cela entraîne un affaiblissement de la fonction régalienne de l’État et de l’idée même de nation.
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Sauver ce système néolibéral qui s’auto détruit reste pourtant le leitmotiv de l’Occident.
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- Quand les élites déclareront la guerre à l’Amérique : voilà leur plan de bataille
- De la démocratie-spectacle à la démocratie-tramway
- La chute de l’Empire de l’Ouest
Et puisque l’élite au pouvoir sent qu’elle est en train de perdre sa main mise sur le peuple, alors elle est tentée de recourir au totalitarisme/fascisme pour étouffer toute insurrection possible.
- Lorsque le gouvernement considère sa propre population comme l’ennemi
- Aux USA, un shérif noir démocrate accuse
- Dénaturer le fascisme pour aseptiser le capitalisme
- Un fascisme déjà en place
- Le fascisme évolutionnaire : un phénomène américain
- Antonio Gramsci et la bataille contre le fascisme
- Revenu universel minimum + automatisation + ploutocratie = dystopie
Les premiers signes de ce système totalitaire sont :
Une intense propagande médiatique.
- La fabrication de la normalité
- Le «fake World» se rebiffe
- Jamais les gens ne se rebelleront tant que leur conditionnement s’exercera aussi efficacement
- Comprendre pourquoi ils mentent et pourquoi ils s’en tirent
- La guerre à la vérité est officiellement déclarée à Washington
- Et si la grande révélation avait déjà eu lieu ?
- A-t-on encore le droit d’exercer son esprit critique en France?
La censure des médias sociaux qui font concurrence à la « parole officielle ».
- Big Brother petits bras…
- Les sanctions contre la Russie annoncent la répression à venir sur les Américains
- Un groupe de réflexion s’attaque à la censure de masse des moteurs de recherche et propose des solutions
- Les États-Unis abrogent la neutralité du net
- Fake news et complotisme
- La guerre médiatique contre les reportages véridiques et les opinions légitimes
- Censure d’Infowars par les GAFA
- La censure d’internet vient de faire un grand pas en avant et peu de gens l’ont remarqué
- YouTube interdit toute discussion au sujet de Wikileaks ou d’informations piratées
- YouTube annule la possibilité, pour une série de médias indépendants, d’être rémunérés
- Campagne de censure des géants technologiques : Paypal bannit à son tour Infowars
La chasse et l’emprisonnement des lanceurs d’alerte et autres activistes et reporters fouineurs.
- Comment le Pentagone punit les lanceurs d’alerte
- Le gouvernement étasunien empêche un journaliste emprisonné, Barrett Brown, de jouir de ses droits constitutionnels de base
- Encore un lanceur d’alerte étasunien obligé d’aller se réfugier en Russie
- Julian Assange : un prisonnier politique
- Le procès kafkaïen de Julian Assange
- Prédécesseur de Julian Assange, de Chelsea Manning et d’Edward Snowden : le Dr David Kelly
- Micha Kat : le Julian Assange néerlandais
- De Jésus-Christ à Julian Assange, ou quand les dissidents deviennent des ennemis de l’État
- Le gouvernement brésilien accuse le journaliste Glenn Greenwald de cybercrime
La surveillance à grande échelle de la population.
- Le chef de Scotland Yard veut des caméras de vidéo surveillance dans TOUS les foyers
- La techno-tyrannie de la NSA : la nation sous surveillance
- Pokémon Go, la CIA, le «totalitarisme» et l’avenir de la surveillance
- Les yeux du gouvernement sont partout : nous sommes tous prisonniers de l’état de surveillance
- Chine ou Royaume-Uni : lequel des deux est le plus « dystopique » ? Pensez-y à deux fois
- … et Google créa la NSA
- L’espionnage d’un présentateur de Fox News par la NSA n’est que la pointe de l’iceberg
Une répression policière violente.
- Un vétéran de l’armée étasunienne montre le parallèle entre les tactiques policières au pays et militaires à l’étranger
- Permis de tuer (les noirs et les pauvres) pour les policiers US
En réaction à cette mainmise ploutocratique sur les nations occidentales, les peuples, écrasés par une politique d’austérité pour les pauvres et de grands profits pour les riches, sont en colère et l’expriment en soutenant des candidats démagogues, comme Trump, ou en fomentant des révoltes, comme les Gilets Jaunes, phénomène que les médias ploutocratiques vont qualifier de « populisme », avec un air légèrement dégoûté. Pourtant, en cette période de crise, les 1% continuent de faire d’énormes profits alors que 80 % de la population s’appauvrit.
À quelque chose malheur est bon …
Après avoir décortiqué les racines du mal-être de plus en plus visible des peuples occidentaux, regardons de plus près un des symptômes de cette idéologie néolibérale, étiqueté populisme par les MI.