Le test ultime pour la société israélienne


Par Yoav Litvin – Le 1er avril 2016 – CounterPunch

 

Jeudi dernier, le 24 mars, un soldat de Tsahal, les forces de défense israéliennes, a été filmé en train d’exécuter un Palestinien blessé soupçonné d’avoir mené une attaque à l’arme blanche contre des soldats de Tsahal dans le quartier Tel Rumeida d’Hébron. Le vidéaste ayant filmé la scène est Imad Abu Shamsiya, un cordonnier palestinien qui a depuis reçu des menaces de mort et d’intimidation de la part de colons israéliens d’extrême-droite, avec la menace d’une éventuelle  poursuite judiciaire Continuer la lecture

Les nouveaux champs de la mort du Honduras


Le meurtre d’une célèbre activiste environnementale, Berta Caceres, rappelle le rôle d’Hillary Clinton dans le soutien au coup d’État d’extrême-droite de 2009 qui a renversé le président élu, un progressiste, et a transformé le Honduras en champs de la mort.


Par Dennis J Bernstein – Le 8 mars 2016 – Consortium news.

Une résurgence bien visible des escadrons de la mort au Honduras, avec le meurtre de la célèbre activiste pour les droits indigènes, Berat Caceres, frappe comme un rappel du rôle de la secrétaire d’État qui a protégé le coup d’État de 2009 au cours duquel le président de gauche, Manuel Zelaya, a été renversé, ouvrant la voie à la réinstauration d’un régime d’extrême-droite dans ce pays pauvre d’Amérique centrale. Continuer la lecture

La baston qui venait du froid !


Des «réfugiés» agressent des femmes dans une boîte de nuit russe, promptement exclus et battus, ils finissent en prison.

«... Nous ne nous posons pas en justiciers romantiques, mais dans une société civilisée, agresser des femmes – ou qui que ce soit, d'ailleurs – devrait avoir des conséquences douloureuses rapides.  Europe, la balle est dans ton camp.» Rudy Panko

Par Rudy Panko – Le 8 février 2016 – Source Russia Insider

Nous ne pouvons pas parler pour l’Europe, mais en Russie, molester les femmes dans les lieux publics est déconseillé.

Un groupe d’une cinquantaine de réfugiés expulsés de Norvège pour mauvais comportement a décidé de s’offrir un peu de pelotage dans une discothèque de Mourmansk. Continuer la lecture

Le respect des lois n’existe plus dans la civilisation occidentale


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Par Paul Craig Roberts – Le 5 janvier 2015 – Source Information Clearing House

Mon travail sur le façon dont la loi s’est perdue a débuté il y a un quart de siècle. Un ami proche, qui est un avocat célèbre, Dean Both, attira initialement mon attention sur l’érosion des principes légaux sur lesquels est basé le fonctionnement des USA. Mon étude sur le sujet attira l’attention d’une institution universitaire qui m’invita à donner une conférence sur le sujet. Ainsi, je fus invité à donner une analyse sur «Comment la Loi s’est perdue», à la Benjamin Cardozo School of Law de New-York.

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État d’urgence : les fossoyeurs de la République

Par Salah Lamrani (Sayed Hasan) – Le 28 décembre 2015 – Source sayed7asan

«C’est le terrorisme qui menace les libertés aujourd’hui. Ce n’est pas l’état d’urgence. Je le répète : l’état d’urgence ne signifie pas l’abandon de l’État de droit. Nous combattons le terrorisme, et nous le vaincrons, avec les armes de la République, de la démocratie, avec la force de nos valeurs, de nos principes républicains et de nos principes de droit.» Ainsi s’exprimait le ministre-bonimenteur Bernard Cazeneuve le 2 décembre 2015 avant d’annoncer les résultats des mesures exceptionnelles permises par l’état d’urgence, en se gardant bien de préciser, pour les quelques 10% de perquisitions qui auraient débouché sur des saisies, arrestations et/ou actions en justice, combien d’entre elles étaient effectivement liées au terrorisme.

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L’art comme arme de résistance à la brutalité coloniale illégale d’Israël


Par Wayan – Le 3 novembre 2015.

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Alors qu’une nouvelle génération de jeunes palestiniens prend de plus en plus conscience que le futur état palestinien n’est qu’un leurre avancé pas Israël pour gagner du temps et continuer à grignoter, barricader et ghettoïser le peu qui en reste, la frustration et la colère s’emparent d’eux.

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Voici une carte qui montre ce qui reste de la Palestine après 68 ans de grignotage bien planifié par Israël. Cette carte démontre l’impossibilité d’aboutir maintenant à un état palestinien viable. Il n’en reste plus qu’un archipel de bantoustans arabes dans une mer inamicale de murs de séparation, de check points, de villages de colons israéliens, de routes et de zones interdites.

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Une palestinienne tentant de démolir le mur de séparation israélien

Les habitants y subissent quotidiennement l’humiliation coloniale, un traitement discriminatoire et arbitraire et l’impossibilité d’envisager toute amélioration de leur condition politico-sociale.
Gaza est une prison à ciel ouvert enfermant 1,5 millions de personnes n’ayant le droit d’en sortir que sous des conditions draconiennes. Ce n’est pas leur propre gouvernement qui les y enferme mais une puissance étrangère occupante.

Carte des implantations de colonies israéliennes en Cisjordanie

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Les jeunes palestiniens en colère, des terroristes ou des résistants ? L’Onu a répondu régulièrement  à cette question depuis bientôt 50 ans

La presse israélienne, docilement suivie par la presse occidentale, s’évertue à poser l’étiquette terroriste sur ces jeunes palestiniens. Il serait donc bon de rappeler, afin de rééquilibrer le débat que :

La Résolution 2621 XXV, du 12 octobre 1970 des Nations Unies affirme « le droit inhérent des peuples colonisés à lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l’indépendance.»

Cette légitimation du droit à la résistance est confortée par l’article 1er §4 du premier protocole additionnel de Genève du 08.06.1977 aux termes duquel, parmi les conflits armés internationaux, figurent ceux « dans lesquels les peuples luttent contre la domination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes racistes dans l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…»

Résolution 37-43 des Nations Unies : « Tout peuple a le droit de résister à l’oppression, l’occupation, l’annexion ou colonisation par une force étrangère. Cette opposition légitime la résistance armée « .

La résistance palestinienne est donc légale face au droit international en cours aujourd’hui.

Car il faut aussi rappeler que la résolution 3236 de l’Assemblée générale de l’ONU du 22 novembre 1974, entre autres points :

Réaffirme les droits inaliénables du peuple palestinien en Palestine, y compris :
(a) Le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ;
(b) Le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationales ;

Réaffirme également le droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens d’où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour ;

Reconnaît que le peuple palestinien est une partie principale pour l’établissement d’une paix juste et durable au Moyen-Orient ;

Fait appel à tous les États et organisations internationales pour qu’ils aident le peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits, conformément à la Charte.

L’année suivante, l’AG adopte la résolution 3376 créant le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien pour soutenir la résolution 3236, et la résolution 3379 qui « décrète que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ».

Elle a été révoquée le 16 décembre 1991 car c’était la condition que posait Israël pour sa participation aux accords d’Oslo.

Sans oublier que déjà en 1968, le conseil de sécurité de l’ONU protestait :
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

Rebelote dix ans plus tard :

Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Il parait donc évident, en faisant preuve d’un minimum d’impartialité, de voir qui est hors la loi et qui ne l’est pas dans ce conflit. C’est pourtant un exercice difficile, mais surtout socialement risqué, pour la majorité de nos journalistes, analystes et hommes politiques.

Nous devons donc constater qu’en 2015 la fameuse loi internationale reste toujours celle du plus fort, malgré ce qu’on voudrait nous faire croire.
Mais le plus fort s’avère souvent être le plus bête, complètement aveuglé par sa propre puissance.

Car si la solution à deux états n’est plus viable que reste-t-il ? L’éradication totale ou la déportation forcée des 6 millions de palestiniens vivant en Palestine étant physiquement et moralement impossible, il ne reste que la solution d’un seul état. C’est-à-dire qu’en rendant impossible la solution à deux états le gouvernement israélien se place lui-même dans la position de devoir accepter un seul état englobant tous les habitants de la région, qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou autres, tous devenus citoyens israéliens.

C’est pourtant la pire des solutions pour ce gouvernement car elle marquera la fin du concept d’état juif, concept qui est pourtant la pierre angulaire de sa doctrine et qu’il s’évertue à vouloir faire reconnaître au reste du monde. C’est une éventualité qui terrorise tellement le gouvernement israélien actuel qu’il ne la voit même pas arriver, qu’il ne réalise même pas que c’est celle qu’il est, inconsciemment, en train de provoquer. Un cas flagrant d’aveuglement idéologique.

Alors dans quel camp sont les terroristes ?

Wayan est membre actif du Saker Francophone, il vit en Indonésie.

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L’armée mexicaine : répression, exécutions, disparitions, détentions arbitraires, torture…


Voilà ce que vous avez-vu défiler, à votre insu, sur les Champs-Élysées et voici les cinq raisons pour lesquelles la France n’aurait jamais dû inviter le président du Mexique au défilé du 14 juillet


 Par Luis Alberto Reygada – Le 14 septembre 2015 – Source michelcollon.info

Le Mexique était l’invité d’honneur de l’édition 2015 du défilé du 14 juillet. Cette participation du président Enrique Peña Nieto – sur fond de signature de contrats d’armement – a causé beaucoup d’amertume chez les Mexicains résidant en France, et ils n’ont d’ailleurs pas hésité à le faire savoir à M. Hollande. Plus d’un mois après la présence de l’armée mexicaine sur les Champs-Élysées, nous revenons sur ce déplorable chapitre dans lequel les Droits de l’Homme ont été balayés d‘un revers de dossier estampillé diplomatie économique, en rappelant en cinq points pourquoi la France s’est salie en honorant un Président corrompu qui entraîne petit à petit son pays vers le chaos.

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Une police européenne plus effrayante que les terroristes d’EI

Finian Cunningham

Finian Cunningham

Par Finian Cunningham – Le 31 août 2015 – Source Strategic Culture

Dans ce qui est décrit comme la pire crise des réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers de migrants désespérés déferlent aux frontières de l’UE. Ils ont risqué leurs vies pour y arriver et cela seulement pour être attaqués par la police des frontières de l’UE, ou être la cible de manifestations de rue racistes. Bienvenue en Europe!

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Les émeutes de Kiev annoncent encore plus de chaos


Alexander Mercouris

Alexander Mercouris

Par Alexander Mercouris – Le 3 septembre 2015 – Source Russia Insider

Il est frappant que la priorité du président Porochenko dans son allocution télévisée, à la suite des émeutes à Kiev, n’était pas d’abord de condamner la violence, mais d’apaiser les émeutiers et leurs partisans en leur assurant que ses propositions de décentralisation ne sont pas pour de vrai.

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