Exercices militaires tous azimuts: la routine


Par Tyler Durden – Le 4 mars 2015 – Source zerohedge

Avec des observateurs de l’OSCE choqués que le cessez-le-feu de de Minsk ne soit pas respecté dans Shyrokyne en Ukraine, on observe une remontée des intimidations dans le monde entier.

Des exercices militaires dans la région d’Astrakhan en Russie: lancements réussis des systèmes de missile antiaériens S-300 hypersoniques, repoussant un assaut aérien ennemi.

Ceci suit un autre exercice incluant dix avions et des hélicoptères dans des attaques simulées par un ennemi près de la frontière chinoise.

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Vacances en Crimée :
profitez-en, c’est subventionné…

Par Phil Butler – Le 3 avril 2015 – Source Russia Insider

La vice-ministre aux centres de villégiature et de tourisme en Crimée, Olga Burova, a discuté du potentiel touristique de la péninsule comme destination touristique pour les Russes et les Européens. Un programme fédéral pour le développement socio-économique d’ici 2020 vise à informer sur ce potentiel et à le développer

Tourisme à Yalta

Une entrevue avec la vice-ministre des loisirs et du tourisme de la Crimée, Olga Burova, plus tôt cette semaine imagine la Crimée comme la Mecque touristique à venir. Le lieu de villégiature sur la mer Noire montre plus de potentiel en tant que partie de la Russie, que ne l’estiment continuellement ses détracteurs, en dépit des frictions avec l’Ouest. La ministre chargé de veiller à l’épanouissement du tourisme est convaincue que la meilleure organisation de la Russie dans le secteur du tourisme appellera le succès pour l’industrie du loisir en Crimée.

L’essentiel de l’enthousiasme de Burova tourne autour des valeurs touristiques durables existantes au sein de la Crimée, de l’efficacité du soutien de l’État au tourisme en Russie, et de la hausse actuelle de l’intérêt des investisseurs pour la péninsule. A propos de ces derniers, la ministre évoque un prochain sommet à Yalta, ainsi que le récent événement à Ekaterinburg, où les investisseurs de l’Oural sont prêts à monter à bord. En Russie, il y a beaucoup d’intérêt pour la mer et d’autres stations, mais il y a aussi un grand intérêt chez les Italiens, et d’autres groupes internationaux sont désireux de profiter des opportunités. Certes, les sanctions européennes on affecté la péninsule lorsque l’on considère la région comme une province de l’Ukraine, mais si on la regarde comme une destination de vacances en Russie le comportement des visiteurs change de façon spectaculaire. De nombreux experts diraient… positivement.

En attendant, cet article de Expert.ru révèle déjà un changement dans le tourisme de voisinage. Là où les visiteurs allemands et européens représentaient la population la plus importante, cette saison promet des augmentations en provenance de l’Asie voisine, de la Corée du Sud (+ 58%), de la Chine (10%), d’Israël (17%) et de Turquie (+ 10%) respectivement.

Promenade à Yalta – Hôtel Bristol

Un autre élément positif pour l’investissement étranger réside aussi dans le développement des capacité de logement. Lorsque les Ukrainiens représentaient le plus grand contingent touristique, ils choisissaient pour la plupart la location de villas et d’appartements. Lorsque la Crimée faisait partie de l’Ukraine, 80% des touristes résidaient en logement privé. Aujourd’hui, la situation est inversée, et les hôtels sont beaucoup plus fréquentés par les visiteurs, en particulier les Russes. Une famille peut prendre des vacances à la plage pendant une semaine et dépenser environ 35 000 à 40 000 roubles (environ $1 000).

Pour en revenir à l’entrevue avec Mme Burova, nous avons le message suivant sur la vision du tourisme en Crimée par le gouvernement russe :

La Crimée est sûre, confortable et paisible pour les vacances. Notre objectif principal est d'informer les gens à ce sujet.

Tandis que la valeur touristique balnéaire est un énorme coup de pouce économique pour la région, le tourisme du vin et d’autres facettes du voyage et de l’accueil représentent une valeur ajoutée certaine. Longtemps sous-financée et marginalisée, la Crimée est en réalité l’une des régions viticoles les plus intéressantes au monde. La côte de Crimée, autrefois vignoble des Tsars, dispose de paysages étonnants.

Ces superbes vignobles sont en concurrence avec les meilleurs dans le monde quand tout est dit, la gastronomie et l’itinéraire des vins valent pour certains les plus fameuses marques de renom au monde. Un exemple: Massandra, c’est la première cave souterraine de type tunnel, et la plus ancienne cave à vin en Crimée. Les caves ont été construites par le prince Lev Golitsyn en 1897, le sous-sol principal dispose de sept tunnels, chacun mesurant 150 mètres de longueur. Ce lieu maintient une température constante de 10 à 12°C.

Enfin, les dernières sanctions économiques contre la Russie doivent être mises en perspective avec le boom à venir en Crimée. Avec moins de Russes vers des destinations en Espagne, Italie, Allemagne, Grèce, et ailleurs en Europe, on peut raisonnablement supposer que la Crimée, maintenant partie intégrante de la Russie, bénéficiera du flux de touristes perdu par l’Europe. Le résultat pour le tourisme le long de la mer Noire correspond à ce que les pays suivants ont perdu en touristes russes : la Finlande (-58%), l’Autriche (-16%), la Grèce (-14%), Chypre (-5%), et la France (-4%), qui auront préféré la Crimée, Sotchi, et d’autres destinations russes. Les stations de ski du Caucase du Nord ont déjà illustré ce phénomène à la suite des Jeux de Sotchi. Ce rapport révèle comment la classe moyenne russe a tout appris à Sotchi en sentant là-bas la poudre fraîche pour la première fois. Compte tenu de l’évolution, en matière d’hébergement, des logements et appartements de particuliers vers les hôtels et les centres de villégiature, il semble clair que les investissements pour le développement vont aussi réagir en conséquence.

Une suite à l’hôtel Yalta

Prenant tout cela en compte, le ministère du Tourisme reflète une approche positive sensée en affirmant et en illustrant l’effet économique et social global de la Crimée dans le cadre de la Fédération de Russie. Alors que des forces extérieures tentent certainement d’affecter négativement l’image de la Russie, il est clair comme le jour que le temps des vacances est le temps des vacances, et quoiqu’il arrive les saisons passent. Seulement, entre la Russie et l’Ukraine, la Crimée a clairement gagné au change. Bien sûr, cette saison de bronzage sur la mer Noire nous en dira beaucoup plus.

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone.

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Le Venezuela veut davantage d’armes russes


Le 2 avril 2015 – Source Russia Insider

Missile Akash en test

Le président vénézuélien Nicolas Maduro projette d’acheter plus d’armes produites en Russie et en Chine, affirmant que la nation devrait renforcer sa défense contre les menaces étrangères.

 

Le Venezuela est le plus grand importateur d’armes en Amérique latine, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)].

«Nous sommes un peuple paisible ; nous ne voulons ni violence ni guerre», a déclaré Maduro, ajoutant que l’armée, la police et le peuple du Venezuela doivent rester en alerte.

Dans la période de 2012 à 2015, le Venezuela devrait devenir le deuxième plus grand importateur d’armes russes avec des ventes atteignant $3,2 milliards a déclaré Igor Korotchenko, directeur du Centre d’analyse du commerce mondial des armes [Centre for Analysis of World Arms Trade], à RIA Novosti.

Le Venezuela et le négociant en armes contrôlé par l’Etat Rosobornexport ont signé plus de trente contrats d’approvisionnement en armes entre 2005 et 2009.

Le Venezuela a reçu des systèmes de défense aérienne russes (Antey-2500, Pechora-2M, Buk et Igla) ainsi que des chars d’assaut T-72M, plusieurs systèmes de lance-roquettes Grad et Smerch, des véhicules blindés et de l’artillerie.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone.

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Ce que vous devez savoir sur AIIB, la nouvelle banque chinoise


Par James Corbett – Le 25 mars, 2015 – Source TheInternationalForecaster

Les agences d’informations économiques ont tellement évoqué l’AIIB ces deux dernières semaines que l’individu moyen peut être excusé de ne pas savoir ce qu’est l’AIIB, ou la raison pour laquelle cette histoire reçoit autant d’attention. N’ayez crainte, le Corbett Report est là pour recomposer le puzzle.

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Jeu géostratégique : une alliance russo-grecque


Par Phil Butler – le 1er avril 2015 – Source Russia Insider

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est à la veille de rencontrer le président Poutine, le 8 avril prochain. Avec l’émergence de la Russie et de la Chine comme alternative économique à la Banque mondiale des États-Unis, un pont russo-grec pourrait être une bonne affaire.

Poutine avec le Directeur Général d’Aéroflot Vitaly Savelyev, bon signe pour le tourisme grec ? (Photo Kremlin)

Le ministre grec de la Réforme industrielle Panagiotis Lafazanis et le député de Syriza Petrakos étaient à Moscou ces jours derniers pour poser les bases de la rencontre du Premier ministre Alexis Tsipras avec Vladimir Poutine. Le nœud de vipères des banquiers fiévreux, des politiciens corrompus, et des généraux hystériques à l’Ouest du Bosphore sent que la Russie et la Chine ont là une occasion unique.

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Combien de temps l’US Navy pourrait-elle survivre dans une vraie guerre?


Par Marc Hopf – Le 1er avril 2015 – Russia Insider

L’US Navy est une force énorme mais largement basée sur des groupes de porte-avions que l’armement moderne a peut-être rendus obsolètes

Un porte-avion est vulnérable aux missiles sol, mer, air.

Les Etats-Unis aiment à se voir comme les maîtres des océans de la planète. Après tout, le pays – qui dépense dix fois plus pour ses forces militaires que les neuf pays suivants réunis – est de loin la plus grande force navale. Et comme depuis la guerre du Vietnam, ils n’ont agressé que des adversaires militairement inférieurs, ils sont extrêmement confiants dans leur conviction qu’ils peuvent vaincre tout le monde tout le temps. Il n’est pas surprenant que certains jeunes Américains portent même des T-shirts avec le logo : United States Navy: la mer est à nous.

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États-Unis – Arabie saoudite :
guerre éclair sur le Yémen

Par Tony Cartalucci – Le 27 mars 2015 – Source globalresearch.ca

une agression flagrante, le désespoir absolu

Le modèle de guerre par procuration que les États-Unis ont employé partout au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et même dans certaines parties de l’Asie semble avoir de nouveau échoué, mais cette fois-ci au Yémen.

En défaisant le régime yéménite soutenu par les Étasuniens, les Saoudiens et une coalition d’extrémistes sectaires dont Al-Qaïda et sa nouvelle version rebaptisée Daech, les milices yéménites pro-iraniennes, les Houthi, ont contrecarré la puissance tranquille étasunienne et l’ont obligée à intervenir militairement de manière directe. Alors que les forces militaires étasuniennes ne sont prétendument pas impliquées, ce n’est pas le cas des avions de guerre saoudiens et d’une possible force terrestre.

Bien que l’Arabie saoudite prétende que dix pays ont rejoint sa coalition pour l’intervention au Yémen – de même que les États-Unis pour l’invasion et l’occupation de l’Irak – il s’agit bien d’une opération saoudienne qui se camoufle derrière une coalition, vaine tentative de générer une légitimité diplomatique.

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Le Conseiller du Ministre de la Défense ukrainien :
Il faut déporter les habitants du Donbass


Le 30 mars 2015 – Source thesaker.is 

Dmitri Yarosh, député à la Rada ukrainienne [Parlement, NdT] et chef du Secteur Droit [Parti néonazi, NdT], a déclaré que les habitants insoumis d’Ukraine de l’est doivent être déportés et déchus de leurs droits civiques avant qu’un programme d’ ukrainisation bienveillante puisse être mis en place.

Dmitri Yarosh, maintenant conseiller du Ministre de la Défense ukrainien

Yarosh a noté que la plus grande partie du Donbass est peuplée de sovoks, un terme argotique insultant en ukrainien et en russe dérivé du mot soviet. Yarosh a déclaré que la région est «peuplée de Sovoks – des vrais Sovoks. Et ils devraient être déportés. Nous devons agir avec une grande sévérité à l’égard de ceux qui ne veulent pas vivre selon les règles et les lois de l’État. Cela inclut la déportation, la privation des droits civiques, et ainsi de suite. Sans usage de la force, il ne sera pas possible de faire quoique ce soit de cette région, et d’inverser la tendance, pour ainsi dire.»

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Réchauffement à Bruxelles après les dernières propositions de Tsipras ?


Par Phil Butler – Le 28 mars 2015 – Source Russia Insider

Alexis Tsipras – PhotoBlömke/Kosinsky/Tschöpe

Le Premier ministre grec semble jouer toutes les cartes susceptibles d’influer sur le meilleur scénario possible pour le pays en vue de son sauvetage financier. Il a soumis de nouveaux documents qui semblent être reçus avec un peu plus de chaleur par Bruxelles. Reste à savoir combien le potentiel russo-grec peut être alléchant.

Dans la course aux rencontres entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président russe Vladimir Poutine au début du mois prochain, l’Union européenne et les dirigeants du FMI semblent assouplir leur position à l’égard de la nécessité impérieuse pour la Grèce d’obtenir des fonds. Ce qu’on appelle le groupe de Bruxelles, formé pour examiner les réformes promises par la Grèce, analyse aujourd’hui les documents qui lui ont été soumis. Dans une perspective plus large, il reste à voir ce que sera le jeu géostratégique et économique du Kremlin à l’égard de la Grèce.

La semaine dernière, la Grèce a envoyé aux créanciers du pays une longue liste de réformes, avec la promesse de dégager un excédent budgétaire primaire [avant paiement des intérêts de la dette, NdT] cette année. L’approbation du groupe de Bruxelles sera nécessaire pour que Tsipras obtienne que soient dégelés les fonds indispensables, et pour prévenir un défaut de paiement. Le hic, pour la Grèce, est maintenant de créer l’atmosphère économique propre à satisfaire Bruxelles, tout en maintenant les promesses anti-austérité faites au peuple grec. Pour le moment, on ne sait pas si Tsipras s’est assis sur ses promesses électorales afin d’obtenir le financement permettant à la Grèce de rester solvable.

L’atmosphère entre la Grèce et ses bailleurs de fonds s’est améliorée de façon assez spectaculaire à la nouvelle que Tsipras avait avancé la date d’une rencontre avec Poutine à Moscou, par peur évidente d’une alliance gréco-russe quelle qu’elle soit. La France, notamment, tente maintenant de jouer les médiateurs entre le groupe de Tsipras et la ligne dure des banquiers allemands émanant de Merkel. Sur cette opposition de Merkel, Thomas Oppermann, le chef de file du parti social-démocrate au Bundestag, a déclaré que l’éventuel défaut de la Grèce provoquerait une catastrophe. Il a déclaré à Bloomberg et à d’autres médias :

Une sortie de la Grèce de la zone euro serait un désastre politique, pas seulement pour celle-ci mais pour toute l’idée de l’Europe.

La preuve que l’Allemagne et la Grèce déconnectent a refait surface dans les informations contestées parues dans journal Bild, affirmant que le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, très contesté, envisageait de démissionner. Quant au ministre, il a fait profil bas depuis les dernières négociations. Ce pourrait être un signe que la Grèce préfère un accord avec l’UE plutôt qu’un déplacement plus extrême dans le sens d’un alignement sur Poutine et la Russie. Le célèbre ou infâme (suivant à qui vous parlez) Tyler Durden, dans Zero Hedge, résume ainsi la position médiane:

Comme Syriza fait face à la proposition peu enviable de renoncer à ses promesses de campagne ou de plonger l’économie et le système bancaire grecs dans la spirale mortelle de la drachme, il semble qu’Athènes joue la seule carte qu’il lui reste, qui est de menacer de se rendre au Kremlin.

D’autres indicateurs plus subtils de l’état des finances grecques se reflètent dans la vente de biens de l’État, y compris de la Banque nationale grecque, qui s’est séparée de 5,849 Souverains-or en janvier. Avec la Russie qui investit davantage dans l’or que tout autre pays, ce n’est pas de la spéculation d’imaginer que cet or peut servir de garantie collatérale à un prêt direct de Moscou. Poutine a développé une stratégie de couverture financière de la Russie sur l’étalon-or, un mouvement dont certains disent qu’il serait plus qu’une petite épine dans le cœur de la Réserve fédérale américaine. La Russie détient actuellement plus de 1200 tonnes du précieux métal en réserve.

Poutine, la semaine dernière, lors d’une rencontre avec des entrepreneurs internet, dont les projets sont soutenus par le Fonds pour le développement d’initiatives internet (Kremlin)

Pendant ce temps, Fitch a abaissé la note de crédit de la Grèce vendredi, de crainte que le pays fasse faillite en raison son endettement, selon EUBusiness. Un article de Gold Seek décrit quelque chose qui ressemble une négociation de la dernière chance, du style «ça passe ou ça casse», ce week-end. Le total des dépôts bancaires en Grèce est tombé à 152.4 milliards d’euros en février, en dessous des 160.3 milliards de janvier, soit le niveau de dépôt le plus bas depuis juin 2005.

Il semble que le calendrier soit crucial pour les parties concernées. Si le sauvetage de la Grèce par l’UE fait fiasco avant la visite de Tsipras à Moscou, alors Poutine aura toutes les cartes en main. Le FMI, l’UE et les parties intéressées à l’Ouest le savent certainement. Je serais vraiment surpris si le Groupe de Bruxelles échouait à donner le feu vert au moins au report de la sortie de la Grèce. La seule carte qui reste à jouer est sous le dôme du Kremlin.

Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

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Ukraine: l’ambassadeur US fait le shériff dans les règlements de comptes entre oligarques


Par Dmitry Minin – Le 27 mars 2015 – Source strategic-culture

Le gouvernement ukrainien est en train de perdre son indépendance, incapable qu’il est de stopper la lutte interne entre les clans des oligarques. Par exemple, la confrontation actuelle entre le magnat des affaires ukrainien Igor Kolomoisky, gouverneur de la région de Dniepropetrovsk (une des plus importantes régions du pays), et le président Petro Porochenko n’a cessé qu’après l’intervention directe de l’ambassadeur des États-Unis pour soutenir le chef de l’État. Porochenko n’oserait pas lancer une attaque ouverte contre Kolomoisky ni, encore moins, le démettre sans que Washington ne le lui demande.

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