Par Alastair Crooke – Le 5 juin 2018 – Source Strategic culture

Il y a deux semaines, nous écrivions sur la façon dont la politique étrangère du président Trump s’était en quelque sorte « transmutée » en un « néo-américanisme », et nous avions cité l’expert concernant les affaires étrangères états-uniennes, Russell-Mead, qui suggérait que la métamorphose du 8 mai de Trump (la sortie de l’accord iranien), représentait quelque chose de nouveau, un changement de direction (abandonnant son style d’âpre négociateur), pour adhérer à – selon les termes de Russell-Mead – « une ère néo-américaine dans la politique mondiale – plutôt qu’une ère post-américaine [de style d’Obama] ». « L’administration veut élargir le pouvoir américain, plutôt que s’adapter à son déclin (comme l’aurait fait Obama). Pour l’instant, le Moyen-Orient est la pièce maîtresse de cette nouvelle tendance ». Russell-Mead explique que cette nouvelle direction prise par Trump provient de « son instinct (celui de Trump) lui disant que la plupart des Américains sont tout sauf avides d’un monde ‘post-américain’. Les partisans de M. Trump ne veulent pas de longues guerres, mais ils ne sont pas prêts non plus à une acceptation stoïque du déclin national ».


Par Philip Giraldi – Le 5 juin 2018 – Source 

Par Alastair Crooke – Le 23 avril 2018 – Source
La manière d’agir de l’Amérique dans le monde, la violence qu’elle fait souvent subir à la vérité quand elle applique sa volonté, ne peut pas s’expliquer en ne prenant en compte que ses prétendus « intérêts ». Les États-Unis agissent comme ils le font en raison de la façon particulière qu’ils ont de comprendre ce qui donne un sens à la vie et aux actes.
Par le Saker – Le 20 avril 2018 – Source 

