Par Phil Rockstroh – Le 17 octobre 2017 – Source Consortium News

Notre anxiété ne vient pas du fait de penser au futur mais de vouloir le contrôler
Un certain nombre d’articles de presse récents, dont un article de plus de 8 000 mots dans le New York Times, se demandent, pour paraphraser le titre du Times, « Pourquoi de plus en plus d’adolescents étasuniens souffrent-ils d’anxiété profonde ? »
La réponse moderne, typique face aux personnes souffrant d’anxiété, est de prescrire des médicaments.
Bien que la question ait été posée, les journalistes et rédacteurs responsables de ces articles restent résolument obtus face à cette évidence : un environnement de folie, résultat d’une culture capitaliste en phase finale, provoque des réactions classiques d’affrontement / évitement, accompagnées d’épisodes d’anxiété sévère et de crises de panique.

L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a marqué la fin de la plus longue expérimentation du communisme dans l’Histoire récente. Beaucoup ont vu dans cet événement la preuve que le communisme (ou le marxisme-léninisme, j’utilise ces termes de manière interchangeable ici) n’était pas une idéologie viable. Après tout, si en Russie, le communisme a pris formellement fin en 1991, les Chinois s’en sont tranquillement éloignés, le remplaçant par une forme typiquement chinoise de capitalisme. Finalement, aucun des anciens « alliés » soviétiques n’a choisi de s’en tenir à l’idéologie communiste dès qu’ils ont recouvré leur liberté. Même le genre de communisme de Chavez a eu pour résultat une faillite complète du Venezuela. Donc qu’y a-t-il à dire à ce sujet ? 

La bonne nouvelle pour l’Europe est que le Front national de Marine Le Pen a été battu le 7 mai, lors de l’élection présidentielle française. La mauvaise nouvelle est que le programme du vainqueur, Emmanuel Macron, pourrait permettre à Le Pen de revenir dans les prochaines années. Macron 



