Les Kagan sont de retour, des guerres vont suivre


Par Robert Parry – Le 19 mars 2017 – Source Strategic Culture

Victoria Nuland, l’ancienne secrétaire d’Etat adjointe pour les affaires européennes qui a poussé au coup d’Etat en Ukraine et aidé à choisir les dirigeants post-coup d’Etat. (Elle est la femme du théoricien néocon Robert Kagan.)

La famille Kagan, l’aristocratie néoconservatrice de l’Amérique, a resurgi après avoir surmonté la déception de n’avoir pas regagné l’influence qu’elle attendait de l’élection de Hillary Clinton et la perte de son pouvoir officiel au début de la présidence de Trump.

Pontifiant sur d’éminentes pages d’opinion, la famille Kagan pousse maintenant à une invasion américaine intensifiée de la Syrie et attaque les Républicains pour ne pas se joindre avec plus d’enthousiasme à la chasse aux sorcières anti-russe à propos de la prétendue aide de Moscou à l’élection de Donald Trump. Continuer la lecture

Washington envisage une action militaire contre la Corée du Nord pour forcer un changement de régime


Par Stephen Gowans – Le 7 mars 2017 – Source gowans.wordpress.com

La Maison Blanche envisage une « éventuelle action militaire pour forcer au changement de régime » en Corée du Nord, une autre dans la longue suite de menaces que Washington a émises contre Pyongyang, en plus d’une agression ininterrompue dirigée contre le pays par les États-Unis dès sa naissance en 1948. Continuer la lecture

La loi anti immigration de Trump est elle “Made in Israël” ?


Par Allison Weir – Le 11 fevrier 2017 – Source Information Clearing house

Le président Trump a publié un décret suspendant l’entrée aux États-Unis pour les personnes originaires d’Irak, de Syrie, de Libye, de Somalie, du Soudan, d’Iran et du Yémen (le décret est intitulé «Protéger la nation contre l’entrée des terroristes étrangers aux États-Unis»). Ces mêmes pays ont été l’objet de la «Visa Waiver Program Improvement and Terrorist Travel Prevention Act de 2015» [programme d’amélioration des octrois de visas et loi de prévention contre le voyage des terroristes, 2015], sous le président Obama.

Alors que les articles de presse sur le décret de Trump soulignent qu’il s’agit de pays à majorité musulmane, les analystes semblent avoir ignoré une autre caractéristique importante, que ces pays partagent.

À une exception près, tous ces pays ont été pris pour cible, en 2001, par certains hauts fonctionnaires des États-Unis. En fait, cette politique remonte à 1996, 1991, 1980 et même aux années 1950. Dans cet article, nous retracerons cette politique dans le temps et examinerons ses objectifs et ses promoteurs.

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La paranoïa nord-coréenne est fondée


Par Ulson Gunnar – Le 15 février 2017 – Source New Eastern Outlook

La Corée du Nord est dépeinte par les médias étasuniens et européens comme un pays arriéré, gouverné par un dirigeant despotique et délirant entouré de conseillers souffrant de paranoïa irrationnelle et militante. Le pays est aussi décrit comme une menace importante pour la sécurité dans l’Asie-Pacifique, bien que la Corée du Nord ne mène pas de guerre dans la région depuis qu’un armistice en 1953 a effectivement mis fin à la guerre de Corée. Continuer la lecture

L’enjeu pour Trump et nous tous


Par Paul Craig Roberts – Le 18 février 2017

Tu fais comme je te dis … ou sinon !
Gouvernement de l’Ombre

Nous devons comprendre, tout comme le président Trump d’ailleurs, que le canular qu’est la « guerre au terrorisme » a permis de transformer les services du renseignement, dont font partie la NSA et la CIA, et les organismes chargés des enquêtes criminelles, comme le FBI, en services de police secrète de type Gestapo. Trump est aujourd’hui menacé par ces services, parce qu’il rejette le programme néoconservateur préconisant l’hégémonie mondiale des USA, qui prévoit un budget annuel gigantesque octroyé à la défense et à la sécurité.

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Les relations USA–Corée du Nord dans une période de changement


Par Gregory Elich – Le 13 février 2017 – Source CounterPunch

Les mois à venir révéleront peut-être la direction que prendront les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord sous l’administration Trump. Après huit ans de « patience stratégique » et le « pivot vers l’Asie », ces relations se trouvent à leur point le plus bas depuis des décennies. De nombreuses élites politiques expriment leur frustration face à l’échec de Washington d’imposer sa volonté à la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Il y a de plus en plus d’appels à un changement de politique, mais quelle sorte de changement ont-elles à l’esprit ? Nous pourrions être à la veille d’une transition majeure. Continuer la lecture

Les médias iraniens :
Trump est sur le point de nous briser


andrew-korybkoPar Andrew Korybko – Le 30 janvier 2017 – Source Oriental Review

La guerre hybride peut être décrite comme un conflit d’identité fabriqué ou provoqué dans le but de perturber, de contrôler ou d’influencer des projets d’infrastructures de raccordement transnationaux multipolaires par le biais des méthodes de modification, changement ou redémarrage de régime dans des États géostratégiques de transit. Cela peut être appelé la loi de la guerre hybride.

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Soros dans les cordes


Wayne Madsen

Par Wayne Madsen – Le 29 janvier 2017 – Source Strategic Culture

Bien que le géant multi-milliardaire des hedge funds et agitateur politique international George Soros ait perdu beaucoup, suite à l’élection de Donald Trump au poste de président des États-Unis et à la victoire du référendum du Brexit au Royaume-Uni, il est en passe de perdre encore du terrain, politiquement et financièrement, alors que les vents du changement politique balaient le globe.

Soros on the Ropes

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Ancien président tunisien : la CIA derrière le «Printemps arabe»


Rencontre entre Zine el-Abidine Ben Ali et la secrétaire d’État américaine Condoleeza Rice, le 6 septembre 2008 à Tunis.

Par Angelika Gutsche – Le 29 janvier 2017 – Source NEO Presse

Six ans après son renversement, l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali a pris la parole pour la première fois, dans un message au peuple tunisien. Il y accuse la CIA d’avoir provoqué les soulèvements en Tunisie, de concert avec les islamistes radicaux.

Le message a été publié le 7 janvier 2017, notamment par l’agence de presse JamahiriyaNews. Continuer la lecture

Sur le « Printemps arabe »


Ce texte est une version légèrement modifiée de l’entretien que Andrew Korybko a accordé à un étudiant en doctorat de Moscou qui se spécialise sur les événements de changement de régime au cours du « Printemps arabe ».


andrew-korybkoPar Andrew Korybko – Le 20 décembre 2016 – Source The Saker

Les plateformes de réseaux sociaux ont joué un rôle dans l’organisation et le déploiement des déstabilisations visant les changements de régime qui ont eu lieu pendant le théâtre du « Printemps arabe » à l’échelle des Révolutions de couleur. Elles ont permis aux initiateurs de ces événements de se relier plus facilement avec des dizaines de milliers de sympathisants et de leur diffuser leurs messages provocateurs, dans le but d’inciter le plus grand nombre de personnes à participer. Les réseaux sociaux à ce moment-là étaient naïvement utilisés par une grande partie des masses, en particulier les moins diplômés comparativement et les moins habiles technologiquement de la « rue arabe », pour être la « voix du peuple », « non censurée » et « authentique ». C’est pourquoi tant de gens sont tombés dans le panneau de récits (dont certains étaient délibérément trompeurs ou carrément faux) diffusés par les organisateurs principaux à travers ces réseaux. S’il n’y avait pas eu des plateformes pour les médias sociaux comme Twitter, YouTube et même l’application technique de Google Maps (qui apporte son aide en planifiant les trajets des « protestations » et la guérilla urbaine), il est douteux que ce qu’on appelle le « Printemps arabe » se serait jamais déroulé comme il l’a fait, et peut-être même n’aurait-il pas eu lieu du tout. Continuer la lecture