Ukraine: l’ambassadeur US fait le shériff dans les règlements de comptes entre oligarques


Par Dmitry Minin – Le 27 mars 2015 – Source strategic-culture

Le gouvernement ukrainien est en train de perdre son indépendance, incapable qu’il est de stopper la lutte interne entre les clans des oligarques. Par exemple, la confrontation actuelle entre le magnat des affaires ukrainien Igor Kolomoisky, gouverneur de la région de Dniepropetrovsk (une des plus importantes régions du pays), et le président Petro Porochenko n’a cessé qu’après l’intervention directe de l’ambassadeur des États-Unis pour soutenir le chef de l’État. Porochenko n’oserait pas lancer une attaque ouverte contre Kolomoisky ni, encore moins, le démettre sans que Washington ne le lui demande.

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Le journaliste russe qui croyait à la liberté

Par Philippe grasset – Le 25 mars 2015 – Source dedefensa.org

Radio Free Europe et Radio liberty censurent le journaliste russe qui croyait à la liberté

C’est une histoire exemplaire que celle d’Andrei Babitski, journaliste russe, libéral, anti-poutinien, face à son employeur depuis 1989, RFE/RL (Radio Free-Europe/Radio-Liberty), la puissante station de radio établie par les USA en Europe au début de la Guerre froide, pour émettre vers les pays communistes d’Europe de l’Est et l’URSS. RFE/RL s’est reconvertie à partir de 1989-1991, dans le sens voulu par la politique US selon la dynamique de la politique-Système. Babitski, lui, a suivi son penchant pour la démocratie et pour la liberté telles qu’il se les représente, et a pris au grand comptant la morale qu’on lui présentait. Il acquit une célébrité certaine par ses reportages sur la Tchétchénie, sur la Géorgie, sur les révolutions de couleur, chaque fois contre le pouvoir russe et bientôt contre Poutine. Emprisonné par les Russes puis par les Tchétchènes en 2000, il fut l’objet d’une intervention personnelle de la secrétaire d’État Madeleine Albright pour sa libération. Le destin commença à changer pour Babitski en mars 2014 avec la question de la Crimée, avec un article passé sur son blog, en russe, article anti-poutinien et extrêmement critique de la politique et de la situation officielles de la Russie comme à l’habitude, mais qui commençait tout de même par cette phrase : «Ceci n’est pas à propos de la Crimée, – sur cette question, je suis complètement d’accord avec la thèse centrale de Vladimir Poutine selon laquelle la Russie a le droit absolu de prendre la population de la péninsule sous sa protection.» Le reste suit jusqu’à la mise à pied de Babitski, en septembre 2014, parce qu’il avait mis en ligne une vidéo montrant quatre cadavres dont ceux de deux civils qui pouvaient sembler avoir été l’œuvre des milices ukrainiennes d’extrême-droite ou de l’armée ukrainienne.

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Entrez, entrez, le cirque continue. Kolomoisky rameute pour un nouveau Maidan

Le 27 mars 2015 – Source Russia Insider

L’oligarque et ancien gouverneur demande aux Ukrainiens de descendre dans la rue le 28 mars, appelant au renversement de Porochenko

Kolomoisky demande le renversement de Porocchenko maintenant

Dernière nouvelle : Kolomoisky affirme que de nombreuses déclarations récentes qui lui sont attribuées sont fausses. Nous essayons actuellement de vérifier l’authenticité de ce rapport.

Toutes mes excuses si j’ai dégainé trop tôt…

Oh mes enfants! Voici la harangue

Assez de mensonges! Nous exigeons la vérité de la part des autorités. La vérité sur l'état réel de l'économie et des finances du pays. La vérité sur la guerre, perdue par nos généraux incompétents; la vérité sur les milliers de morts et oubliés sur les champs de bataille.

Amis, chers Ukrainiens! Il y a un an, vous avez prouvé au monde que vous ne pouvez être mis à genoux. C'est maintenant le temps de le prouver une fois de plus ! Certains à Kiev ont oublié que vous – pas du bétail – êtes une grande et libre nation! La Révolution de la Dignité continue!

Compatriotes ! Soutenez l'initiative des résidents de Dniepropetrovsk ! Je vous encourage le 28 mars à occuper les rues de nos villes pour dire un non ferme aux tentatives du régime actuel pour ramener l'Ukraine à l'époque de l'autoritarisme et à l'anarchie! Nous commençons à lutter pour nos droits, pour notre avenir, pour l'avenir de notre pays!

Demandez votre pop-corn à l’ouvreuse !

 

 

 

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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Adresse de Vladimir Poutine au bureau du Service fédéral de sécurité


Le 26 mars 2015 – Source thesaker.is

Vladimir Poutine a pris part à une réunion du bureau du Service fédéral de sécurité. Les participants ont passé en revue les résultats des opérations de ce service et fixé les objectifs prioritaires pour 2015.

Le président de la Russie Vladimir Poutine

Bonjour, chers collègues,

Nous accordons toujours une grande importance au travail des organismes clés en matière de sécurité nationale. Aujourd’hui, dans le cadre de cette réunion de son bureau, nous allons passer en revue les résultats des opérations du Service fédéral de sécurité en 2014 et définir des priorités pour l’avenir.

J’aimerais commencer par vous dire que, comme vous le savez tous, l’année dernière n’a pas été facile. La situation mondiale s’est aggravée. Nous avons observé des tensions croissantes au Moyen-Orient et dans de nombreuses autres régions du monde, tandis qu’un coup d’État provoquait une guerre civile en Ukraine.

La Russie déploie des efforts importants pour réconcilier les parties et normaliser la situation. Nous avons déjà reçu et nous continuons à recevoir des milliers, et même des centaines de milliers de réfugiés, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter une catastrophe humanitaire.

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Le lapsus de Porochenko


Par J.Hawks – Le 25 mars 2015 – Source Fort Russ

«Cyniques Banderistes… Je veux dire, bandits»

Petro Porocchenko

Plusieurs organes de presse (et pas seulement quelques blogs russes) commentent le problème qu’a eu Porochenko à prononcer le bon (mauvais?) mot lors de l’examen du cas de l’officier du SBU (Service de sécurité d’Ukraine) qui aurait été tué par des militants de Kolomoysky liés au bataillon Dnepr-1, il y a quelques jours. La vidéo montre clairement que Porochenko a d’abord dit «Banderistes cyniques» en référence aux assassins, puis il s’est interrompu, réalisant sans doute ce qu’il venait de dire (dans la vidéo, la pause est assez longue pour voir les rouages du cerveau de Porochenko tourner lentement), et il s’est corrigé en disant fermement bandits. Je comprends la confusion : Bandesrites ou bandits, où est la différence ? Les patriotes de l’Ukraine qui viennent de si bien se décrire, ne me contrediront pas.

https://youtu.be/_uYny3d4EyM

Traduit par Dominique Muselet, relu par jj pour le Saker Francophone

 

 

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L’Oncle Sam lâche-t-il Kolomoisky, l’Ogre d’Odessa?

Le 24 mars 2014 – Source thesaker.is

Les événements en Ukraine empirent sérieusement : Porochenko a déclaré que les armées privées de poche des gouverneurs ne seront plus tolérées et il a donné 24 heures à Kolomoisky pour déposer les armes. Les hommes de main en chef de Porochenko – Arsen Avakov et l’homme de la CIA Valentin Nalivaichenko – ont indiqué que Porochenko avait leur plein soutien et leur fidélité. En d’autres termes, le plein pouvoir de la junte menace maintenant de tomber sur la tête de Kolomoisky. Kolomoisky, à son tour, prépare une sorte de Maïdan pro-Kolomoisky à Dniepropetrovsk pour mercredi. Pour prévenir cela, plusieurs escadrons de la mort, bataillons de la Garde nationale, ont été envoyés dans cette ville.

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Le parlement américain vote pour fournir une aide létale à l’armée ukrainienne


Le 24 mars 2015 – Source DW

Une résolution pour fournir une aide létale aux forces de sécurité ukrainiennes vient d’être adoptée par le parlement américain avec un large support bipartisan. La décision augmente la pression sur la Maison Blanche, qui réfléchit elle aussi à une livraison d’armes.

La chambre des représentants des États-Unis a voté à une large majorité, lundi dernier, l’approbation d’une résolution poussant le président Barack Obama à livrer des armes létales à l’Ukraine afin de combattre les séparatistes pro-russes.

La résolution demande à Obama de fournir l’Ukraine en systèmes de défense létaux qui lui permettraient de mieux défendre son territoire contre l’agression permanente et non provoquée par la fédération de Russie.

La résolution a été adoptée par 348 voix contre 48 grâce à un support bipartisan.

«De telle décisions ne devrait pas être partisanes, a commenté le parlementaire démocrate Eliot Engel, qui a pris l’initiative de la résolution. C’est pourquoi nous nous levons aujourd’hui, démocrates et républicains, en tant qu’Américains, pour dire à la Russie assez, c’est assez!»

Engel a averti que la Russie de Vladimir Poutine est devenue «une menace réelle contre cinquante ans d’engagements et d’investissements en Europe, une Europe unie, libre et en paix. Une Europe où aucune frontière ne doit être changée de force.»

L’Ukraine et l’Ouest accusent la Russie de mener une guerre hybride dans l’est de l’Ukraine en soutenant les séparatistes dans les provinces de Donetsk et Lugansk; ces accusations sont démenties par Moscou. La crise, qui a débuté peu après le rattachement de la Crimée à la Russie, après un référendum, a déjà fait plus de 6000 morts civils.

«Cette guerre a causé des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés, un million de déplacés et a commencé à menacer la stabilité de l’après-guerre froide», a ajouté Engel.

Martin Dempsey a dit qu’il « envisageait absolument » de fournir une aide létale

Le vote a mis la pression sur l’administration Obama, qui considère aussi la fourniture d’aide létale à l’Ukraine. Martin Dempsey, chef d’état major, a dit qu’il «envisagerait absolument» de fournir une aide létale. Le Secrétaire d’État à la défense Ashton Carter a, lui aussi, dit qu’il «penchait» dans la même direction.

Le haut-commandant de l’Otan, le général Philip Breedlove, a déclaré dimanche que l’Occident devrait «considérer tous les outils» à fournir à l’Ukraine, dont l’envoi d’armes défensives dans les régions tenues par les rebelles pro-russes.

«Sans action de la part de cette administration, l’agression russe continuera sans pouvoir être contrôlée», a dit le parlementaire John Boehner à la suite du vote.

Selon le Département d’État, la Maison Blanche attend de voir si le cessez-le-feu récemment signé à Minsk dans la capitale de la Biélorussie est respecté avant de décider l’envoi d’une assistance létale à l’Ukraine. Dans le même temps Washington a annoncé l’envoi de 75 millions de dollars d’aide non létale au gouvernement ukrainien pour combattre les rebelles.

Traduit par wayan, relu par jj pour le Saker Francophone

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De l’eau dans le gaz ukrainien

Par Andrew Krammer et David Herszenhorn
Le 23 mars 2015 – Source nytimes.com

La dispute entre Porochenko et l’oligarque Kolomoisky accentue l’instabilité en Ukraine.

Moscou –  Une dispute entre le président ukrainien Porochenko et le milliardaire gouverneur d’une des régions du pays, Igor V. Kolomoisky, à propos du contrôle de deux sociétés pétrolières publiques a pris de l’ampleur lundi, mettant le gouvernement ukrainien face a l’une de ses plus sérieuses crises internes depuis qu’il a accédé au pouvoir, l’année dernière.

Avant que la dispute ne devienne publique, la semaine dernière, Igor Kolomoisky était l’un des plus fervents partisans du gouvernement de Kiev. Les milices qu’il finançait de sa poche ont joué un rôle crucial pour empêcher les séparatistes pro-russes d’avancer plus profondément en Ukraine.

Cette alliance semble maintenant menacée alors que M. Porochenko et M. Kolomoisky se sont disputés a propos de l’avenir de deux sociétés, UkrTransNafta et UkrNafta et qu’en plus, le président a annoncé qu’il allait prendre les mesures nécessaires pour incorporer les milices, comme celles contrôlées par M. Kolomoisky, dans l’armée régulière ukrainienne.

Cette tension survient alors que M. Porochenko est sous une très forte pression pour démontrer sa capacité a contrôler la stabilité d’un pays continuellement en guerre et une économie en chute libre, nécessitant des dizaines de milliards de dollars d’aide internationale en soutien.

Signe que l’animosité augmentait encore lundi, M. Porochenko a ordonné aux services de sécurité de l’État d’arrêter les hommes en armes, que l’on suppose loyaux a M. Kolomoisky, qui occupaient les bureaux de UkrTransNafta, situés dans la capitale, Kiev, depuis la semaine dernière.

Quelques députés ont appelé a ce que M. Kolomoisky soit démis de ses fonctions de gouverneur de Dniepropetrovsk alors que quatre autres membres du parlement annonçaient qu’ils quittaient le parti de M. Porochenko, apparemment en signe de soutien a M. Kolomoisky.

La cause de la querelle est une loi votée par le parlement ukrainien, la semaine dernière, diminuant les pouvoirs de M. Kolomoisky en tant qu’actionnaire minoritaire de ces sociétés et donc permettant un changement de direction qu’il avait auparavant refusé.

Tard dans la nuit de jeudi dernier, des hommes masqués et armés ont fait irruption dans les locaux de UkrTransNafta, apparemment en soutien au directeur tout juste démis, Oleksandr Lazorko, un allié de M. Kolomoisky qui avait refusé de quitter les bureaux.

Quelques temps plus tard, M. Kolomoisky est sorti des bâtiments pour annoncer que ses hommes venaient de faire avorter une tentative de la part de saboteurs russes pour prendre le contrôle de UkrTransNafta. Lorsque les journalistes lui ont demandé pourquoi il était là à une heure si tardive, M. Kolomoisky s’en est pris a eux dans une violente diatribe filmée, comme le fut le raid lui-même.

Le gouvernement a précisé qu’il n’y avait pas eu tentative de sabotage.

La capacité de M. Kolomoisky, en tant qu’actionnaire minoritaire, de contrôler les décisions du directoire de ces sociétés est un exemple des accords douteux qui ont gangrené l’économie ukrainienne pendant des années.

Plus inquiétant encore, la querelle a mis en évidence la menace potentielle que ces milices privées exercent contre le fragile nouveau gouvernement.

Démontrant ce risque, M. Kolomoisky a, au cours de sa diatribe aux reporters, fait remarquer que, sur son ordre, 2 000 hommes armés pouvaient descendre sur Kiev en quelques heures. Mais le commandant du principal groupe paramilitaire de Kolomoisky, le Dnepr-1, a nié toute participation.

Lundi, plus aucun homme armé n’était visible a l’extérieur du bâtiment, même si le groupe loyal a M. Kolomoisky l’occupait encore visiblement. Valentin Nalivaichenko, le directeur du service de sécurité, a dit aux journalistes que ses hommes aideraient la police a arrêter les occupants du bâtiment.

«Nous confirmons que la police et les journalistes ont remarqué les actions illégales conduites par des gens armés dans la capitale, a dit Mr Nalivaichenko, nous avons reçu l’ordre impératif du président de désarmer toutes les personnes présentes dans les locaux de UkrNafta.»

Autre signe de l’accroissement des tensions : M. Nalivaichenko a dit que son service avait aussi questionné des subordonnés de M. Kolomoisky dans les bureaux du gouverneur a propos de leur rôle présumé dans le meurtre d’un agent de la sécurité ukrainienne et l’enlèvement d’un autre.

Dniepropetrovsk est considérée comme la plus grande région industrielle d’Ukraine et sa capitale du même nom, située a 500km au sud-est de Kiev, en est la quatrième grande ville. M. Kolomoisky est l’un des nombreux oligarques, considérés comme trop riches pour pouvoir être corrompus, qui ont été nommés a des postes de dirigeants dans l’espoir de stabiliser l’Ukraine.

Dans une déclaration postée sur son site web, lundi, en réponse a cette confrontation, M. Porochenko a dit que les bataillons de volontaires devraient être «intégrés verticalement» dans l’armée régulière ukrainienne, que le gouvernement essaie, avec difficultés, de reconstruire.

M. Kolomoisky, réputé pour son caractère agressif, même s’il est admiré pour son patriotisme, n’a montré aucun signe d’accommodement. Au cours d’une interview a la chaîne 1+1, qui lui appartient, M. Kolomoisky a dit qu’il avait parlé avec M. Porochenko et qu’ils s’étaient mis d’accord sur le fait que «cela ne devrait pas se passer ainsi».

Les critiques de M. Kolomoisky ont cependant dit que ses actes montraient qu’il prêtait surtout allégeance a sa propre fortune. Mustafa Nayem, un jeune parlementaire, membre du parti de M. Porochenko, a recommandé au président et au premier ministre Arseniy Iatseniouk de virer M. Kolomoisky.

«Igor Kolomoisky n’a aucun droit à porter le titre de fonctionnaire public, a écrit M. Nayem sur son blog. Le président et le premier ministre ont tous les outils en mains pour rectifier cette erreur.»

Traduit par wayan, relu par Diane pour le Saker Francopohone

Note du traducteur

Une telle phrase finale dans un article du New York Times est une indication fiable que les sponsors américains du gouvernement de Kiev demandent de mettre Kolomoisky a terre. Belle bagarre en perspective s’il est aussi entêté et arrogant que l’article l’annonce.

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Comment Poutine peut gagner la guerre économique contre l’Ouest

Par Tyler Durden – Le 18 mars 2015 – Source zerohedge

Quels sont les objectifs de la guerre économique mondiale contre la Russie? L’Ouest débranchera-t-il la Russie du système bancaire SWIFT ? L’Europe et les USA imposeront-ils plus de sanctions contre la Russie ? Qu’est-ce qui arrive aux prix du pétrole ? Le président syrien Bashar al-Assad se rendra-t-il ? Ce sont les questions, parmi d’autres que Pravda.Ru a posées dans une interview avec Ron Holland, l’auteur de nombreux livres à succès.

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Valéry Giscard d’Estaing:
La France, l’Europe, le monde…

Le 23 mars 2015 – Source Fort Russ

Entretien avec Valéry Giscard d’Estaing*
Cet entretien a été conduit par Isabelle Lasserre**

Dans ce stimulant entretien exclusif, Valéry Giscard d’Estaing a accepté, pour Politique Internationale, de décrypter les turbulences qui agitent la planète. De la crise ukrainienne au conflit israélo-palestinien en passant par l’avancée de Daech en Irak et en Syrie, l’ancien président livre son interprétation des principaux dossiers du moment. Comme le lecteur s’apprête à le découvrir, celui qui est également le maître d’œuvre de l’ambitieux projet Europa – la création, au sein de l’UE, d’un ensemble fort et fédératif qui permettra à l’Union de progresser sur la voie tracée il y a soixante ans par les pères fondateurs – n’a rien perdu de sa profondeur de vues, de sa force de conviction et de son humour.

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