Turquie-OTAN : le départ de la Turquie mènera à l’effondrement complet de l’Alliance


Le 22 novembre 2017 – Source sputniknews.com

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Les relations entre la Turquie et ses alliés de l’OTAN ont empiré cette semaine après que le président Erdogan ait conseillé au parlement de reconsidérer l’adhésion d’Ankara à l’alliance. Yunus Soner, vice-président du parti Vatan en Turquie, a déclaré à Spoutnik que le retrait de son pays de l’alliance occidentale est pratiquement inévitable.

Les retombées des scandaleuses manœuvres de l’OTAN en Norvège la semaine dernière, où le président turc Recep Tayyip Erdogan et le père fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Atatürk, ont été dessinés sur une « carte des ennemis ». Lundi, Yalcin Topcu, un conseiller clé du président, a exhorté les législateurs à reconsidérer l’adhésion de la Turquie au bloc militaire.
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Trump veut la paix avec Erdogan. Ses militaires n’en veulent pas.


Par Moon of Alabama – Le 25 novembre 2017

Le président Trump tente de calmer le différend entre la Turquie et les États-Unis. Mais la junte militaire de la Maison Blanche entretient des plans différents. Elle tente donc de contourner la décision que le président a annoncée à son homologue turc. Les conséquences n’en seront qu’encore plus d’acrimonie turco-américaine.

Hier, le ministre turc des Affaires étrangères a, de manière surprenante, rendu public un appel téléphonique entre le président Trump et le président turc, Erdogan.

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Le chemin de fer de BTK est le couloir turc de la route de la soie vers l’Asie centrale


Par Andrew Korybko – Le 6 novembre 2017 – Source Oriental Review

Baku-Tbilisi-Kars (BTK) Railway

Chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars (BTK)

Le président Erdogan a déclaré que le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars est « un maillon important dans la nouvelle route de la soie, qui relie l’Asie, l’Afrique et l’Europe » lors de la cérémonie d’ouverture de ce couloir de connectivité transnational.

Les Premiers ministres de la Géorgie, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, ainsi que les ministres du Tadjikistan et du Turkménistan ont également assisté à l’événement, démontrant ainsi son large intérêt géographique. Erdogan espère dans l’immédiat qu’il renforcera les relations globales entre la Turquie et ses compatriotes d’ethnie turque en Asie centrale, et que par la suite le chemin de fer BTK pourrait être utilisé par les Européens et les Nord-Africains pour se relier à cette région enclavée. En fin de compte, l’objectif est de transformer ce corridor sud-central en une nouvelle route de la soie bien placée rattachant les coins occidentaux et orientaux de l’Eurasie en reliant l’UE à la Chine. Et si, après un rapide coup d’œil à la carte physique, la route semble un peu tortueuse, la politique dit le contraire.

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Syrie – La Turquie viole l’accord d’Astana et refait alliance avec Al-Qaïda


Le 9 octobre 2017 – Source Moon of Alabama

Résultats de recherche d'images pour « Hayat Tahrir al Sham »Hier, les forces de l’armée turque sont entrées dans le gouvernorat syrien d’Idleb en provenance de l’ouest. Le mouvement fait officiellement partie du processus de supervision de la désescalade convenue entre la Syrie, la Turquie, la Russie et l’Iran. Un point de l’accord est de poursuivre la lutte contre al-Qaïda en Syrie qui opère actuellement sous le nom de Hayat Tahir al Sham (HTS). HTS contrôle de grandes parties du gouvernorat d’Idleb.
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Le pipeline turco-kurde de la Russie à l’UE fait de Moscou le médiateur du Moyen-Orient


Par Andrew Korybko – Le 25 septembre 2017 – Source Oriental Review


Rosneft a révélé qu’elle était en négociations avec le gouvernement du Kurdistan irakien pour construire un pipeline dans la région d’ici 2019, pour commencer à exporter du gaz vers la Turquie et vers l’Union européenne une année plus tard. Cela éclaire ce que la compagnie russe, qui appartient au gouvernement, avait à l’esprit quand elle a signé un accord majeur avec la région autonome, en juin, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. L’itinéraire exact du pipeline est encore incertain, mais il progressera probablement par voie terrestre à travers la Turquie, puis se liera avec l’infrastructure du Turkish Stream près de la frontière de l’UE ou débouchera en Méditerranée orientale avec un terminal d’exportation de GNL, ce dernier pouvant faciliter les expéditions vers « Israël » dans un renforcement du partenariat déjà étroit de la Russie avec Tel-Aviv. Toutes ces possibilités sont très intéressantes et ajoutent une nouvelle couche de profondeur stratégique à la diplomatie énergétique russe au Moyen-Orient.  Il est cependant important de se concentrer sur le court terme pour savoir pourquoi cette annonce est intervenue exactement une semaine avant le vote controversé de l’indépendance des Kurdes et juste un jour après que la Russie a rétabli le service de vol direct avec l’Irak, dont le gouvernement régional kurde fait nominalement partie.
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Les S-400 de la Russie protégeront la Turquie d’une force aérienne kurde


Par Andrew Korybko – Le 18 septembre 2017 – Source Oriental Review

Putin Erdogan
Beaucoup de gens pensaient que ce jour ne viendrait jamais, mais c’est officiel : le président russe, Poutine, vendra ses missiles S-400 à son voisin turc, membre de l’OTAN, et il n’y a rien que les États-Unis ou l’OTAN puissent faire à ce sujet. Il s’agit d’un pivot géo-militaire profond pour la Turquie, car il consolide le rôle de la Russie en tant que partenaire stratégique de haut niveau du pays pour les décennies à venir, compte tenu du fait que les experts russes seront invités à fournir de la maintenance, des réparations, des pièces détachées et des améliorations à ces systèmes anti-aériens. Ce pivot n’est pas sorti de nulle part, car il suit une série de mouvements rapides que le président Erdogan a fait depuis l’échec du coup d’État pro-américain contre lui l’été dernier pour éloigner son pays de la dépendance unipolaire occidentale avec de nouveaux partenaires multipolaires à l’Est comme la Russie, la Chine et l’Iran.
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La Turquie, la Russie et l’intéressante nouvelle géopolitique dans les Balkans


Par William Engdahl – Le 31 juillet 2017 – Source New Eastern Outlook

Le modèle géopolitique de l’ensemble de l’Union européenne subit l’un de ses changements les plus profonds depuis l’effondrement de l’Union soviétique, il y a plus de vingt-cinq ans. Lors de la réunion du 30 juin, à Ankara, du Forum d’affaires turco-hongrois, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré que la Hongrie « se tient aux cotés de ses amis », c’est-à-dire du côté de la Turquie dans sa guerre verbale actuelle avec l’Union européenne. Le Premier ministre hongrois a également salué le rôle de la Turquie dans la prévention d’un énorme flux de réfugiés pénétrant l’UE, notant que « sans la Turquie, l’Europe aurait été inondée par plusieurs millions d’immigrants », affirmant que cette Turquie « mérite le respect ». Derrière ces commentaires, émis dans l’intention de faire enrager l’UE et ses bureaucrates anonymes non élus, l’enjeu dépasse la question des réfugiés et de la souveraineté nationale.

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La nouvelle route de la soie passera par la Syrie

Pepe EscobarPar Pepe Escobar – Le 14 juillet 2017 – Source CounterPunch

Au milieu de la morosité proverbiale qui imprègne tout en Syrie, les attaques outrageantes du destin produisent souvent… eh bien ! … Bonne fortune.

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Crimée : De la Guerre mondiale 0 à la Troisième


Par Ugo Bardi – Le 10 avril 2017 – Source Cassandra Legacy


Aujourd’hui, nous nous souvenons peu de ce que nous appelons la guerre de Crimée (1853-1856), même si elle a été la plus grande guerre jamais menée dans l’Histoire jusque là. Elle a préfiguré plusieurs des éléments qui reviendraient plus tard dans les deux guerres mondiales du XXe siècle, à tel point qu’on pourrait l’appeler « Guerre mondiale 0 ». Elle a inclus les combustibles fossiles comme cause ultime des conflits, un rôle renforcé de la propagande, la tendance des dirigeants à perdre le contrôle des guerres qu’ils ont entamées et l’origine de la « russophobie » encore commune en Occident à notre époque. Ces éléments peuvent nous en dire beaucoup sur ce que pourrait être une « Troisième Guerre mondiale » à l’avenir. Ci-dessus, vous pouvez voir une peinture de Vasilii Nesterenko (2005) qui célèbre la défense russe de Sébastopol en 1855. Il est clair que la défense de la Crimée n’est pas une question insignifiante pour les Russes, qui ont perdu environ 400 000 hommes dans la guerre de Crimée.

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Erdogan n’est pas tant en position de force qu’il n’y paraît. C’est ce qui le rend dangereux.


Apparemment, rien n’arrêtera le dirigeant turc dans ses tentatives pour centraliser le pouvoir et toutes les tentatives qui ont échoué le rendent encore plus désespéré.


Par Conn Hallina – Le 5 avril 2017 – Source Foreign Policy in Focus

À première vue, la volonté de Recep Tayyip Erdogan de créer une présidence exécutive avec un pouvoir presque illimité grâce à un référendum national ressemble à un coup facile.

L’homme n’a pas perdu d’élection depuis 1994, il a pipé les dés et tout mis de son côté pour le vote du 15 avril [gagné d’une courte tête, NdT]. Utilisant le coup d’État de l’été dernier comme rempart, il a déclaré l’état d’urgence, a licencié 130 000 employés du gouvernement, a emprisonné 45 000 personnes, y compris des parlementaires de l’opposition, et a fait fermer 176 médias. Le Parti populaire républicain, un parti d’opposition, déclare qu’il est harcelé par les menaces de mort des partisans du référendum et les arrestations par la police.

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