Voici comment le statut régional de l’Iran est en train de changer


Le paiement par les États-Unis de 400 millions de dollars à l’Iran est un signe que sa longue période d’isolement touche à sa fin.

Par Adam Garrie – Le 5 août 2016 – Source The Duran

Les révélations sur le transfert de 400 millions de dollars du gouvernement Obama à l’Iran, payés en liquide, en ont fait tiqué plus d’un à travers le monde. Cela a confirmé le rapprochement entre deux nations dont les relations ont, pendant des décennies, été au plus bas. Bien que ce rapprochement ne soit pas d’aussi grande envergure et aussi ambitieux que celui de Nixon avec la Chine maoïste, il est curieux de voir que le rôle de l’Iran dans la région et dans le monde a changé si rapidement, si récemment.

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Hillary Reine de la Guerre :
la feuille de route

US Democratic Presidential Candidate Hillary Clinton

Envie de l’avoir pour épouse, maman, maîtresse, boss ou copine ? © Sputnik


Par Pepe Escobar – Le 4 août 2016 – Source sputniknews

Tout commence par un festival Peace and Love wahhabito-sioniste.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a été forcé à un non-déni de déni en mode turbo suite à une visite en Israël, le 22 juillet, d’une délégation conduite par le général à la retraite Anwar Eshki.

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Guerres hybrides : 6. Comment contenir la Chine (I)


http://orientalreview.org/wp-content/themes/freshnews/thumb.php?src=/wp-content/uploads/2016/03/HWlogo.jpg&h=100&w=100&zc=1&q=80Par Andrew Korybko (USA) – Le 17 juin 2016 – Source Oriental Review

La Chine est la seule grande puissance avec les moyens économiques pour défier les États-Unis partout dans le monde. En tant que telles, ces qualités se complètent parfaitement avec les capacités militaires de la Russie en aidant les deux pôles civilisationnels à forger ensemble un ordre mondial multipolaire. La manifestation de leur vision globale commune et le cadre dans lequel elles coopèrent est le partenariat stratégique russo-chinois, et à cause de la proximité intime de Pékin avec Moscou, c’est aussi la cible des déstabilisations par les États-Unis par tous les moyens, au travers de proxy. La stratégie de Washington ne se limite pas uniquement à entraver des projets conjoints transnationaux multipolaires (aussi ambitieux que soit déjà ce but), mais aussi à contenir physiquement la Chine dans sa propre région d’origine, semblable à bien des égards à ce qui a été tenté contre la Russie depuis la fin de la guerre froide.

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L’alliance russo-iranienne en Syrie est à la croisée des chemins


Les deux puissances ne voient pas le conflit sous le même angle, mais n’ont pas d’autre choix que de nager ensemble


Bhadrakumar

Par M.K. Bhadrakumar – Le 15 juin 2016 – Source Russia Insider

La réunion des ministres de la défense de l’Iran, de la Russie et de la Syrie à Téhéran jeudi dernier soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Pourquoi l’Iran pense-t-il qu’il est nécessaire de prendre une telle initiative à ce stade ?

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Alors que rien ne change, voilà ce qu’il nous reste…


Sionisme, génocide et tradition coloniale

en Syrie contemporaine


Par Stephen Gowans – Le 2 avril 2016 – Source gowans.wordpress

Afficher l'image d'origineISIS «est auto-proclamé génocidaire par son idéologie, et ses actes.» – Secrétaire d’État, John Kerry 1

«Si nous devions choisir entre ISIS et Assad, nous prendrions le premier.» – Ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Oren, maintenant membre de la Knesset 2.

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  1. Matthew Rosenberg, “Citing atrocities, John Kerry calls ISIS actions genocide,” New York Times, le 17 mars 2016.
  2. Yarolsav Trofimov, Israel’s main concern in Syria: Iran, not ISIS, The Wall Street Journal, 17 mars 2016.

Guerres hybrides : 4. Dans le grand Heartland (II)


Hybrid Wars 2. Testing the Theory – Syria & Ukraine

Par Andrew Korybko (USA) – Le 4 avril 2016 – Source Oriental Review

Aussi prometteur de potentiel que soit le Grand Heartland dans l’accomplissement de ce qui semble être le destin inévitable multipolaire du monde, il court le risque d’être freiné par la manipulation adroite de ses vulnérabilités socio-politiques de type Balkans eurasiens.

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La création d’un Frankenstein.


L’utilisation du wahhabisme saoudien comme outil de politique étrangère

Le problème des Al Saoud ne vient pas que du fait que leur légitimité soit complètement dépendante de leur identification au wahhabisme. Il vient du fait que, depuis le lancement de cette campagne, les Saouds ne le contrôlaient que nominalement et qu’ils ont laissé le génie sortir de la bouteille, génie qui maintenant mène une vie indépendante et ne peut plus être remis dans sa bouteille. 

Par James M.Dorsey – Le 7 mars 2016 – Eurasiareview

Cela fait longtemps que l’on débat sur la longévité du régime saoudien. Lorsque j’ai visité l’Arabie saoudite pour la première fois, il y a 40 ans de cela, ma première conclusion fut qu’il ne pouvait pas durer. Je continue à penser la même chose, même si l’échelle de temps a changé, car la monarchie saoudienne possède évidemment une plus grande résilience que ce que je pensais au début. Une des raisons principales à mes doutes sur sa viabilité tient au pacte faustien qu’elle a passé avec les wahhabites, partisans d’un islam puritain, intolérant, discriminatoire et non pluraliste. 

Flag of Saudi Arabia. Photo by Ayman Makki, Wikipedia Commons.

Drapeau de l’Arabie Saoudite. Photo de Ayman Makki, Wikipedia Commons.

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Guerres hybrides :
4. Dans le grand Heartland (I)


Hybrid Wars 2. Testing the Theory – Syria & Ukraine

Par Andrew Korybko (USA) – Le 25 mars 2016 – Source Oriental Review

Le Grand Heartland acquiert son importance stratégique et économique  première en qualité de pivot de l’intégration multipolaire du supercontinent. Comme cela a été mentionné à la fin de la partie 3, il y a un chevauchement direct entre l’Union eurasienne de la Russie, la Nouvelle Route de la soie de la Chine, et les pays comme le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, qui  sont actuellement connectés par ces deux projets.

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Quel sens donner au revirement turc vis-à-vis de l’Iran ?


Le ministre des affaires étrangères iranien Javad Zarif salue son homologue turc Mevlut Cavusoglu à Ankara, le 19 mars 2016.


Par Salman Rafi Sheikh – Le 18 mars 2016 – New Eastern Outlook.

Après avoir pris une position de belligérant sur la question syrienne, la Turquie semble se tourner à nouveau vers la diplomatie. Ce changement a du sens étant donné que l’attitude agressive de la Turquie lui a beaucoup coûté. Sur le plan intérieur, la Turquie a dû faire face à une résistance kurde assez bien organisée. Sur le plan extérieur, son inutile agressivité lui a coûté ses relations avec la Russie, ce qui s’est conclu par des sanctions russes à son encontre. Deux facteurs semblent avoir poussé la Turquie à ce revirement. Continuer la lecture

L’Iran, bientôt une nouvelle Chine ?


Si l’Iran adopte un projet de développement à la chinoise, cela peut donner un poids considérable à son statut géopolitique et à son importance


21.bn_Par Pepe Escobar – Le 29 janvier 2016 – Source TeleSur

Le président chinois Xi Jinping ou le président iranien Hassan Rouhani ? Quand il s’agit de nommer le négociateur géopolitique le plus redoutable, on joue souvent à pile ou face.

Leurs routes se sont croisées la semaine dernière [le 23 janvier, NdT] à Téhéran d’une manière spectaculaire, puisque Xi et Rouhani ont scellé un accord crucial de partenariat stratégique.

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