Les deux parties ont envoyé des renforts sur la ligne contestée du Ladakh, tandis que Pékin fait jouer ses muscles partout en Asie
Par Pepe Escobar − Le 27 mai 2020 − Source Asia Times

Un soldat chinois (à gauche) à côté d’un soldat indien à un poste frontière dans une photo d’archive. Photo : AFP/Diptendu Dutta
Il serait contre-productif pour les membres des BRICS et de l’Organisation de Coopération de Shanghai, l’Inde et la Chine, d’en venir aux mains à cause de certains cols de montagne enneigés au fin fond de nulle part – bien que stratégiquement importants.
Mais quand on regarde la ligne de front réelle de 3 488 kilomètres de long, que l’Inde définit comme « non résolue », on ne peut jamais l’exclure totalement.
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Après la dissolution de l’ancienne Union soviétique, l’ajustement de l’Inde, après la guerre froide, à la politique étrangère reposait sur l’idée selon laquelle Delhi devrait s’en tenir au principe proverbial « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » pour ce qui concerne les États-Unis.



On assiste ici de nouveau à une pratique du « deux poids, deux mesures » où les attentats terroristes « politiquement corrects » se voient qualifiés en « fusillades » ou en « actes militants », et les actions de résistance « non politiquement correctes » sont dénommées « terrorisme ». 