Lors d’une conférence de presse au Japon, le président américain Donald Trump a déclaré aujourd’hui (vidéo) :
Et je ne cherche pas du tout à nuire à l’Iran. Je veux juste que ce pays dise : « Pas d’armes nucléaires. » Nous avons déjà assez de problèmes dans le monde en ce moment avec les armes nucléaires. Pas d’armes nucléaires pour l’Iran. Et je pense qu’on va trouver un accord.
L’Iran a déjà dit : « Pas d’armes nucléaires. » Il l’a dit plusieurs fois. Il continue de le dire.
Pierre-Antoine Plaquevent anime un portail méta-politique les-non-alignés.fr. Il nous avait déjà contactés pour proposer un article sur Soros il y a 1 an. Depuis c’est dans un livre qu’il développe son propos déconstruisant cet homme, George Soros, qui derrière sa fondation, l’Open Society, semble de tous les combats de la mondialisation, des révolutions de couleurs, aux marches LGBT et même maintenant derrière les vagues de migrants qui ont fait récemment la une des journaux.
Ce livre est clairement un manuel de contre-insurrection contre ce que l’auteur appelle le « globalitarisme », une volonté palpable d’en finir par la force si nécessaire avec les États-nations, la liquidation de siècles d’histoires, notamment en Europe, avec la promesse d’un avenir radieux sans violence, égalitaire, dans le respect de toutes les minorités.
Dans les milieux souverainistes, Soros est souvent présenté comme l’incarnation du mal, l’Attila de l’identité, de la tradition et de tout ce qui fait qu’un Homme est attaché à sa terre, celle de ses ancêtres.
P-A Plaquevent commence donc habilement par nous présenter Soros, le jeune homme, son histoire, né dans une Hongrie soumise coup sur coup à 2 totalitarismes, ses rencontres plus tard qui vont forger son idéologie et lui donner cet élan qui le fait encore, au seuil de sa mort, être de tous les combats. Si c’est clairement Karl Popper qui va être son mentor et qui va l’aider à structurer sa pensée, cette analyse des racines de la pensée Soros, de son idéologie de la Société ouverte, nous offre une large vue des hommes derrière chaque champ de bataille qui secoue la société européenne lors de cette formidable révolution industrielle, menée tambour battant au 18ème et 19ème siècle.
On y croise les suspects habituels, les Rothschild, Cecil Rhodes et sa Fabien Society, la Société Des Nations ou encore HG Wells et son livre prophétique, le Nouvel Ordre Mondial,« l’édification d’une société ouverte planétaire pilotée par un gouvernement mondial technocratique » et si je peux ajouter et plagier Voltaire, dirigé par « un petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne ».
Mais le message de Soros s’appuie aussi sur une philosophie politique basée sur sa théorie de la réflexivité, le lien entre le présent et le futur, le fait que les perceptions des participants à un système financier ou à une société sont intrinsèquement faussées, comme Heisenberg et son principe d’incertitude en physique. Et l’on comprend en lisant ce livre comment ces réflexions théoriques peuvent servir de bases à des actions politiques, en utilisant le chaos comme mode de gouvernance pour reconfigurer jusqu’à la façon dont pense la population ciblée. C’est d’ailleurs l’un des axes du travail de Lucien Cerise auteur de la post-face de ce livre.
Cette analyse de la Société ouverte est passionnante et amène l’auteur à nous faire réfléchir sur les grands mouvements idéologiques qui secouent nos sociétés depuis si longtemps, le communisme ; le conflit entre Sparte et Athènes ; comment d’après Carl Schmitt, l’impérialisme économique sait se draper d’atours humanistes pour arriver à ses fins.
Ce livre est une mine d’or pour ceux qui cherchent des outils pour défendre, non des sociétés qui seraient fermées par simple opposition dialectique mais des sociétés suffisamment fortes et stables pour n’accepter de chaque modernité qui passe par là que ce qui est vraiment choisi en conscience, en prenant le temps de l’expérimentation à l’échelle des générations.
Je vous laisse découvrir au fil des pages, l’incroyable réseau Soros, ses complicités à haut niveau, dans les universités, les médias, les liens avec le marxisme culturel, ses origines juives. Je finirai par quelques mots sur la naissance de la cybernétique dans les mêmes années qui constitue un outil socio-technique pour décomposer et recomposer le corps social, l’intuition fondatrice de l’ingénierie sociale, où l’homme n’est plus qu’un système auto-régulé, une suite de commandes pour obtenir un comportement global. Vous pouvez utilement regarder ce film cité par l’auteur : Das Netz – La construction des Unabombers en référence à Ted Kaczynsky.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, commençait l’opération Force alliée – le bombardement par l’OTAN de la Yougoslavie, qui amena au démembrement du pays – et l’État indépendant du Kosovo était proclamé. Que ces événements se soient produits en même temps n’était pas une coïncidence. Qui organisa le démembrement de la Yougoslavie, et comment ?
Par Brandon Smith − Le 2 mai 2019 − Source Alt-Market.com
Lorsqu’on examine la santé d’un système économique, il est impossible de mesurer la croissance ou la stabilité en ne tenant compte que de deux ou trois indicateurs. Le problème est que c’est exactement ce que les banques centrales et les gouvernements ont tendance à faire. En fait, les gouvernements et les banques centrales font la promotion sauvage et délibérée de certains indicateurs comme les signaux dont tout le monde devrait se préoccuper tout en ignorant une foule d’autres facteurs fondamentaux qui ne correspondent pas à leur discours sur la « reprise ». Lorsque ces quelques indicateurs choisis ne se lisent pas bien non plus, ils truquent les chiffres en leur faveur.
La plupart des médias internationaux mentionnent l’attentat de samedi qui a touché l’hôtel Pearl Continental de Gwadar comme ayant été mené par des « hommes armés » ou des « militants », alors qu’il s’agit bel et bien de terroristes ; la BBC signale qu’ils ont choisi leur cible pour tuer des investisseurs chinois et d’autres nationalités.
On assiste ici de nouveau à une pratique du « deux poids, deux mesures » où les attentats terroristes « politiquement corrects » se voient qualifiés en « fusillades » ou en « actes militants », et les actions de résistance « non politiquement correctes » sont dénommées « terrorisme ».Continuer la lecture →
Dans son obsession de voir Masood Azhar référencé comme terroriste par le Conseil de sécurité des Nations Unies, Modi a ruiné la réputation internationale de l’Inde. L’instance mondiale a en effet omis de mentionner officiellement les nombreuses attaques dont New Delhi accuse Masood de constituer la tête pensante. Les actions de Modi ont endommagé de manière permanente la crédibilité de l’Inde : la communauté mondiale, à partir de maintenant, mettra en doute toutes les affirmations émises par ce pays.
Le Département de la Justice a déclaré jeudi qu’il inculpait Julian Assange du chef d’accusation de complot pour avoir piraté un ordinateur. Avec du recul, c’est une accusation absurde : il existe probablement 10 000 hommes obèses et solitaires qui vivent dans le sous-sol de la maison de leurs parents et que le gouvernement pourrait accuser de ce crime n’importe quand.
Le 7 avril 2018, des « rebelles » syriens prétendaient que le gouvernement syrien avait utilisé du chlore gazeux et du sarin dans une attaque contre la banlieue assiégée de Douma, une banlieue de Damas, la capitale syrienne. Ils ont publié même une série de vidéos montrant des cadavres de femmes et d’enfants pour la plupart.
L’administration Trump a lancé une campagne de propagande pour préparer le public à une guerre contre l’Iran. La campagne est semblable à celle menée par l’administration Bush en 2002 et 2003 pour préparer la guerre en Irak.
Par Chris Wright – Le 26 janvier 2019 – Source Dissident voice
Le fait que nous vivions dans un monde où la diffusion de l’information est largement sous le contrôle de sociétés privées (et de gouvernements très largement influencés par ces grandes corporations) constitue en soi une mise en accusation suffisante de notre civilisation. Même si, de manière inconcevable, aucun autre crime n’était jamais commis nulle part et que les systèmes de pouvoir étaient généralement bienveillants envers les citoyens, un contrôle et une diffusion de l’information concentrés dans une poignée de mains privées justifieraient des tentatives de reconstruction de la société sur de nouvelles bases.
Un tel contrôle est tout simplement trop contraire aux principes de la liberté d’expression et du libre accès à l’information pour être toléré par un peuple attaché à la démocratie, à la vérité et à une communication rationnelle et sans entrave. Mais c’est bien pire encore lorsque le contrôle de l’information par quelques consortiums & milliardaires est une condition préalable essentielle à ce que des crimes systématiques contre l’humanité soient commis sans cesse par ces mêmes entreprises et gouvernements. Si le public savait tout ce qui se passe, il est peu probable qu’il le tolère longtemps.