Par The Saker – Le 29 novembre 2022 – Source The Saker’s Blog
Vous vous souvenez de l’invasion américaine de la Grenade en 1983, appelée « Opération Urgent Fury » ?
Tout a commencé le 23 octobre 1983 lorsque deux camions piégés ont fait exploser les bâtiments abritant la « Force multinationale américaine et française au Liban« . Cette attaque a fait 307 morts dont 241 militaires américains et 58 français. Après les attentats, les diplomates américains se sont livrés à leur habituelle frénésie d’agitation de drapeaux et de promesses de ne jamais céder au terrorisme. Le plus gros problème pour les États-Unis est qu’ils n’avaient aucun moyen de riposter d’une manière qui puisse satisfaire le désir de sang des agitateurs de drapeaux. Faire exploser des bâtiments au hasard au Liban n’a eu que très peu d’impact, quant aux promesses de rester aussi longtemps que nécessaire, il s’agissait de relations publiques évidentes. Il était clair pour tout le monde que le moment de faire ses bagages et de partir était venu.


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Les États-Unis ont depuis longtemps démontré à la communauté mondiale leur mépris des réglementations internationales, ainsi que leur volonté de déclencher une guerre en utilisant des armes de destruction massive partout dans le monde. C’est ce que les Américains ont fait au Japon, lorsqu’ils ont largué des bombes nucléaires sur les civils à Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Par la suite, de nombreux autres incidents ont été documentés et rapportés aux Nations unies, impliquant l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques par les États-Unis contre leurs opposants, non seulement en Corée, mais aussi dans d’autres régions du monde. Ainsi, au cours de la période allant de 1949 à 1988, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves concernant 13 faits d’utilisation, à grande et petite échelle, d’armes de destruction massive par les États-Unis. En voici quelques-uns.

Le spectacle a eu lieu et est maintenant terminé. Les images du G7 étaient censées illustrer la prolongation du moment unipolaire et de ses prétendues valeurs – Macron l’a décrit comme une réunion de « famille », après une longue interruption, et Johnson a fait remarquer que cela faisait penser à un « retour à l’école », avec de vieux camarades qui se pressent autour d’eux, après les « vacances ». L’Occident est de retour, face aux « bêtes de l’Est » autocratiques – c’est ce que dit le nouveau discours des États-Unis et de l’UE – sans la moindre ironie – alors que les démocraties se mobilisent contre la menace de « l’Est ». L’Occident est le meilleur, la démocratie est la meilleure, et elle fonctionne mieux aussi … et elle gagnera toutes les courses !