Par M. K. Bhadrakumar – Le 20 août 2019 – Source Indianpunchline.com

Des soldats de Hayat Tahrir al-Sham tirent avec un canon antiaérien monté sur un pick-up dans la province d’Idlib en Syrie la semaine dernière
Le tango russo-turc qui dure depuis trois ans en Syrie a été violent, excitant et provocateur, mais l’incapacité mutuelle à se faire confiance ou à se soumettre aux soins et aux besoins du partenaire a empêché les énergies de travailler en symbiose.
Il apparaît inexplicable à nombre d’observateurs que la Russie, l’un des principaux producteurs de pétrole, n’aide pas son allié à survivre à l’une des crises du pétrole les plus marquées qu’il ait jamais connues, mais à y regarder de plus près, et en y réfléchissant bien, on peut comprendre que la Russie entend faire un usage politique de la crise, afin de forcer la Syrie à adopter de nouvelles concessions dans son processus de réforme constitutionnelle en cours, et à enclencher un « retrait programmé » honorable de l’Iran hors de Syrie : il est probable que Moscou ne « volera pas au secours » de Damas avant que cette dernière n’ait accepté ce que Poutine en attend depuis à présent deux ans déjà.
File d’attente pour l’essence à Damas – source 
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Le sommet des quatre nations Turquie-Russie-Allemagne-France sur la Syrie, qui s’est tenu à Istanbul le 27 octobre, a obtenu un résultat impressionnant. Tous les participants – chacun avec ses propres intérêts – ont retiré quelque chose du sommet, ce qui est en soi une mesure du succès de la manifestation. Ceci est également important car les participants ont maintenant une raison de travailler ensemble.





