Par Moon of Alabama – Le 11 juillet 2023
Extrait du :
Communiqué du Sommet de Vilnius
Publié par les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN participant à la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord à Vilnius le 11 juillet 2023 :
Par Moon of Alabama – Le 11 juillet 2023
Extrait du :
Communiqué du Sommet de Vilnius
Publié par les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN participant à la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord à Vilnius le 11 juillet 2023 :
Par M.K. Bhadrakumar – Le 11 juillet 2023 – Source Indian punchline
La trajectoire de la guerre en Ukraine est en suspens. Tous les regards sont tournés vers l’arrivée du président américain Joe Biden à Vilnius pour le sommet de l’OTAN (11-12 juin). Biden a déjà reçu un grand coup de pouce de la part du président turc Recep Erdogan, qui s’est engagé à transmettre le protocole d’adhésion de la Suède à la Grande Assemblée nationale de Turquie pour une ratification rapide.
Le fait que cet engagement ait été pris avant la rencontre en tête-à-tête de Biden avec Erdogan à Vilnius est également très positif, car il renforcera inévitablement sa capacité à forger un consensus au sein de l’OTAN sur la marche à suivre dans la guerre en Ukraine.
L’offensive tant attendue de l’Ukraine a commencé. Jusqu’à présent, les résultats ont été mitigés, les deux camps revendiquant des victoires conformément au schéma normal de la propagande. Tout cela n’a pas d’importance.
Par Tom Luongo – Le 6 juin 2023 – Source Gold Goats ‘N Guns
Ce qui n’est pas discutable, c’est la tragédie, visant directement les civils, du barrage hydroélectrique de Nova Kakhovka, attaqué la nuit dernière pour déverser le Dniepr dans la vallée de l’oblast de Kherson.
Ce barrage fournissait non seulement de l’énergie électrique locale, mais aussi de l’eau de refroidissement pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP), la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
Par Andrew Korybko − Le 19 juin 2023 − Source korybko.substack.com
Il est presque certain que Macron veut utiliser cet événement pour redorer le blason de la France en Afrique ; ce serait l’intérêt de l’hexagone de retrouver une partie de son soft power, en déclin rapide depuis l’an dernier par suite des progressions rapides de la « sécurité démocratique » apportée par la Russie dans ces régions. Au sein des BRICS, la Russie est le seul pays contre lequel la France mène une guerre par procuration, si bien que les autres membres de l’organisation n’ont semble-t-il pas d’objection à le voir se présenter lors de ce sommet ; la Russie est donc le seul membre des BRICS à se montrer sceptique.
L’Occident s’éveille désormais à la réalité de l’ordre mondial émergent, polycentrique et fluide.
Par Alastair Crooke – Le 5 juin 2023 – Source Strategic Culture
Plus d’un an après le début de l’opération spéciale russe, l’excitation initiale des Européens concernant la réaction de l’Occident à l’égard de la Russie s’est dissipée. L’ambiance s’est plutôt transformée en « crainte existentielle, avec le soupçon tenace que la civilisation [occidentale] pourrait s’autodétruire » , écrit le professeur Helen Thompson.
Pendant un instant, une euphorie s’était installée autour de la projection putative de l’UE en tant que puissance mondiale et acteur clé, sur le point de rivaliser à l’échelle mondiale. Dans un premier temps, les événements ont semblé jouer en faveur de la conviction de l’Europe quant à ses pouvoirs commerciaux : l’Europe allait faire tomber une grande puissance – la Russie – par un simple coup d’État financier. L’UE se sentait grande. Continuer la lecture
Par Finian Cunningham − Le 11 Juin 2023 − Source Strategic Culture
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s’est rendu à Washington la semaine dernière, la tête dans les épaules, pour proposer un accord infâme. La Grande-Bretagne post-Brexit cherche à conclure un pacte commercial bilatéral très convoité avec les États-Unis et, pour s’attirer les faveurs de l’Oncle Sam, elle propose d’intensifier son rôle de provocateur en chef dans la guerre par procuration contre la Russie.
Le sempiternel antagonisme amer à l’égard de Poutine et de la Russie a permis à une réalité imaginée de se détacher, pour finalement devenir une illusion.
Par Alastair Crooke – Le 29 mai 2023 – Source Strategic Culture
Le récent sommet du G7 doit être compris comme, premièrement, la mise en place d’un espace de combat dans la « guerre des récits » dont le principal « front » est aujourd’hui l’insistance de l’équipe Biden sur le fait qu’une seule « réalité » – l’idéologie des « règles » dirigée par les États-Unis (et elle seule) – peut prédominer. Et, deuxièmement, pour souligner avec insistance que l’Occident « ne perd pas » dans cette guerre contre l’autre « réalité » . Cette autre réalité est l’« altérité » multipolaire qui, de toute évidence, attire de plus en plus de soutiens dans le monde. Continuer la lecture
L’Ukraine n’est pas une question de politique étrangère isolée, mais plutôt le pivot autour duquel tourneront les perspectives économiques de l’Europe.
Par Alastair Crooke – Le 22 mai 2023 – Source Strategic Culture
L’Union européenne s’est surinvestie dans le projet de guerre ukrainien et dans sa romance avec Zelensky. Au début de l’année, le discours occidental (et européen) était que l’offensive post-hivernale de l’Ukraine allait « briser » la Russie et donner un « coup de grâce » à la guerre. Les titres des médias dominants racontaient régulièrement l’histoire d’une Russie à bout de souffle. Aujourd’hui, cependant, le message de l’establishment a fait un virage à 180°. La Russie n’est pas « à bout de souffle » …
Deux médias anglo-américains très establishment au Royaume-Uni (dans lesquels les messages de l’establishment américain font souvent surface) ont finalement admis – avec amertume – que « les sanctions contre la Russie ont échoué« . Le Telegraph se lamente : elles « sont une plaisanterie » ; « la Russie était censée être déjà à terre » . Continuer la lecture
Par M.K. Bhadrakumar – Le 13 juin 2023 – Source Indian Punchline
La classe politique allemande est abasourdie par les résultats d’un sondage YouGov publié vendredi, selon lequel 20 % des électeurs allemands donneraient leur voix à l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) d’extrême droite, ce qui en fait le deuxième parti derrière la CDU de centre-droit (28 %) et devant le SPD du chancelier Olaf Scholz (19 %). Il s’agit là d’un véritable séisme politique.
Compte tenu du système de représentation proportionnelle de l’Allemagne – qui n’a rien à voir avec celui des États-Unis ou du Royaume-Uni, où la politique est aussi fracturée mais protégée par le système de vote uninominal – il est raisonnable d’estimer que l’actuelle coalition nommée « feu tricolore » entre le SPD de centre-gauche, les Verts (qui ont recueilli 15 %) et les Démocrates libres néolibéraux ou FDP (7 %) n’a plus de mandat pour gouverner, après seulement un an et demi d’exercice du pouvoir.
La Chine et la Russie s’allient militairement. Cela laisse présager un changement de paradigme stratégique qui pourrait obliger les États-Unis à reconsidérer la voie à suivre.
Par Alastair Crooke – Le 8 mai 2023 – Source Strategic Culture
Le sentiment que les choses vont mal, et de plus en plus mal, est palpable. Le zeitgeist actuel est indéniablement teinté d’eschatologie. La spirale des facteurs géopolitiques laisse présager des turbulences extrêmes.
Biden et les Démocrates découvrent – à leur grande surprise – qu’ils sont dans une impasse : l’équipe de Biden, qui pensait se présenter en 2024 en s’appuyant sur le « bilan économique de Biden » , voit ses perspectives s’évanouir face à l’accélération des événements. Continuer la lecture