Par Maria Heemskerk − Le 13 février 2022 − Source OneWorld Press
Les États occidentaux font de plus en plus usage de leur pouvoir pour décider des informations qui sont « vraies » ou qui relèvent de l’« infox », ainsi que de ce qui est bien ou mal. Les citoyens n’ont plus la possibilité d’en décider par eux-mêmes, et de se pencher sur des options ou des sources alternatives.
Si, comme moi, vous êtes né à la fin du XXème siècle, vous avez sans doute lu 1984, le livre de George Orwell, à l’école. Dans 1984, on découvre un monde qui est victime d’une surveillance et d’une propagande gouvernementales omniprésentes. Une « fiction dystopique », nous disaient nos enseignants. Vingt ans plus tard, les horreurs du livre ne relèvent plus vraiment de la dystopie.
Les journalistes américains sont menacés de lourdes amendes par le Trésor américain pour avoir écrit pour les « mauvais » sites web, a déclaré à RT l’écrivain Daniel Lazare, qui craint que la réputation de son pays en tant que défenseur de la liberté de la presse ne soit terminée.


La semaine dernière, le magazine Time a reconnu dans un article que ce que l’auteur appelle lui-même une « conspiration », lancée par une « cabale bien connectée de gens puissants », « a fait en sorte que des États changent de système et de lois électoraux » et « ont réussi à faire pression sur les sociétés de médias sociaux », parmi d’autres actions visant à abattre Trump « démocratiquement ». La révélation de ces éléments constitue une tentative des Démocrates d’infléchir leur puissance narrative d’après-scrutin à l’encontre de leurs opposants, et de provoquer les plus instables d’entre eux à sur-réagir de manière violente, d’une manière qui pourrait être exploitée pour justifier la phase suivante de leur « conspiration ».
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Le confinement à la suite de la pandémie de coronavirus a