Bachar al-Assad : la France soutient les terroristes qu’elle prétend combattre (VOSTFR)


Par Sayed Hasan – Le 5 décembre 2015 – Source sayed7asan

Alors que Laurent Fabius vient de déclarer que la France ne considère plus le départ de Bachar al-Assad comme une condition préalable au processus de transition politique, rompant avec plusieurs années d’intransigeance remarquable à cet égard (notre ministre des Affaires étrangères était allé jusqu’à déclarer que «Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre» et que al-Nosra, branche d’al-Qaïda, «fait du bon boulot» en Syrie, une première dans les annales de la diplomatie en temps de paix), et prétend s’engager plus fermement dans la lutte contre Daech en Syrie même, où le rôle de l’Armée syrienne est incontournable, il est bon de rappeler que de son côté, la Syrie n’est nullement prête à coopérer avec la France, qui avait notamment reconnu armer l’ «opposition modérée» syrienne.

Interview de Bachar al-Assad par une chaîne de télévision tchèque le 1er décembre 2015

Vidéo traduite et sous-titrée par Salah Lamrani

https://www.youtube.com/watch?v=z4Yy80F2dnk

 

Journaliste : Mais 250 000 victimes, c’est inconcevable, quel que soit le pays.

Bachar al-Assad : C’est le résultat prévisible face à du terrorisme soutenu par des puissances régionales et par l’Occident. Il ne s’agit pas seulement de terroristes issus de l’intérieur de la Syrie. Il s’agit de terroristes qui viennent de plus de 100 pays du monde. Ils veulent faire de la Syrie une plaque tournante du terrorisme, et la situation actuelle en est la conséquence naturelle. Et si nous n’avions pas défendu notre pays, le nombre de victimes serait décuplé.

Journaliste : Vous parlez du terrorisme. Il semble que durant les derniers jours, la crise syrienne a connu des développements majeurs. Selon vous, quelle fut la date la plus importante quant au développement de cette crise : le 30 septembre, avec l’intervention russe, ou le 13 novembre, avec les attaques terroristes à Paris?

Bachar al-Assad : Sans aucun doute, il s’agit de l’intervention russe, ou de ce qu’ils ont appelé le front contre le terrorisme. C’est l’événement le plus important car il s’agit de mesures concrètes contre le terrorisme.

En revanche, ce qui se passe à Paris au niveau politique ne vise qu’à dissiper le sentiment des Français, avec une posture des Français prétendant qu’ils vont attaquer Daech, d’une manière très différente. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Qu’ils n’étaient pas sérieux avant les attaques de Paris ? Tout ce qu’ils vont faire est d’apaiser le sentiment des Français, rien de sérieux, alors que les Russes sont très sérieux dans la lutte contre le terrorisme, d’autant plus qu’il y a de la coopération entre eux et l’Armée Syrienne.

Journaliste : Vous pensez donc que l’augmentation des attaques de la grande coalition occidentale menée par les Etats-Unis est sans effet ?

Bachar al-Assad : Depuis la formation de cette coalition, si on veut parler de faits et non pas d’opinions, Daech s’est étendu, et son recrutement partout dans le monde a augmenté. Alors que depuis l’intervention de la Russie dans cette même prétendue lutte contre le terrorisme, Daech a été affaibli, ainsi qu’al-Nosra et les autres groupes terroristes. Telle est la réalité. Voilà ce que disent les faits.

Journaliste : N’est-ce pas simplement dû au fait que sur le plan militaire, l’Armée de l’Air russe a pu collaborer avec les forces de l’Armée syrienne ?

Bachar al-Assad : Bien sûr qu’il y a une telle coopération, c’est ce que j’ai dit. Vous ne pouvez pas combattre le terrorisme par des interventions aériennes, vous ne pouvez pas, c’est impossible. Les Américains ont essayé de le faire en Afghanistan depuis combien de temps ? Depuis plus de 12 ou 13 ans. Sont-ils parvenus à un quelconque résultat ? Nullement. Le terrorisme reste fort en Afghanistan. C’est donc impossible. Vous avez besoin de coopération à l’intérieur du pays en question. Et quelle est la puissance majeure en Syrie ? L’Armée syrienne, et, bien sûr, le gouvernement.

Journaliste : Le Président français essaie de former une coalition plus large contre le terrorisme. Êtes-vous sceptique quant à ses efforts ?

Bachar al-Assad : Bien sûr (que je le suis). S’ils voulaient vraiment tirer les leçons de ce qui s’est passé dernièrement à Paris, pourquoi n’ont-ils pas appris de [l’attaque contre] Charlie Hebdo ? Le même principe, le même concept est à l’œuvre. Et nous avions alors déclaré que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, et que ce qui se trouvait sous l’eau était bien plus important. Ils n’en ont pas tiré les leçons. Voilà le premier point.

Deuxièmement, vous ne pouvez pas combattre le terrorisme tout en soutenant directement les terroristes, en leur fournissant des armes et en ayant des alliances avec les soutiens les plus farouches du terrorisme international, à savoir le Royaume d’Arabie saoudite. C’est impossible. C’est contradictoire. Vous ne pouvez pas être à la fois le gendarme et le voleur. Il faut choisir votre camp.

Journaliste : Mais je n’ai pas entendu parler d’approvisionnement occidental d’al-Nosra ou de Daech.

Bachar al-Assad : Vous pouvez en trouver les preuves les plus éclatantes sur Internet : les Français, et d’autres parties bien sûr, leur fournissent des armes, l’exemple français est clair. Comment un pays comme la France pourrait-il vendre de telles armes pour une destination inconnue, sans savoir entre quelles mains elles finiront ? C’est impossible. Ils le savent, via l’Arabie saoudite, via le Qatar, et peut-être via d’autres pays, ils savent très certainement [que leurs armes finissent entre les mains des terroristes].

Journaliste : Il y a eu un incident à la frontière turque, un bombardier russe abattu [par la Turquie]. Pensez-vous que cet incident va avoir un impact sur les résultats de l’effort de la présidence française visant à former une coalition plus large ? Pensez-vous que cela va compliquer les pourparlers de paix en Syrie ?

Bachar al-Assad : Je ne le pense pas, mais je pense que cet incident a montré les véritables intentions de Erdogan, qui, disons, a perdu le contrôle de ses nerfs simplement parce que l’intervention russe a modifié l’équilibre des forces sur le terrain. L’échec de Erdogan en Syrie, l’échec de ses groupes terroristes implique la fin de sa carrière politique. C’est pourquoi il est prêt à faire n’importe quoi pour entraver toute perspective de succès. Il a fait cela, mais je ne pense pas que cela changera en quoi que ce soit l’équilibre des forces.

La guerre contre le terrorisme se poursuit, la participation russe va se faire de plus en plus forte et elle l’est déjà de toute façon, et je pense qu’il n’y a pas de possibilité de marche arrière à cet égard, que Erdogan fasse encore une telle chose, de la même manière ou d’une autre manière (ou pas).

Journaliste : Le Président américain dit qu’il ne veut pas refaire la même erreur en lançant une opération terrestre sans savoir qui va remplir le vide (politique). La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont dernièrement déclaré qu’ils veulent faire bien plus qu’une campagne de bombardements aériens (contre Daech). Selon vous, quelle est l’approche la plus réaliste qui permettra de vaincre véritablement Daech ?

Bachar al-Assad : En fait, si vous voulez parler du terrorisme en général et pas seulement de Daech, vous avez plusieurs axes, plusieurs aspects pour la résolution (de ce problème) : une partie concerne l’idéologie, une autre concerne l’économie, ou la coopération et les prises de positions politiques, etc. Et le dernier point est la coopération sur le plan sécuritaire et le combat direct.

Du fait de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, il n’y a pas d’autre choix que de les combattre directement, mais cela n’est pas suffisant. Si vous voulez les combattre et les vaincre, il faut couper et étouffer leurs lignes d’approvisionnement en armes, en argent et en recrues, qui viennent principalement de Turquie, avec le soutien de l’Arabie saoudite et du Qatar. Telle est la première chose à faire tandis que vous les attaquez au sol.

Maintenant, le problème est que nous combattons des terroristes qui bénéficient d’un approvisionnement illimité et incontrôlable de la part de différents pays, surtout des pays de la région, avec le soutien ou la bienveillance de l’Occident, de certains pays occidentaux pour être précis.

Journaliste : Vous avez dit que votre priorité est de vaincre les terroristes avant toute solution politique. Qu’entendez-vous par vaincre le terrorisme ? Qu’il n’y ait plus de groupes d’opposition armés en Syrie ?

Bachar al-Assad : Vous ne pouvez pas parler d’opposition au sens politique tant qu’ils prennent les armes. Vous savez bien que dans vos pays, lorsque vous parlez d’opposition, il ne s’agit que de mouvements politiques. Premier point.

Deuxièmement, s’il s’agit d’une opposition politique, elle doit avoir une base populaire. Donc lorsque nous parlons de rebelles, de militants lourdement armés qui attaquent le peuple, les Syriens, l’Armée syrienne, qui détruisent les biens publics et privés, etc., il s’agit de terrorisme, il n’y a pas d’autre terme. Nous n’acceptons pas cette catégorisation comme «militants de l’opposition», ou «opposition militaire», ou «opposition modérée prenant les armes». Ce n’est pas de l’opposition, c’est du terrorisme.

L’opposition est pour nous un mouvement politique. A l’extérieur ou à l’intérieur de la Syrie, peu importe. Bien sûr, l’autre aspect de l’opposition est d’être patriotique. On ne peut pas parler d’opposition lorsqu’elle est formée en France, au Qatar, en Arabie saoudite, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. L’opposition doit être syrienne et pour les Syriens, et nous avons une opposition syrienne, nous avons une véritable opposition syrienne. Quelle est son importance, quelle est sa force, c’est une autre question.

Vaincre le terrorisme signifie donc supprimer tous les obstacles qui entravent le processus politique. Maintenant, si vous vous mettez d’accord sur telle étape ou telle procédure avec n’importe quelle opposition dans le monde, et j’entends par là l’opposition syrienne, que pourrez-vous obtenir ? Pourrez-vous tenir de véritables élections ? Pourrez-vous apporter de la stabilité au pays grâce à l’opposition ? En aucun cas. Les terroristes vivent dans leur propre monde, ils ont leurs propres objectifs, leur propre agenda et leur propre idéologie, c’est complètement différent de la partie politique (du problème).

Si vous vous engagez dans le processus politique – et il faut le faire, je n’ai pas dit que nous n’avons pas commencé à le faire –, je dis que si vous voulez véritablement avancer, de manière concrète, cela doit se faire après que nous ayons commencé à vaincre le terrorisme. Je n’ai pas dit après que nous l’ayons vaincu, car le vaincre est un long processus. […]

 Article  original publié par SANA

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Pourquoi la Turquie a poignardé la Russie dans le dos


Les objectifs de la Russie et de la Turquie dans la lutte contre le groupe État islamique sont diamétralement opposés


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 2 décembre 2015 – Source Russia Insider

Il est absolument impossible de comprendre pourquoi le gouvernement turc s’est engagé dans la stratégie suicidaire d’abattre le chasseur russe Su-24 sur le territoire syrien – techniquement une déclaration de guerre de l’Otan à la Russie – sans mettre en contexte le jeu de la puissance turque dans le nord de la Syrie.

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Le Sultan Erdogan en guerre contre… la Russie

Turkey's President Recep Tayyip Erdogan waves to people gathered during a rally to commemorate the anniversary of the city's conquest by the Ottoman Turks, Istanbul, Turkey


Pepe Escobar

Pepe Escobar

Par Pepe Escobar – Le 25 novembre 2015 – Source sputniknews

Allons à l’essentiel. L’idée que l’attentat de la Turquie contre un Su-24 russe par un F-16 made in USA a pu être perpétré sans un feu vert ou au moins un soutien pré-arrangé avec Washington invite à laisser son incrédulité au vestiaire.

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L’ère du terrorisme universel, une fatalité ?


Les élites mondialistes ont lâché leurs chiens de guerre sur les peuples d’Orient et d’Occident. Armons-nous !


Par Brandon Smith – Le 18 novembre 2015 – Source alt-market

Depuis un an et demi, j’ai écrit au sujet du caractère artificiel de la  fabrication  d’ISIS, étudiant minutieusement son histoire et son soutien par les agences de renseignement occidentales dans les articles suivants :
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Réaction sur le vif : Bachar Al-Assad

Le Saker Francophone s'associe de tout cœur à cette méditation funèbre de Salah Lamrani

Condoléances et solidarité avec toutes les victimes de la barbarie terroriste, quelle que soit leur nationalité (une vie égale une vie, même si celle du concitoyen touche naturellement plus), quel que soit son visage, depuis 13 ans (invasion de l’Irak) et bien plus et pas seulement depuis le 13 novembre : Syrie, Irak, Afghanistan, Pakistan, Yémen, Palestine, Libye, Nigeria, etc., etc., jusqu’à Beyrouth et Paris, les morts innocents se comptent en centaines de milliers et même en millions.

Condamnation de tous les terroristes, de tous leurs alliés, de tous leurs soutiens, en particulier les gouvernements, contre lesquels une justice «impitoyable» devrait effectivement être exercée (sans oublier leurs médias apologistes) : USA, UK, Israël, France, Arabie Saoudite, Turquie, Qatar... Rappelons que Laurent Fabius déclarait à propos d’Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, qu’ils «font du bon boulot en Syrie», et que François Hollande a reconnu armer les «égorgeurs modérés» de l’opposition anti-Assad. Ces attaques sont la conséquence directe, prévisible et prévue de longue date de leur politique irresponsable, criminelle et apatride qui a suivi les pas de Nicolas Sarkozy en Libye.

Rejet de tout amalgame, ces attentats ne sont pas le fait de l’Islam ni même de l’«islamisme» mais du wahhabisme, doctrine fanatique et hérétique dont le monde islamique avait emprisonné et ostracisé le précurseur, Ibn Taymiyya, mais que l’Occident a installée en Arabie Saoudite pour contrôler le Moyen-Orient et ses ressources, permettant son enracinement et son exportation. Les musulmans constituent plus de 90% des victimes de cette idéologie destructrice à laquelle les bombes «démocratistes» et «républicanistes» américaines ont rouvert la voie depuis 2003.

Soutien aux États et aux forces combattant authentiquement le terrorisme de Daech et autres : Armée Arabe Syrienne, Hezbollah, Iran, Russie, forces irakiennes, armée et résistance yéménite, etc., à qui il convient de rendre honneur, car ils combattent pour leur liberté et pour leur sécurité mais également pour la nôtre. Donnons-leur longuement la parole, après un rappel nécessaire, hélas, en cette France post-9 janvier qui ne peut devenir que plus schizophrénique et liberticide : «Je ne suis pas Charlie».

Salah Lamrani

Par Sayed Hasan – Le 14 novembre 2015  – Source sayed7asan

Bachar al-Assad sur les attaques terroristes à Paris
«La France récolte ce qu’elle a semé»

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La Turquie va à la guerre


Le ministre des Affaires étrangères turc Feridun Sinirlioglu :

«ISIS menace notre mode de vie et notre sécurité … Nous avons des plans pour agir militairement contre eux dans les prochains jours. Vous verrez.»


Par Mike Whitney – Le 6 novembre 2011 – Source CounterPunch

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Sa victoire écrasante aux élections anticipés en Turquie le 1er novembre a supprimé le dernier obstacle dans le mouvement du président Recep Tayyip Erdogan vers la guerre. Le résultat surprise du vote, qui a été largement dénoncé comme «déloyal et gâté par la crainte et la violence  par des observateurs internationaux », a donné au Parti de la Justice et du Développement d’Erdogan (AKP) 49 % du vote reconstituant ainsi le règne d’un parti unique à Ankara.

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Pourquoi l’Europe doit soutenir la politique de la Russie en Syrie


 

Finian Cunningham

Par Finian Cunningham – Le 1er novembre 2015 – Source Strategic Culture

La Russie l’a dit de façon simple et succincte : l’Europe doit mettre fin au conflit syrien si elle veut résoudre sa crise des réfugiés. Cette solution intégrale implique de respecter le gouvernement souverain de la Syrie pour terrasser la guerre secrète soutenue par l’étranger visant à parvenir à un changement de régime.

Cela implique de respecter le droit du peuple syrien à déterminer son avenir politique ; et cela signifie, pour l’Europe, rejeter l’agenda illégal de Washington, Londres et Paris visant à renverser le président syrien Bachar al-Assad. Bref, cela signifie que l’Europe s’aligne sur la Russie dans sa politique à l’égard de la Syrie. Continuer la lecture

Troisième semaine de l’intervention russe en Syrie : le retour de la diplomatie


2015-09-15_13h17_31Par Le Saker original – Le 25 octobre 2015 – Source thesaker.is

La fin du droit international et de la diplomatie

La fin de la Guerre froide avait été accueillie comme une nouvelle ère de paix et de sécurité, dans laquelle les épées seraient transformées en charrues, les anciens ennemis en amis, et où le monde assisterait à une nouvelle aurore d’amour universel, de paix et de bonheur. Bien sûr, rien de tout cela n’est arrivé. Ce qui est arrivé est que l’Empire anglosioniste s’est convaincu lui-même qu’il avait gagné la Guerre froide et que dorénavant, il devait gérer le monde. Sur la planète tout entière, pas moins. Et pourquoi pas ? Il avait construit partout entre 700 et 1 000 bases militaires (cela dépend de votre définition de la base) dans le monde entier et avait divisé l’ensemble du globe en différentes zones sous sa responsabilité exclusive appelées centres de commandement. La dernière fois qu’un pouvoir avait poussé la mégalomanie assez loin pour distribuer diverses parties de la planète à différents commandements, il s’agissait de la Papauté en 1494, avec son fameux – et infâme – Traité de Tordesillas. Continuer la lecture

Crise syrienne : et après ?

Note du Saker Francophone

Brandon Smith nous gratifie d'une réflexion qui prend à contrepied la communication Système bien sûr, mais aussi anti-Système, puisqu'il continue d'évoquer un faux jeux Est/Ouest cachant une guerre mondiale de classe Oligarchie/Peuples qui se dissimule derrière une actualité artificiellement alimentée. Puisque la pensée anti-système impose une liberté d'esprit loin des anathèmes complotistes, laissons Brandon nous guider dans les méandres de sa version des faits.

Par Brandon Smith – le 7 Octobre 2015  – Source alt-market

La crise syrienne et la confluence des intérêts qui s’affrontent étaient tout à fait prévisibles. En fait, j’ai écrit un article sur mon ancien site en 2010 décrivant le potentiel de la Syrie comme catalyseur idéal pour un conflit mondial, article intitulé Est ce que les mondialistes vont déclencher une autre guerre mondiale?

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La finale de Poutine en Syrie


Par Mike Whitney – Le 9 octobre 2015 – Source CounterPunch

La Russie ne veut pas faire la guerre à la Turquie, donc les généraux russes ont conçu un plan simple mais efficace pour la décourager d’entreprendre toute action qui pourrait conduire à un affrontement entre les deux pays.

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