Par Zen Adra – Le 14 juillet 2016 – Almasdar news

Le ministre des affaires étrangères d’Arabie saoudite, Adel al-Jubeir, a dit que la Turquie sait très bien qu’il n’est pas possible de trahir l’opposition syrienne avec autant de désinvolture, mettant en question le soudain changement d’attitude du premier ministre turc.
Le premier ministre turc est conscient que la Turquie est vulnérable face à une division par les Kurdes et donc faire une telle erreur risque probablement d’entraîner la dislocation de la Turquie.
Les remarques d’al-Jubeir ont été faites hier, après une rencontre bilatérale avec le secrétaire d’état John Kerry et la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice.
Dans les conditions actuelles, la Turquie ne peut pas se permettre d’être attaquée par les forces d’opposition turques. À la différence de l’opposition syrienne armée, qui est capable de renverser Assad et de tenir tête aux Turcs.
Plus tôt dans la semaine le premier ministre turc, Binali Yildirim, a déclaré que l’amélioration des relations avec la Syrie était nécessaire pour lutter contre le terrorisme et pour la stabilité de la région.
L’Arabie saoudite a convoqué l’ambassadeur turc à Riyad afin d’éclaircir cette déclaration controversée.
Article original paru dans Almasdar News (journal syrien)
Traduit par Wayan, relu par Catherine pour le Saker Francophone.




Par Andrew Korybko – Le 3 juin 2016 – Source 
Le 12 février 2016, le Président de la Syrie, M. Bachar al-Assad, qualifié la plupart du temps de bourreau dans les médias occidentaux, a été interviewé par l’Agence France-Presse. C’est un scoop dont l’AFP est fière à juste titre, parce que les 26 questions posées au président syrien étaient des questions importantes permettant de faire connaître le point de vue de M. Assad au public occidental (point de vue que l’on pourrait qualifier de plaidoirie de la défense) contre la condamnation quasi-unanime des gouvernements occidentaux. Des gouvernements qui réclament son renversement et soutiennent les dizaines de milliers de djihadistes qui ont afflué en Syrie, véritables troupes terrestres qui devaient chasser M. Assad du pouvoir, soit renverser le président d’un pays souverain. C’est une véritable invasion de la Syrie, mais les médias occidentaux la camouflent.

Par Jonathan Landay et Warren Strobel – Le 28 décembre 2015 – Source